AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 1104 notes
Ce monsieur au triple nom est sûrement l'artiste qui vend le plus de livres dans son pays. La preuve - comme si l'on en avait encore besoin - c'est qu'après seulement 3 ans comme auteur de thrillers, il a reçu, en 2010, le prix le plus convoité au Royaume du Danemark : "De Gyldne Laurbær" ou les lauriers d'or des libraires !

Jussi Adler-Olsen a, en effet, publié son premier thriller, "Miséricorde" en 2007. Avec "Victime 2117", il en est donc à son 8e polar dans la collection des enquêtes du fameux Département V. En vérifiant mes notes, j'ai constaté que je les aie tous lus, à l'exception de "Selfies" de 2016.

Ce qui ne m'a pas empêché d'avoir été surpris de trouver tout à fait au début du livre l'émouvant poème ď'un réfugié irakien "Les doigts des noyés" que j'ai passé à la rubrique "Citations" de notre site, pour nos ami-e-s qui ne lisent pas de thrillers.
Non pas que je considère l'auteur un homme sans émotions, au contraire, mais de là à insérer un tel poème tragique dans une aventure policière demeure pas évident du tout !

À Ayi Napa, au sud-est de l'Île de Chypre, le corps de la 2117ème victime de réfugié ayant péri en Méditerranée depuis le début de l'année est retrouvé sur la plage. Il s'agit de Lely Kabaki, une femme d'environ 70 ans et Syrienne d'origine.

Cette mort va directement concerner 3 personnes :

- L'inspecteur Assad, du Département V de Copenhague, né Zaid al-Asadi en Irak, que Lely a caché avec sa famille chez elle des poursuites de la Moukhabarat, la police secrète de Saddam Hussein.
- le journaliste amateur de Catalogne, Joan Aiguader, qui se rend à Ayi Napa pour faire un reportage, y découvre des choses bizarres et dont l'article lui fait passer de parfait inconnu au statut de célébrité.
- le jeune Alexander de 22 ans, une espèce de "hikikomori" danois, qui s'autoséquestre dans sa chambre où il passe son temps devant l'écran de son ordi à un jeu débile sur internet et informe l'inspecteur Gordon du Département V par téléphone que dès qu'il aura 2117 points à son jeu, il tuera ses parents et quelques passants pour venger la mort de la vieille dame !

Il se trouve que Lely n'est pas morte noyée, mais a été tuée au couteau. Sur les photos de Joan, Assad reconnaît Marwa, son épouse, et présume que la jeune femme à ses côtés soit une de ses filles, Nella, 6 ans, ou Romia, 5 ans, au moment de leur capture il y a 16 ans. Sur la photo il reconnaît également son ennemi juré, Abdul Azim, devenu un chef djihadiste irakien de la Daesh, qui s'est autonommé "Ghaalib", vainqueur en Français, et qui est responsable du terrible sort de sa bien-aimée Marwa et de leurs filles.

La situation est donc délicate et grave, lorsque Ghaalib se pointe avec ses combattants fanatiques en Allemagne pour y préparer un attentat terroriste de grande envergure.

C'est au moment que la fine équipe de djihadistes se trouve dans un minibus entre Francfort et Berlin, après avoir pris Joan Aiguader en otage, que je passe la main au patron du Département V, Carl Mørck et son équipe de super limiers, qui, en étroite coopération avec leurs homologues allemands, sous la direction d'Herbert Weber, le chef antiterroriste bavarois, essaient par tous les moyens d'éviter une catastrophe terroriste.
Pour l'inspecteur Assad c'est naturellement aussi une lutte de vie ou de mort avec l'horrible Ghaalib.

Conclure que Jussi Adler-Olsen nous offre 574 pages de suspense de première qualité me paraît l'évidence même pour celles et ceux qui ont fait connaissance avec le sérieux de sa documentation, historique, psychologique et autres, son art de construire une intrigue compliquée à de multiples facettes et ses talents de raconteur.

