Le 16 mai 1966, MM. Valéry Giscard d'Estaing et Maurice Herzog, et le guide André Contamine, ont descendu à ski la face nord du Mont Blanc.
On pense que cette descente n'avait été faite qu'une fois auparavant, vers 1953, par le skieur américain Bill Dunaway et par Lionel Terray.
C'est une très grande descente de haute difficulté, très exposée et exigeant un effort exceptionnel ; elle réserve des vues extraordinaires. Jusqu'au Grand Plateau la face est très raide, lisse dans sa partie supérieure, coupé de barres de séracs dans sa partie inférieure. Et la qualité de la neige est très inégale.
NB : Le Dauphiné Libéré disait en avril 2017 :
Aucun doute, Giscard aimait le ski. Le grand. Anne-Aymone, sa femme, plus encore. Des esprits moqueurs lui reprocheront d’en avoir fait un outil de communication politique, pour se donner des allures de Kennedy à la française. Le style était un peu raide, affectant de bien serrer les planches pour une godille un rien stéréotypée. N’empêche, il n’avait pas froid aux yeux VGE quand, jeune ministre des Finances du général, il descendait la face nord du mont Blanc, dans la trace de Maurice Herzog et du professeur à l’école nationale de ski et d’alpinisme André Contamine, après largage en hélicoptère.
Les débuts de l'escalade à Fontainebleau, par Maurice Damesme
Un des tours favoris de Jacques de Lépinay consistait à sortir du wagon en marche, à se hisser sur le toit, puis rentrer dans le compartiment par la portière opposée. Cela au grand effroi des voyageurs. Ceux-ci s'étant plaint, un beau jour, le Groupe fut happé à la gare de Lyon par la police et amené au commissariat. Là, le commissaire, voyant des hommes sales, déchirés, aux allures de Patagons, procéda à une vérification d'identité : « Vos papiers ! » dit-il l'air sévère. Il fut bien surpris d'entendre décliner des qualités d'étudiants en Sorbonne, d'avoué, d'ingénieur...