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3,94

sur 1117 notes
J'ai retrouvé avec plaisir toute l'équipe du département V, surtout Rose, personnage que j'aime beaucoup, et Assad qui est le pivot central de cette histoire.
Bien que le dénouement manque un chouia de réalisme, on est happé par l'enquête, et j'ai passé un bon moment.
Il est intéressant de voir le calvaire des migrants depuis le point de vue d'un auteur européen, qui replace bien cette problématique sous son angle global.
Intéressant aussi de comparer le fanatisme religieux à la folie d'un terroriste "ordinaire" si l'on peut dire, juste fou, blanc et bien né.
Ce ne sera pas mon tome préféré, mais c'est super efficace !
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Une double intrigue tient le lecteur en haleine : comment arrêter un terroriste (méchant jusqu'à la caricature) venu de Syrie via Chypre qui compte utiliser les filles et l'épouse d'Assad dans ses projets d'attentats en Allemagne et comment retrouver un jeune psychopathe avant qu'il commette un massacre...Un thriller d'action efficace !
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Je ne suis certainement pas objective car on touche là à un de mes auteurs préférés mais comment dire autrement que "J'ai adoré ".
On retrouve tous les personnages évidemment mais dans ce tome, on découvre la "vie d'avant" d'Assad et autant dire qu'elle a été difficile.... on s'émeut à lire ce qu'il lui est arrivé, on s'énerve contre ce Ghaalib, on stresse pour savoir comment tout cela va se terminer, on sourit car les pointes d'humour, malgré un sujet très sombre, ne sont jamais très loin.... bref, que de sentiments mélangés qui font d'un livre un très bon livre!
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Enfin j'ai retrouvé l'équipe de département V !! Enfin nous apprenons d'où vient Assad et ce qui lui ait arrivé dans son passé. Avec un tout petit peu de longueur pour la première partie (mais vraiment un tout petit peu), nous sommes immergés dans les arcanes du terrorisme et de ses effrayantes violences. Et dans le même temps, Rose et Gordon, mettent à contribution leurs neurones dans une enquête parallèle mais liée quand même à cette mystérieuse victime 2117. La deuxième partie est menée tambour battant avec un très bon suspense. J'ai dévoré ce roman et j'espère que l'auteur ne s'arrêtera pas là car j'aimerai vraiment en savoir plus sur cette affaire au "pistolet à clous".
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A Chypre, suite à un énième naufrage d'émigrés, un journaliste catalan prend en photo, le corps d'une femme rejeté par les flots. Il est loin de se douter que ce cliché, repris par tous les médias, va faire le tour du monde, avoir autant de répercussions et bouleverser autant de vies, à commencer par la sienne.

Dans ce roman, l'auteur renoue pour notre plus grand plaisir avec le département V. Les personnages phares vont chacun à leur manière jouer un rôle crucial. Centré avant tout sur Assad dont le passé nous est enfin dévoilé, ainsi que ses souffrances. Dans cet opus, il va d'ailleurs être durement éprouvé mais fera bloc, comme à son habitude avec humour et dignité. Rose reprend du service et sort de sa léthargie pour se donner à cent pour cent dans une affaire parallèle avec l'aide de Gordon. Elle est plus déterminée, elle prend plus de place, plus de responsabilité. Quant à Carl, on le sent plus mature, plus tourné vers les autres mais toujours très lié à Assad.

J'ai passé un excellent moment, j'ai vraiment accroché dès le départ. La plume de l'auteur est toujours aussi addictive et tranchante. Ce dernier entraine toujours le lecteur, pages après pages, mots après mots, dans son monde .
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J'avais hâte de découvrir ce tome et de retrouver les comparses du Département V que nous avions laissés quelque peu cabossés au terme du tome précédent.
Et bien, force est de constater que ca n'est pas mon tome préféré, il faut même plutôt office de dernier du peloton.
Et ce constat n'est pas fruit d'une intense réflexion que j'aurais menée en mon fors intérieur une fois la dernière page tournée...c'est le sentiment qui m'a habitée tout au long de la lecture.
Est ce lié à la longueur de la série? Je ne pense pas, ce tome n'ayant pas vraiment un arrière gout de réchauffé.
Est ce lié aux personnages? Je ne le pense pas non plus, je trouve que les personnages évoluent et sont même moins clichés que par le passé.
Non, en fait je pense que c'est trop.
Trop de choses, trop de rebondissements qui partent dans tous les sens, trop d'éléments livrés d'un seul coup...
Des sujets qui dépassent, et de loin, les compétences habituelles du département V et qui font le charme de cette série.
Passer de Cold Cases danois à des menaces terroristes internationales, au problèmes des migrants (drames humanitaires d'importance et d'urgence mondiale, j'en conviens) c'est juste trop, trop d'un coup, trop pour moi.
J'ai trouvé, de plus, le récit inégalement réparti ; une des histoire déforçant la seconde qui, de plus, ce résous en deux coups de cuillère à pot.
Bref, pas vraiment séduite cette fois.

