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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre a été une véritable claque ! Il m'a en tout cas amenée à beaucoup me questionner sur l'immigration et nos décisions politiques en tant que pays, mais aussi mes opinions. On ne peut pas ne pas être bouleversé par l'histoire que l'autrice nous raconte.

J'ai été émue devant le courage de notre héros, devant les obstacles qu'il rencontre. le travail d'écriture est super intéressant car les personnages autour de lui sont invisibilisés dans la première partie du récit, pendant le voyage. On a l'impression qu'il est entouré mais de visages flous, anonymes. Des personnes qui ne compteront pas ... Même le vieux restera le vieux.
Ce n'est qu'à partir de son arrivée en Europe que des noms apparaissent, que des relations se nouent. le prénom du héros lui même est très peu utilisé ... jusqu'à cette fin où tout prend son sens.

En jouant avec les mots et l'écriture, Cécile Alix rend le récit encore plus marquant & poignant.

Ce livre est une pure pépite, une histoire que je ne suis pas prête d'oublier.
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Un magnifique roman, lu il y a déjà plusieurs mois, mais qui reste en mémoire et marque pendant un moment.
Ce n'est d'ailleurs pas facile de trouver les mots pour en parler : j'ai peur de ne pas savoir lui rendre justice...

a(ni)mal est donc un roman poignant et bouleversant, réaliste et plein d'espoir.
Le sujet est dur et peu présent en littérature jeunesse : celui du parcours d'un jeune migrant fuyant son pays.
Ce n'est absolument pas mon type de lecture habituelle et je ne regrette pas du tout d'être sortie de ma zone de confort !

C'est engagé, très bien écrit, les mots sont justes, même pour décrire certaines scènes de barbarie ou les conditions de vie des migrants (tant physique que psychologique). On passe par toutes les émotions.
Un roman qui prend aux tripes et qui ne laisse pas indifférent : c'est une belle leçon de vie.

Une fois commencé, il est difficile de le lâcher. On a envie de suivre le parcours de Miran, parce qu'évidemment, on s'est attaché à lui et son instinct de survie.
Sur son chemin, Miran va rencontrer différentes personnes. Certaines vont nous montrer la noirceur de l'âme humaine, mais d'autres sont prêtes à l'aider dans ses épreuves.
Un roman témoignage immersif sur son périple, même si je trouve que certaines rencontres bienveillantes sont trop faciles (et c'est le seul bémol que je donnerai à ce roman).

J'ai lu que Cécile Alix avait récolté de nombreux témoignages pour que le récit soit proche de la réalité... Et bien, c'est réussi et criant de vérité !

Et cette fin, comme une évidence, mais que je n'ai pas vue venir...
Au final, c'est un vrai roman coup de poing, pour une lecture essentielle, et comprendre le périple des immigrés.
A mettre entre toutes les mains, dès 13-14 ans.
Lien : https://www.instagram.com/la..
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En commençant "a(ni)mal" j'ai eu peur.
Peur de la violence balancée au visage dès le tout premier chapitre, puis dans toute la première partie du roman.
Un livre jeunesse me suis-je demandée, vraiment ?
Il faut savoir que je lisais ce livre dans le but de l'inclure, peut-être, dans un prix littéraire l'année prochaine.
Au bout de 3 chapitres, je me suis dit que c'était impossible, trop violent, trop dur, trop, TROP. Et en même temps si vrai, si bien écrit, si puissant...

J'ai continué, et j'ai bien fait.
Ce roman est très beau, violent oui, car le destin des migrants est raconté sans fard, mais aussi plein d'humanité car, dans cette crasse et cette horreur se glisse parfois une humanité, des sourires, des regards et de la bienveillance qui donnent envie de vivre.

J'ai versé quelques larmes d'émotion, ce qui est pour moi un assez bon critère d'appréciation d'une oeuvre, c'est que j'ai vécu pleinement l'histoire avec le personnage principal et quel personnage principal !

