Je reviens du ski alors je me suis amusée à relire "Martine à la montagne" me prénommant moi-même Martine. Forcément j'ai la collection que je garde pour mes futurs petits enfants.
Dans cet album de la série des Martine écrite par Gilbert Delahaye, on voit qu'il date de la fin des années 50 période où peu de gens allaient faire du ski et surtout époque où l'équipement limitait les exploits et permettait peu de prouesses. D'ailleurs Martine prend quelques gamelles.
Avec Patapouf et ses amis Françoise et Jean, les enfants profitent des plaisirs de la montagne, gentils petits bourgeois sans parents. Il n'y a aucun réalisme dans cette série. Par exemple, Martine n'a pas le moindre problème pour attacher ses skis alors que l'on voit bien l'ancien système d'attaches à lanières qui était un vrai cauchemar à régler.
Bon, ce n'est pas grave parce qu'effectivement les vacances à la montagne sont vivifiantes et laissent de bons souvenirs.
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C 'est ce livre au charme désuet qui m'a donné enfant envie de faire du ski
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En regardant Martine faire du ski alpin, cela a l'air si facile et si plaisant que cela tenterait n'importe quel enfant!
Je crois que c'est avant tout les illustrations des livres de la collection Martine qui nous plaisent tant quand nous sommes enfants. Sinon, le texte est toujours plus ou moins insipide, mais les activités explorées sont souvent intrigantes pour les enfants et superbement illustrées.
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Martine, Françoise, Jean et Patapouf partent à la neige. Ils vont faire du ski, de la luge, du traîneau et du patin à glace.
Elle nous donne envie de partir à la montagne.
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Penche-toi en avant et lance-toi sur la piste explique le moniteur.
Martine attend le signal du départ. Son coeur bat très vite. Elle est toute rouge de plaisir.
Des deux mains elle s'appuie sur ses bâtons. Elle prend son élan et retient sa respiration...
Hop ! la voilà partie.
Quelle joie de glisser sur la neige, de filer dans le vent qui siffle.
Tout paraît s'envoler : les arbres montent vers le ciel. Le village grandit, grandit...
Attention, un virage !
Et puis, aussitôt après, le chemin descend à toute vitesse entre les sapins.
Martine ralentis pour prendre le tournant.
Elle a perdu son avance.
- Vite, repartons, dit-elle en se lançant de nouveau sur la piste.
Longtemps nos amis ont grimpé sur les rochers. Martine est essoufflée. Les oreilles de Patapouf bourdonnent comme des abeilles. Et il fait froid, et la neige commence à tomber.
Par bonheur, Martine aperçoit un refuge. Elle frappe à la fenêtre... Personne... Elle pousse la porte :
- Entrons, dit-elle. Je serai la maîtresse de maison.
- Et moi, le cuisinier.
Dans la cabane, Martine a allumé un feu de bois. La lampe brille sur la table. Jean souffle dans son harmonica et, vive la montagne, chacun se met à chanter : les belles vacances que voilà ! les belles vacances que voilà !
- Surement Martine reviendra cet été dans la montagne, ce beau pays où l'on n'est jamais fatigué de courir et de s'amuser.
Jean souffle dans son harmonica et, vive la montagne, chacun se met à chanter : "les belles vacances que voilà ! les belles vacances que voilà !"
Patapouf est allé faire une partie de luge avec Jean. Cette fois, pourtant, Patapouf n 'est pas très à son aise. Le vent lui chatouille le museau. Il voudrait bien éternuer. Mais ce n'est pas le moment!
C'est tellement drôle de sauter comme un fou dans la neige!