Victime 2117

Ce nouveau roman de mon auteur danois préféré ne démarre pas au Département V mais sur une plage de Chypre où viennent s'échouer les migrants.

Les victimes recueillies sont numérotées. La deux mille deux cent dix-septième est une  femme, qui a en fait été assassinée d'un coup de couteau.

Mais ça, Juan ne le sait pas encore lorsqu'il envoie son article à son journal barcelonais ! 

Et comme il a raté ce scoop, sa chef l'oblige à repartir et à mener l'enquête sur l'assassinat de cette migrante. 

A Copenhague, un post-ado fan de jeu vidéo décide d'atteindre le score de 2117 victimes avant d'assassiner ses parents en réaction à l'absence de réaction occidentale au sort des migrants.

Le décès de Lars Bjorn, chef de la police danoise, et de son frère, ne laissent pas le  département V indifférent ... et amènent Assad à raconter son histoire ainsi que ses liens avec l'ancien chef ... 

Une visite chez Rose permettra à Assad de voir une coupure de journal où figure le portrait de la victime 2117, de la reconnaître  ... 

Et voilà comment démarre ce roman magistral, puissant, fouillé où les histoires personnelles deviennent fait divers et course poursuite européenne 

Le meilleur de tous les romans de Jussi Adler Olsen 


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Encore une fois j'ai adoré ce nouvel opus de Jussi ADLER-OLSEN! Bien sûr c'est un peu gros, les ficelles narratives sont assez évidentes. Mais malgré tout ça, j'ai adoré, je crois même que c'est mon tome préféré. On découvre enfin le vrai Assad. C'est ce personnage qui m'a fait accrocher à la série, qui lui a donné son originalité. Ici, pas de temps mort, on court dans tous les sens avec Assad pour retrouver sa famille. Et c'est juste palpitant!!

Probablement le plus mauvais des enquêtes du département V. Oui, j'ai bien écrit « le plus mauvais » et pas « le moins bon ». Selfies avait déjà été très décevant. Avec ce dernier opus, on tire le pompon.

le résumé parle d'enquête. Certes, Assad enquête, mais sans qu'il y ait de mystère pour le lecteur qui sait exactement où est celui qu'Assad cherche. La question est « vont-ils se trouver » ? La réponse est, évidemment oui.
Les méchants sont tous très méchants, il n'y a aucune nuance, pas d'humanité chez ces personnes. Ça passe quand on a 10 ans, mais pas quand on est Jussi Adler-Olsen.
Le récit est très, très « raconté ». J'ai eu l'impression de lire un script sur au moins 1/3 à la moitié du livre. Résultat : aucun émotion, aucune empathie avec aucun personnage. Pas une seule fois j'ai compatis au sort d'Assad ou de sa famille
Quasiment aucun personnage féminin. A part Rose qui fait du Rose caricatural, les personnages féminins sont des potiches ou une harpie.
Beaucoup de situations rocambolesques et invraisemblables.
Je suis incapable de voir le lien entre l'intrigue principale et l'intrigue secondaire. Si quelqu'un la connait, merci de me le dire.
La moitié du livre est une préparation de la confrontation finale. Les événements s'enchaînent avec un suspens complètement faussé puisqu'on sait qu'il va y avoir une confrontation finale.
J'ai adoré les enquêtes du département V. J'attendais comme une groupie la sortie des nouveaux livres, je me jetais dessus dès la sortie, je les dévorais en deux jours.

Victime 2117 est, après l'Unité Alphabet et Selfies le troisième roman de suite qui me déçoit (enfin, un peu plus, je le trouve carrément mauvais). Je crois que, pour le prochain, si prochain il y a, je passerai mon tour

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L'écume aux dents.
Joan Aiguader, journaliste catalan, désespère de réussir un reportage qui lui apporte la notoriété jusqu'à ce qu'il débarque sur la plage chypriote d'Ayia Napa où sont venus s'échouer des migrants. Une femme âgée, noyée et repêchée, la 2117e victime de l'année, attire son attention. Il la photographie et tente de faire parler la morte en retraçant son histoire et son périple. Deux femmes rescapées de la traversée en Zodiac pleuraient la défunte mais elles semblaient sous la coupe d'un homme barbu. Tous ont disparu. Aiguader va s'évertuer à les pister afin d'étoffer son article pour satisfaire un lectorat international avide de sensations mais il ignore qu'il va côtoyer le diable en personne.
Carl Mørck se demande quel va être l'avenir du Département V des cold cases danois alors que les succès sont au rendez-vous mais qu'une réorganisation des services de police est en cours. Un adolescent appelle régulièrement et anonymement le Département V pour leur faire part de son suicide programmé ainsi que le massacre de ses parents quand il aura atteint le score de 2117 points à sa partie de jeu vidéo correspondant au nombre de victimes affichées.
Enfin, Assad découvre, épouvanté, la photographie de la victime 2117 et l'identifie immédiatement. Tout son passé lui revient en travers de la gorge. Il sait qu'il va devoir se battre avec l'énergie du désespoir car il a reconnu aussi la marque d'un ancien tortionnaire qui lui voue une haine inextinguible et cet ennemi rusé et implacable s'approche avec l'intention de faire le plus de dégâts possible.
Jussi Adler-Olsen ne réveille pas une ancienne affaire criminelle classée sans suite mais axe la huitième enquête du Département V sur la révélation du passé d'Assad et c'est là où le bât du chameau blesse. Beaucoup d'incohérences géopolitiques et psychologiques décrédibilisent l'histoire d'Assad ainsi de ses missions secrètes en Irak ou des métamorphoses d'un journaliste loser en fin limier. L'histoire secondaire de l'adolescent attardé cherchant à décapiter ses parents pourrait prendre le pas sur le reste tant les policiers piétinent, négligent et font fausse route, essuyant les railleries du jeune psychopathe. Bien qu'Adler-Olsen sache relier tous les fils de ses intrigues, développer sur un bon tempo les scènes d'action, servir des dialogues vifs et bien sentis, rendre visible l'imbroglio des enquêtes, il semble s'éloigner du concept de base des cold cases et diluer l'unité et l'intérêt d'une équipe policière aussi improbable qu'attachante.