En résumé un très bon roman qui mérite tout de même un avertissement aux lecteurs afin de ne pas heurter leur sensibilité.
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L'ironie du hasard fait que j'ai lu ce roman bouleversant quelques jours seulement après la mort par noyade du jeune Abdoulaye. Pas en traversant la Méditerranée dans un radeau de fortune, mais en se baignant dans un océan assassin sur notre côte morbihanaise. Il était venu seul du Niger, peut-être en empruntant le même trajet que Miran, il était scolarisé dans la classe de ma fille, il était solaire m'avait-elle dit, il n'avait que 14 ans.
Son aura et son destin si tragique m'ont accompagnée tout le long de cette lecture. Miran était Abdoulaye, et tant d'autres enfants malheureusement.
Ce roman est essentiel, juste, tragique et poétique, porteur d'horreur et d'espoir.
Je ressens beaucoup d'émoi en le refermant.
J'aimerais que mes enfants, mes amis le lisent et s'en émeuvent comme il m'a émue. Que le monde entier s'émeuvent de ce que vivent tant (trop) d'enfants, de femmes, d'hommes, de famille, l'humanité.
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En commençant ce roman je ne m'attendais à rien de particulier, pourtant je me suis surprise à dévorer les pages !

a(ni)mal raconte l'histoire d'un jeune migrant de 15ans s'appelant Miran. Il fuit la guerre dans son pays et essaye d'arriver à Paris pour pouvoir y vivre.

L'histoire retrace tout son voyage, avec ses craintes, ses peurs, ses morts mais aussi ses moments de joie et de bonheur. On s'attache très rapidement à Miran . Il est vraiment la preuve que même quand tout va mal, il y a de l'espoir !

J'ai été bouleversée par ce roman, je remercie Cécile Alix d'avoir écrit sur l'immigration, un sujet si tabou encore.
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Magnifique récit du parcours d'un jeune migrant de 15 ans. Et pourtant c'est une histoire douloureuse, ponctuée d'épreuves, de douleur, de chagrin ; mais l'écriture est belle, philosophique et parfois poétique.
Miran, 15 ans, quitte son pays (inconnu mais un pays où l'on comprend qu'il y a la guerre et où les femmes ne sont pas libres, les intellectuels méprisés..) et sa mère qu'il ne reverra jamais. C'est parti pour un long, très long voyage, direction Paris, voyage où Miran connaitra la faim, la soif, les coups, l'humiliation, la maladie. Heureusement sur son chemin, il fera de belles rencontres. C'est un livre sur le déracinement, sur la perte de proches, sur la quête et construction d'identité , mais c'est un livre rempli d'espoir !
A LIRE ABSOLUMENT
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Je remercie infiniment les éditions Slalom pour cet envoi.

En commençant ce livre, je savais que je n'allais pas me retrouver face à une lecture de confort. Que j'allais être sérieusement ébranlée dans mes fondations, jusqu'au plus profond de mon être par l'injustice qui y serait décrite tout du long. Un roman sur la migration et ce qui la pousse à exister dans notre monde sérieusement malade à tous les niveaux, ce n'est jamais bien marrant à lire mais c'est profondément nécessaire.

Ce titre nous rappelle avec toute l'humanité et la douceur possibles et imaginables pourquoi les politiques mises en place ou que certains voudraient instaurer vis-à-vis des immigrés sont d'une stupidité et surtout d'une abomination sans nom. A partir de quand devrait on tourner le dos à ceux qui ont dû quitter leur pays en guerre, à feu et à sang, dans l'état de destruction le plus total, pour le simple mirage de la liberté ? Au nom de quoi, de quel pseudo patriotisme devrait on refuser de tendre la main à ceux qui ont vu, entendu, vécu jusque dans chaque fibre de leur être l'indicible, celui qui vous empêche de fermer les yeux la nuit ou qui vous étouffe dans votre cri de souffrance et d'effroi le plus déchirant et silencieux tel celui pétri de honte de ceux qui se voilent complètement la face ? Cécile Alix répond simplement à ces questions avec un « NON, on ne le peut pas » empli d'une poésie et d'une sagesse se dévoilant au fil des pages qui forcent l'admiration. L'autrice parvient à parler de l'insoutenable avec une lumière, un espoir qui réchauffe progressivement le coeur pour in fine faire exploser celui-ci d'un amour infini, inconditionnel : celui pour l'Homme et de tout ce qu'il y a de beau dans chacun de ses pas, chacune de ses actions.

