Dans cette version contemporaine du conte de
Charles Perrault, Angelika Stojka se lance à la poursuite d'un groupe d'individus aux moeurs plus que discutables, ayant assassiné sa grand-mère. Sa quête de vengeance l'amènera à renier toute part d'humanité qui subsiste en elle.
L'histoire est un peu légère, et s'étoffe par le biais de description sordide, comme si son caractère choquant pouvait supplanter la pauvreté du récit. Au final, ce n'est qu'une histoire de vengeance, agrémenté d'un soupçon de surnaturel et d'une grosse poignée de sadomasochisme.
Les "victimes" de la vengeance d'Angelika sont des êtres si abjects que personne n'a envie de les plaindre de leur sort, pas même le policier qui enquête sur eux dans l'ombre, malgré tous ses principes.
Ce livre n'offre aucun personnage attachant, et l'intrigue est tellement prévisible que le lecteur n'a pas besoin de se poser de questions : il doit juste se laisser guider dans cette sombre quête de vengeance, et assister, impuissant, à une débauche de meurtres sanglants.
Par ailleurs, les erreurs de syntaxe (et autres) présentes dans cette édition n'aident pas à accrocher au récit...