Dans cet ouvrage, l'auteur danois se montre un véritable humaniste, qui, à sa façon, plaide pour un monde meilleur.
Commenter  J’apprécie          9323
J'avoue que j'ai laissé décanter cette lecture avant de m'exprimer et de partager mon ressenti. Et malgré tout, je reste perplexe. D'emblée je vous dis que ce n'est pas mon titre préféré. Il se lit bien comme tous les autres mais...
L'auteur a fait fort et gros, très gros. Tout comme les derniers titres de Nesbo avec son Harry Hole, trop de tout en gros. Est-ce le propre des séries qui s'éternisent? Je ne sais pas...Ici, Jussi Adler Olsen avec Victime 2117 a décidé de prendre le chemin du sensationnel, du feu d'artifice, du tout en gros , de la grande surface.
Je ne doute nullement que:
- le sort des migrants est terrible, des plus affligeants et désespérants;
- le feu de la vengeance peut mener à la folie;
- le phénomène japonais des hikikomoris s'occidentalise;
mais tout ça dans le même titre ?
Pour moi, Victime 2117 devait retrouver cette bande de collègues atypiques avec sa dose de problèmes, maladies, soucis quotidiens et passé trouble. Les retrouver dans de plausibles enquêtes. Retrouver Carl plus consistant certes mais je me suis habitué à son égoïsme; Rose qui retourne en selle bien décidée; Gordon qui s'affirme tout en s'effondrant et Assad, ce cher Assad, secret, ténébreux mais tout aussi pimpant que piquant. Il est vrai que l'auteur avait plusieurs routes pour nous dévoiler le véritable Assad. Il a choisi celle avec le plus d'échafaudages et pour moi la moins crédible.
Comment retrouverons-nous cette bande d'humains ? Défaits, vidés, liquéfiés? En reconstruction? Ischhhh ce ne sera pas la joie ! Comment redonner du "pep" à ces enquêteurs du Département V ? C'est là que l'auteur devra me convaincre...
Commenter  J’apprécie          708
Il aura fallu attendre le huitième tome des enquêtes du Département V pour enfin connaître la véritable identité d'Assad et le mystère qui entourait son passé.
Pas de véritable surprise sur l'intensité de la vérité car on s'attendait forcément à ce que cela soit costaud !

Chaotiques, âpres, habités, chaque Jussi Adler-Olsen progressait comme à l'approche d'un ouragan dont le déchaînement balaierait tout sur son passage, dégageant la tension électrique propre à la révélation de secrets enfouis.
Cette fois-ci je suis restée un peu sur ma faim !

Trop de thématiques, trop de rebondissements, pas assez de profondeur !

Malgré la virtuosité et l'élégance de la plume de l'auteur danois et la construction étonnante, j'ai été un peu moins embarquée par cette enquête composée pourtant de tous les ingrédients desquels raffolent les amateurs du Département V.

Toujours un grand oui pour cet auteur en attendant que dans le prochain on retrouvera notre équipe de choc en meilleure forme !!


Commenter  J’apprécie          642
Je sais que pour les fans de la série du département V, ce tome ne fait pas l'unanimité. Pas de vieille affaire classée à résoudre, pas de photo du Danemark dans ses travers.... Non ici on va voyager et accompagner Assad dans la révélation de son passé.
Personnellement j'ai dévoré ce livre. Impossible de le lâcher ! Donc vous aurez compris je fais partie du groupe "a aimé. Même si je l'avoue la fin est peut-être un peu "too much". Mais je ne peux pas en faire le reproche à l'auteur, une autre fin ne m'aurait pas séduite !
.
Donc vous l'aurez compris, ce tome révèle enfin le passé d'Assad. Un passé douloureux entre Syrie, Irak et Danemark ; entre solidarité et vengeance.

PS ou petit bémol : si je pouvais me permettre une remarque. Ma mère a découvert le français en entrant au CP, dans son quartier et dans sa famille on ne parlait que polonais. A noter qu'elle ne fait aucune faute de français, maîtrise parfaitement la grammaire française, corrige mes filles.... Donc les erreurs d'Assad me paraissent désormais étranges....
Commenter  J’apprécie          412
Au fur et à mesure des sept précédents tomes des enquêtes du département V de la police de Copenhague, le lecteur s'est habitué aux personnages plus qu'originaux de Jussi Adler Olsen. Carl Morck, l'inspecteur désabusé, auto-centré, pour qui la rencontre avec un fonctionnaire basané et plein de ressources va servir de révélateur. Assad, ce flic dont on connaît bien peu le passé. Rose, la secrétaire futée, mais limite à interner en psychiatrie. Et Gordon, le grand échalas naïf, dernier apport à une équipe improbable, qui parvient malgré tout à résoudre les enquêtes les plus tordues, même des années après les faits.
Pour ce huitième tome, arrive le grand moment que chacun attendait : des révélations sur le passé d'Assad. On le savait très cortiqué, très affûté en sports de combat, et bien plus à l'aise dans la langue danoise que son langage très imagé à base de proverbes parlant de chameaux ne le laisserait penser.
L'arrivée à Chypre d'un groupe de réfugiés filmés par un journaliste fouineur catalan va faire ressurgir des pans du passé d'Assad. Une femme ayant tenté la traversée s'avère avoir été tuée sur le navire qui l'emmenait de l'autre côté de la Méditerranée. 2117 éme victime annuelle de cette traversée risquée. Assad la connaissait de longue date. Et il semble qu'elle était accompagnée par ce qu'il y a de plus cher à son coeur. Un secret qu'il a entretenu plus de quinze ans...