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Des migrants viennent d'échouer sur une plage de Chypre. Certains sont en vie, d'autres n'ont pas eu cette chance. 0n donne à chacune des victimes un numéro. C'est ainsi qu'une femme âgée, retrouvée ce jour-là, devient la victime 2117. Son véritable nom est Lely Kabali. Elle est d'origine syrienne, comme tous ceux qui se trouvaient sur ce bateau ce jour-là. Très vite, les policiers chargés de les recevoir, découvrent qu'elle a été en fait assassinée d'un coup de couteau.
Joan Aiguader, un journaliste espagnol, est sur place et décide de couvrir l'affaire, espérant se faire bien voir par sa hiérarchie. Mais c'est le contraire qui se produit, car il ignore l'assassinat, lorsqu'il publie son reportage dans son pays. La directrice en chef du journal, honteuse d'apprendre qu'il s'est trompé, l'oblige à mener l'enquête en profondeur, pour comprendre pourquoi cette femme a été tuée sur ce bateau ne transportant que des migrants, et par qui. C'est ainsi que Joan, repart à Chypre. Il va se retrouver mêlé à une sombre histoire de vengeance et de terrorisme. Mais, au fond de lui, il a fait une promesse à la vieille dame, il a décidé de découvrir la vérité et ne lâchera pas l'affaire...
A des kilomètres de là, au département V de Copenhague, Gordon, Carl et Assam, mènent une enquête compliquée, pour retrouver l'identité d'un mystérieux "malade mental", Alexander. Celui-ci s'est enfermé dans sa chambre, dont il refuse de sortir. Il a promis de tuer ses parents et des passants, pris au hasard de ses rencontres, lorsqu'il arrivera au score de 2117 victimes virtuelles, sur son jeu en ligne. Ils apprennent très vite qu'Alexander, qui suit l'actualité de près, veut ainsi venger la mort de cette vieille dame, devenue pour tous, la victime 2117. Il veut ainsi, en perpétrant lui-même un massacre, obliger les occidentaux à se pencher sur le sort des migrants...au lieu de rester indifférents. Gordon, Carl et Rose recherchent assidument son identité et son lieu de résidence, pour empêcher le pire d'arriver.
Mais l'équipe est amoindrie par le décès brutal de leur ancien collègue, Lars Bjorn, chef de la police danoise et de son frère...ce qui amène Assad à raconter à l'équipe, les liens particuliers qu'il nouait avec l'ancien chef.
Chez Rose, un autre membre de l'équipe, à qui il a rendu visite, Assad découvre l'article de journal espagnol écrit par Joan sur lequel figure la photo de la victime 2117. Il est anéanti. Il la connaissait ! Elle l'avait accueilli, sa famille et lui, alors qu'il était poursuivi et obligé de se cacher, car recherché par la police secrète de Saddam Hussein, il y a des années de cela.
En regardant de plus près la photo, il reconnait aussi les deux femmes en larmes, et semble-t-il terrorisées. Il s'agit de sa femme et d'une de ses filles, qu'il n'a pas vu depuis plus de 16 ans, et qu'il croyait mortes. Son douloureux passé ressurgit. A leur côté, il reconnaît aussi Abdul Azim, devenu chef djihadiste de Daesh, celui que l'on surnomme Ghaalib.
Assad, qui apparaissait toujours gai et plein de sagesse, est obligé de montrer ses faiblesses et de raconter à ses coéquipiers son passé de militaire, un passé qui lui a fait croiser Ghaalib, ce personnage d'une grande cruauté, qui aujourd'hui veut se venger, après lui avoir enlevé sa famille.
Le roman se poursuit en Allemagne, où Ghaalib met en place un attentat terroriste, après avoir pris Joan en otage. La catastrophe est imminente. Carl et Assam, partent sur leur pistes. Ils seront aidés par leurs homologues allemands et intégrés rapidement au sein de leur équipe dirigée par Herbert Weber, le chef antiterroriste bavarois.
Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que les bombes vont être placées dans des fauteuils roulants, celui sur lequel Joan, drogué et incapable de bouger, est retenu prisonnier, mais aussi dans trois autres...