Pour autant, le titre du roman ne laissait pas présager cela au départ, pas pour moi en tout cas. En pensant au mot "animal", je me figurais immédiatement l'expression « L'homme est un animal pour l'homme », malheureusement d'autant plus vraie dans le cadre de la crise migratoire, et je ne voyais pas tellement l'utilité de ces drôles de parenthèses. Je ne voyais pas ce qu'elles venaient faire ici et, si cela est actuellement votre cas, rassurez vous car le final en apothéose de ce magnifique roman vous apporte tous les éléments de réponse dont vous avez besoin et ce moment de révélation est purement et simplement magistral, vous pouvez me croire. En bref, j'ai adoré ce récit éprouvant à bien des moments mais assurément inspirant et salvateur et à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas que ce livre allait autant m'émouvoir.

Emprunté par hasard au CDI de mon collège, j'ai du le lire, avec très peu de motivation au début, et avec grande joie à la fin !

Je pleure rarement durant mes lectures, mais je dois avouer que là, je n'ai pas réussi à empêcher mes larmes de couler à deux reprises !

Au début, l'histoire me faisait peur. Les descriptions étaient trop dures à lire pour moi, trop réalistes. Et puis à partir du milieu, j'ai trouvé ce livre si beau que je n'ai pas pu m'arrêter de lire.

Bien sur, il faut que je parle de la fin. C'est une des fins les plus incroyables que j'ai lu. Elle m'a permis de comprendre le titre, l'histoire, et elle a apporté à ce livre un sens caché.

Un des meilleurs livres que j'ai lu, et que je n'hésiterais pas à recommander.

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a(ni)mal, c'est l'histoire d'un enfant de 15 ans qui a tout perdu. Un enfant qui doit quitter sa famille et sa maison pour assurer sa survie. Un enfant que sa mère envoie en France parce qu'elle espère une vie meilleure pour sa famille, déjà trop éprouvée. Alors, elle lui apprend à nager comme elle peut, elle lui serre la poitrine dans du plastique, elle lui donne quelques économies à dépenser à l'arrivée et elle regarde son dernier fils disparaître. Pour lui, c'est le début de l'enfer... mais certainement pas la fin de l'espoir.

Ce roman est poignant et touchant de sincérité. Je me suis beaucoup demandé si ce livre décrivait effectivement les conditions de vie réelles des migrants. Si c'est le cas, alors elles sont tout simplement terribles. Mais le fait que le roman ne soit pas une histoire vraie n'a pas d'importance en soi. Au contraire, Amal apparaît comme une représentation de l'ensemble de ces enfants, de ces personnes qui doivent quitter leur pays pour tenter d'atteindre l'Europe. Ce même continent qui les rejette et les renvoie d'où ils viennent dès que possible. La tragédie de l'immigration n'est pas uniquement l'immigration en elle-même, c'est aussi l'ensemble des conditions de survie inhumaines que ces personnes doivent rencontrer. Et à l'arrivée, la bataille sans fin pour obtenir des papiers et un lieu sûr pour accueillir sa famille, pour enfin vivre heureux.

Le choix du titre, bien que très nuancé tout au long du roman, s'explique très vite. En effet, Amal et ses compagnons d'infortune sont traités comme des animaux par leurs passeurs. Ils n'ont pas à manger, pas à boire et doivent se débarrasser de tous leurs effets personnels. Sans compter que le groupe n'est pas vraiment uni, chose qu'on peut difficilement leur reprocher quand la survie devient le plus important.

C'était une très belle lecture, humaine et sensible dans laquelle l'autrice est soucieuse de s'approcher au plus près de la réalité tout en proposant un récit ya poignant et bouleversant.
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Depuis des années, je fais partie du comité de lecture du prix VO littérature de l'exil et c'est a(ni)mal qui me bouleverse le plus. Inutile de revenir sur l'histoire d'Amal, devenue un homme, du prénom Miran. La tragédie des migrants est désormais très connue mais ici il y a une originalité (qui me fait penser à un livre de Ben Jelloun)
et un espoir.
L'écriture est claire; la typo reposante et le tout est très émouvant. le livre apporte aussi des informations sur les mineurs isolés.
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