Les prémices du récit laissent espérer un point d'orgue à la série. Il n'en est rien... Pourtant le livre se lit très bien – comme les autres de ce cycle. Pourtant tous les personnages sont là. Pourtant il a une enquête secondaire intéressante, consacrée à un mal du temps : l'obsession des jeux vidéos chez certains jeunes désocialisés.
Le problème vient des explications d'Adler Olsen sur le passé d'Assad et des frères Bjorn, dont un est chef de la section criminelle de la police de Copenhague au début du récit. L'auteur fait dans le très mauvais roman d'espionnage, pas crédible pour un sou (ou même une couronne danoise). Manifestement Adler Olsen ne s'encombre pas de géopolitique. La situation de départ au Moyen-Orient, mêlant forces spéciales, ONU, et régime dictatorial pratiquant la torture, est difficile à accepter.
Elle permet juste d'introduire le grand méchant dont le lecteur va suivre la quête de vengeance contre Assad : un dénommé Ghaalib.
La suite est un thriller terroriste prenant. Du Adler Olsen maîtrisé, une fois le départ chaotique passé.
La déception vient donc, non de l'ouvrage en lui-même, mais de la construction très tordue autour du passé d'Assad et d'un manque de réalisme étonnant. Le personnage d'Assad permettait beaucoup de scénarios. Adler Olsen a choisi le moins crédible. Dommage car pour le reste, il sait très bien entretenir le suspense.
Commenter  J’apprécie          402
Tout commence sur une plage chypriote : un bateau sur lequel se sont entassés des dizaines de migrants fuyant la misère ou la guerre a coulé et des corps viennent s'échouer sur la plage. Parmi les victimes, une femme surnommée « victime 2217 » fait la une des journaux. Mais cette victime n'est pas une inconnue pour Assad, le coéquipier de Carl. Elle s'appelait Lely Kababi, venait de Syrie et elle représente le passé d'Assad. Cette mort va l'obliger à dévoiler son passé qu'il taisait jusqu'ici et le remettre face à son pire ennemi, un irakien dénommé Ghaalib qui, 18 ans plus tôt, l'a arraché à sa femme enceinte et à ses deux filles. Depuis, Assad les a cherchées partout… en vain… Mais Ghaalib a lui aussi débarqué sur cette plage chypriote et il a l'intention de punir Assad mais aussi de punir l'occident. Son plan ? Commettre un attentat sanglant devant les yeux d'Assad. La cruauté de Ghaalib n'a d'égal que son machiavélisme car il manipule Assad en l'obligeant à le suivre jusqu'en Allemagne. Alors qu'Assad et Carl se rendent là-bas, Ghaalib affûte son plan. Pendant ce temps, Rose et Gordon du département V font face à un jeune détraqué qui menace de décapiter des inconnus…

Autant dire que ce nouveau roman de Jussi Adler-Olsen joue avec nos nerfs. Jusqu'à la dernière page, on se demande si ce détestable Ghaalib va réussir à perpétrer cet attentat et faire disparaître le coéquipier de Carl. Et on est au plus près d'Assad, pour la première fois il n'est plus ce policier qui aide Carl dans ses enquêtes. le mystère qui l'entourait s'est dissipé, on comprend enfin pourquoi, de temps en temps, il disparaissait, avec qui il se disputait au téléphone. L'intrigue permet d'éclairer le parcours d'Assad, de le révéler en tant que soldat, mari, père, de le voir comme un homme brisé par la disparition de sa famille mais en même temps il ne cède pas et met tout son talent à pister Ghaalib. C'est éprouvant, très éprouvant même surtout quand on découvre les préparatifs de l'attentat, et le cynisme déployé pour que personne ne se rende compte trop tard qu'un attentat va être commis. Aussi, en regard de l'intensité de l'action principale, j'ai trouvé que l'histoire autour du jeune détraqué était plutôt fade. Est-ce pour faire réapparaître une Rose en pleine forme que l'auteur a voulu installer l'intrigue secondaire ? En tout cas, je vous recommande ce nouvel opus qui évoque des thèmes d'actualité qui, malheureusement, ne sont pas prêts de disparaître.

