Dans ce roman,
Kaouther Adimi propose un récit construit sur une double temporalité : dans les années 1930, un libraire tente de promouvoir écrivains et penseurs sans distinction communautaire, alors qu'en 2017, un jeune homme que la littérature indiffère totalement doit vider une ancienne librairie.
C'est l'occasion de parler d'Alger, aujourd'hui et sous la colonisation. le sujet m'intéressait beaucoup mais je n'ai pas du tout aimé l'écriture journalistique de l'autrice. Trop impersonnelle et des personnages inintéressants qui manquaient de relief à mon goût. Mais ce qui m'a surtout gêné c'est cette écriture froide, factuelle, sans poésie. On m'avait beaucoup vanté ce roman qui rappelait l'oeuvre de Camus m'avait-on dit. de plus, les prix attribués par des lycéens sont souvent un gage de confiance. Mais là, la magie n'a pas opérée. Peut-être que je ne l'ai pas lu à la bonne période, ou que je suis devenue une lectrice très (trop) exigeante dans ses lectures.
Je regrette ce rendez-vous raté.