Le roman fait alterner les voix d'Assad, de Carl Morck, le policier, ami d'Assam, de Joan, le journaliste espagnol, d'Alexander, le jeune geek, et de Ghaalib. Il nous permet de connaitre l'équipe d'enquêteurs chargés habituellement des affaires non élucidées, et de croiser Rose et Gordon. En donnant la parole à différents personnages, l'auteur permet au lecteur de prendre connaissance de leurs différents points de vue.
Les jours sont décomptés de J-13 jusqu'au jour J. Les indices sont distillés peu à peu, ce qui fait monter le suspense crescendo.
Ce qui relie Carl et Assad est un lien très fort d'amitié qui va au delà du simple lien professionnel. Assad a eu une vie tragique qui nous prend aux tripes. Il fait partie des personnages attachants du roman.
L'auteur est très précis dans ses descriptions concernant la mise en place des actions terroristes, c'est totalement glaçant ! Il nous parle de radicalisation, de tortures dans les prisons irakiennes, de femmes et hommes drogués, devenus incapables de se défendre, et qui seront sacrifiés le jour J, ce qui fait monter de façon considérable la pression au fur et à mesure du décompte des jours.
Ce thriller aborde donc des sujets d'actualité. La tragédie des migrants ne peut laisser le lecteur indifférent. Il se lit facilement, car l'auteur sait disperser dans son récit, ça et là, quelques pointes d'humour qui allègent l'ambiance, nous faire entrer dans les relations complices des différents membres de l'équipe, et aussi nous faire voyager entre Espagne, Danemark, Allemagne, Irak et Syrie.
J'ai trouvé que c'était un excellent thriller, bien qu'ancré dans une actualité douloureuse et difficile.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Dans ce roman, Jussi Alder Olsen nous offre une enquête bien différente des autres et pour ma part, moins prenante. Pourtant, j'avais tellement hâte d'en apprendre plus sur Assad, ce collègue si efficace et en même temps terriblement discret. Peut-être le choc a-t-il été trop violent pour moi, pauvre lectrice. Ne connaître qu'un nom et d'un coup, tout découvrir de sa vie qui est loin d'être un long fleuve tranquille.

Différents endroits, différents points de vue, l'auteur va nous balader au fil de son enquête, qui sera d'ailleurs plus celle d'Assad que la sienne. Difficile de vous dire plus étant donné que tout est un peu flou dans ma tête. Je n'irais pas jusqu'à dire que ce roman est complexe mais il foisonne de détails, d'histoires qui finissent par faire ressentir un manque de fluidité. Comme un brouhaha. Un jeu du chat et de la souris incessant.

Une lecture en demi-teinte, même ma petite mamounette qui adore véritablement Jussi Alder Olsen ne s'est pas retrouvée dans ce roman. Pas un mauvais livre, juste une surprise qui n'est pas des plus agréables. Il fallait peut-être en passer par là pour que le département V prenne une autre tournure. Suite au prochain épisode.
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J'étais impatiente de découvrir le passé d'Assad car ce dernier était jusqu'à ce roman, très secret sur son passé. Je n'ai pas été déçue de découvrir qui était réellement cet homme si charmant et gentil. On le découvre sous une autre apparence bien loin de celle qu'il affichait durant toutes ses aventures avec Morck.
Je ne dévoilerais rien de plus au risque de spolier ce roman policier si passionnant.
Bref, Jussi Adler Olsen est pour moi un homme de talent pourvu d'une grande imagination qui fait vivre chacun de ses personnages.
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Je finis pour le moment ma série sur le département V en ayant enchaîné les 3 volumes ( le 6, le 7 et donc le 8).
Comment s'arrêter alors que l'on va découvrir le pourquoi du mal-être de Rose ( volume précédent ) et dans celui-ci le passé de notre cher Assad. Impossible pour moi quand je m'immerge ainsi avec les personnages.

Mais j'aurais dû faire une pause sûrement car mes étoiles parlent d'elles-mêmes, je l'ai un peu moins noté que les précédents. Pourtant tout est là : un drame ancien qui nous prend aux tripes, une vengeance à assouvir, des faits très ancrés dans l'actualité ( migrants, attaque terroriste, un ado en no-life).
En fait, je crois que j'ai du mal quand il y a un jeu du chat et de la souris ( j'avais moins aimé aussi celui avec Marco qui devait se cacher et était poursuivi tout au long du roman). J'ai l'impression que ça perd en crédibilité, je trouve long, je n'ai qu'une envie que l'affrontement ait lieu, ça devient « trop » au bout d'un moment.

Évidemment, point que j'ai apprécié, c'est toujours les liens profonds qu'ont tissés les membres du département V et qui est encore bien mis en avant dans celui-ci. Quelle amitié ! Quels personnages bons, bienveillants, qu'on aimerait avoir dans notre entourage malgré leurs failles.

Je vais faire une petite pause avec eux en attendant de les retrouver toutefois avec toujours beaucoup de plaisir.
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