Victime 2117 de Jussi Adler Olsen

Encore une enquête du département V. Il s'agit même de deux enquêtes. Une qui va mobiliser Rose et Gordon et l'autre Carl et surtout Assad, concerné personnellement. Car dans ce nouvel opus, nous allons apprendre le secret qui le hante.

Si le début m'a semblé un peu long, très vite j'ai été happé et j'ai, comme tous les autres, éprouvé le besoin de tourner les pages. Gordon prend une place de plus en plus importante et Rose revient changé mais toujours futée. le personnage d'Assad est au coeur du drame et on ne retrouve pas ici son petit air caustique mais on a de l'empathie sur son destin.
C'est toujours aussi fluide et on a hâte de lire le suivant qui vient de sortir. Donc comme les autres, je recommande vivement

#victime2117 #jussiadlerolsen #départementV #roman

Ce dernier J.A.O.
Je le crains mon dernier.
Oh oui que j'aimais cette bande en sous-sol qui ne faisait pas que dans la mélodie.
Cette Enquête du Departement V number 8, c'est un vrai page-turner.
Peut être pas dans le sens que vous croyiez.

Le premier tiers OK. le temps de se remettre dans le bain et de l'équipe. le précédent, cela faisait bien quelques années.
Et puis le deuxième tiers, je me suis surpris à commencer à lire en diagonale.
Et alors le dernier tiers, carrément des pages entières sont passées.

Qu'est ce c'est ce truc ?
Un scan de Pilgrim avec la vitre du scanneur encrassée ?
Autant l'original bien que bien roborratif avait dynamique et souffle.

Autant celui la est pooooussif.
Découpage compliqué à souhait.
Au contraire des 2 intrigues dont l'une ridicule.
Que l'on pourrait presque qualifier dégoulinantes.
Et les redondances et les invraisemblances.

Et Bien oui !
Le Gordon je l'aurais aimé en London Extradry Gin.
Et Rose, l'eus préférée en shot de Four Roses.
Avec ma bière, malgré la canicule, le pays de la Carlsberg m'a laissé sur ma soif.

Décidement pas de chance pour mes lectures au septentrion.
Force est de le rabattre plus au sud.

Mais Quid ?
La série dont je n'avais pas trop envie, because y a de la politique ?
Celle Pepe Carvalho de Manuel Vázquez Montalbán ?

C'est le premier livre de cet auteur que je lis mais certainement pas le dernier... Tout y est. L'actualité avec le problème des migrants, les morts en Méditerranée, les djihadistes, les attentats terroristes, les ados collés à leurs jeux vidéo, les parents et leurs ados qui se détestent, les médias qui veulent du sensationnel; et l'histoire avec la guerre en Syrie et les geôles sous Saddam Hussein. le suspense augmente de page en page...
Excellent !
Il n'y a pas trop d'hémoglobine. C'est une vraie enquête policière avec ses déboires, sa course contre la montre... Carl et Assad peuvent-ils empêcher le pire d'arriver ?...

Déjouer une attaque terroriste d'envergure ; coincer une jeune décapiteur; subir une vengeance couvée durant seize ans, tel est le programme indigeste d'enquêtes menées à hauteur d'hommes. L'auteur compose avec la violence, le suspense et les états d'âme de policiers déboussolés, horrifiés, jamais dépassés. C'est bien ficelé mais je préfère suivre le Département V au cinéma.
Lien : https://cinemoitheque.eklabl..

Depuis q.q.temps, on retrouve sur les plages de pays européens des milliers de victimes noyées en essayant de fuir leur pays en guerre. La victime 2117 est l'une de celles échouées sur une plage de Chypre. S'est-elle réellement noyée? ou a-t-elle été assassinée ? Plusieurs personnes s'y intéressent: Joan, un journaliste déchu, et Assad, qui croit reconnaître une grande amie de sa famille. D'un drame social cette histoire devient un thriller …

Quel plaisir j'ai eu de retrouver l'équipe du département V : Carl Morck, Assad, Gordon et Rose. Une huitième enquête ou on apprend finalement qui est vraiment Assad … Passionnant comme toujours !

Personnellement , j'ai lu l'intégrale de Jussi Adler-Olsen et ce dernier roman m'a particulièrement tenu en haleine tout en étant chargé d'émotions.
Au fil des romans , la personnalité des personnage se fait de plus en plus attachante ; et ici nous rentrons en profondeur dans la vie tourmentée et chargée de violence d'Assad ( dont nous découvrons le passé ) et de ses liens particulier avec Carl et Rose.
Prenant et émotionnant