Challenge Multi-défis 2020
Challenge Pavés 2020 (572 p.)
Mauvais genres 2020
Commenter  J’apprécie          370
Le chiffre 2117 renvoie à la 2117ème personne migrante retrouvée noyée sur une plage de la Méditerranée du Nord. Mais il s'agit en réalité de tout autre chose : cette vieille femme a été assassinée et le Département V de la police de Copenhague va s'atteler à la tâche. Carl, Assad, Rose et Gordon auront chacun.e un rôle à jouer pour démasquer l'assassin qui s'avère être un dangereux personnage, surfant avec opportunisme sur la vague de l'islamisme radical. L'équipe devra tout mettre en jeu pour déjouer des attentats terroristes, y compris celui projeté par un jeune homme désaxé et malaimé par des parents indifférents. Les policiers danois arriveront-ils à temps : suspense...
C'est le premier tome de cette série policière que je lis, mais je peux deviner l'histoire personnelle de chaque protagoniste ; celle d'Assad l'Irakien dont il est beaucoup question dans ce livre est particulièrement dure.
Ce récit dans l'air du temps, relativement plausible, est bien ficelé et l'action conduite avec habileté. Quel réalisateur en fera un film ?
Commenter  J’apprécie          360
Ce 8ème tome des enquêtes du Département V ne sera pas mon préféré ! C'est même celui que j'aime le moins !

Comme tous les lecteur(e)s assidu(e)s de cette série j'attendais avec impatience de savoir qui est réellement Assad, qu'elle avait été sa vie précédente. Il était bien évident qu'il n'était pas un terroriste sinon il n'aurait pas été autant couvert par leur chef Lars Bjorn.

Adler-Olsen a utilisé l'actualité catastrophique des migrants qui meurent en traversant la Méditerranée et ce dans la plus grande indifférence des états et des citoyens de d'Europe, Assad venant du Moyen-Orient.

Il a su décrire le drame que vivent ces personnes désespérées au point de fuir leur pays. Mais là où j'ai commencé à être très mitigée, en fait au tout début, c'est avec Joan, le journaliste espagnol qui n'est absolument pas crédible ! D'idiot qu'il est dès son apparition il devient comme par miracle le super détective qui peut se précipiter à Chypre, approcher la scène de désolation sur la plage, entrer dans un camp et rencontrer les réfugiées sur simple demande, etc…

J'ai été très contente de retrouver Rose avec un peu de sa ténacité, sans elle le Département V manque vraiment de truculente consistance, même si l'humour est peu présent dans ce livre et on comprend pourquoi.

Assad souffre et montre des faiblesses qu'il n'avait jamais dévoilées. Carl Morck quant à lui est d'une inconsistance atterrante !

Les situations absurdes et invraisemblables s'enchaînent inlassablement mais j'ai malgré tout continué ma lecture sans entrain, car j'aime les polars de Jussi Adler-Olsen et que je ne pouvais pas le lâcher sur ce que j'ai estimé être sa première faiblesse d'écriture.

J'ai malgré tout mis 3 étoiles car j'ai un petit faible pour toute l'équipe du Département V !

CHALLENGE PAVES 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
Commenter  J’apprécie          353
Ceci n'est pas une critique sur les religions.

MAIS, comme c'est bibi qui a le crayon (ou le clavier) et que j'ai la chance de me trouver dans une société de libre expression, voici ma critique.

Si ce n'était des extrémistes gonflés de croyances absurdes, ...

(CROYANCE : processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu'elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l'absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse. Ainsi, les croyances sont des certitudes sans preuve.)

… Ce livre ne serait qu'un voyage malheureux de migrants au travers la Méditerranée, semblable à «Entre deux mondes», de Norek. Attention, je ne dénigre absolument pas Norek, qui a écrit une excellente critique sociale sur ce sujet.

Les humains ne sont en fait que des animaux, qui une fois dressés, peuvent accomplir le meilleur comme le pire. Tout est en fonction de ceux qui dressent.

Mais qu'en est-il de ce livre me demanderez-vous?

Si vous insistez, voici : 4.5 sur 5

Je ne dévoilerai aucun punch, même sous la torture
Commenter  J’apprécie          341
Je pense que c'est LE livre que tous les fans de cette série attendent avec impatience. Il est le 8ème volet des enquêtes du département V. Toute cette intrigue autour de la victime 2117 mène à l'histoire d'Assad, je ne vous en dirais d'ailleurs pas plus. Jussi Adler Olsen use de l'actualité et de ses sujets brûlants afin d'asseoir son intrigue: migrants et terrorisme. On retrouve tous les personnages si chers à l'auteur et j'aime la psychologie fouillée de chacun. Tous sont à la recherche d'un monstre sanguinaire, le tueur de la victime 2117. On retrouve dans cet opus, Assad en homme totalement brisé, sous le choc et les révélations sont à la hauteur de mes attentes! du très bon JAO pour moi! (...)

Ma page Facebook au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          340





Lecteurs (2981) Voir plus



Quiz Voir plus

Département V

Quel est le grade de Carl Mørck au département V ?

commissaire
vice-commissaire
capitaine
inspecteur

10 questions
142 lecteurs ont répondu
Thème : Jussi Adler-OlsenCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..