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4,22

sur 181 notes
Si je vous dis humour et fantasy vous pensez bien sûr à Terry Pratchett, et si "Les poisons de Katharz" y ressemble rassurez-vous c'est normal, car Audrey Alwett assume pleinement avoir été influencée par le Maître et aussi par Christophe Arleston (créateur de "Lanfeust de Troy").
Autant le dire tout de suite, j'ai passé un super moment de lecture pour ma 400ème (Déjà !?), avec le sourire le plus souvent et même deux/trois éclats de rire, il faut dire que j'aime assez ce type d'humour décalé voire absurde (j'assume).
Cerise sur le gâteau, le scénario, sans être particulièrement original est plutôt soigné et cohérent, autant rigoler avec un minimum de sérieux.
Katharz est une cité dont le nombre d'habitants doit à tout prix rester inférieur à cent mille âmes, Ténia Harsnik (la tyranne) s'y emploie avec cruauté et talent, il s'agit après tout d'un héritage familial.
Pour cela elle peut compter sur Dame Carasse, la puissante sorcière (et accessoirement sa marraine).
J'ai apprécié tous les personnages, les rusés, les vicieux, les méchants et mêmes ceux "bêtes" à manger du foin, indispensables à ce genre d'histoires en particulier.
Une lecture qui n'a pas d'autre ambition que faire rire ou sourire, objectif atteint !
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Heureusement pour moi, en même temps que je lisais le très dur "Women in Chains", je lisais celui-là !
Aussi léger qu'une plume d'ange, dirais-je ! Muarf !

C'est frais, c'est bien écrit, ça fait rire, ça soulage là où ça fait mal. Et pourtant c'est pas une histoire légère du tout à la base, voire même carrément horrible, c'est quand même dingue...

Avec beaucoup de talent, l'auteure nous embarque dans son monde plus ou moins inventé et plus ou moins "fantasyque", qui repique des idées un peu partout et les entremêle avec bonheur ! On ressent très fortement l'influence de Pratchett, j'ai retrouvé aussi "le château de Hurle" dans l'ambiance et l'isba qui se balade, lol.
C'est franchement réjouissant alors qu'on nous parle de complots, de démons très méchants et d'humains très pourris, de la raison d'Etat, de meurtres légalisés voire récompensés, de donneurs de leçons de morale corrompus jusqu'à la moelle, et autres joyeusetés...

J'ai passé un très très bon moment de lecture avec ce bouquin qui se prend pas la tête mais la fait tourner parfois, voire même la met à l'envers ! Les personnages sont vraiment sympathiques, même s'ils auraient gagné à un peu plus de profondeur, le portier zombie est hilarant !
Il m'a cependant manqué un petit quelque chose pour avoir un vrai coup de coeur, mais là de suite je n'arrive pas à savoir ce que c'est exactement. Si ça me vient je le rajouterai ici, sinon, bah tant pis !
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« Un jour de plus ! » Voilà comme on se salue à Katharz, ville de débauche et de criminalité en tout genre. Les Poisons de Katharz, c'est le premier roman d'Audrey Alwett qui officie déjà dans la bande dessinée (notamment la série Princesse Sara, particulièrement appréciée dans les CDI de nombreux collèges).

Vivre à Katharz est très étrange, puisque la majorité des habitants a en fait été rejeté des trois principautés environnantes qui, régulièrement, balancent leurs criminels les plus notoires dans cette cité-prison. En fait, Katharz c'est Guantanamo, mais en mieux, puisqu'eux au moins, sont dirigés par une jeune femme très intéressante mais un peu trop colérique à mon goût. En l'occurrence, quand on s'appelle Ténia Harsnik et qu'on représente donc deux façons de souffrir par les deux bouts du système digestif, on devrait avoir la colère discrète, mais évidemment c'est l'inverse qui nous attend. D'ailleurs, à côté de Ténia Harsnik, Émile Louis c'est l'abbé Pierre ! Elle zigouille, elle trucide, elle pend aussi de temps à autre, et surtout elle déjoue plusieurs tentatives d'assassinat par nuit ! Mais bon, elle a des circonstances très atténuantes, elle fait cela car elle a un but difficile à atteindre : il faut maintenir Katharz sous le seuil des 100 000 âmes ! Tout le souci est de savoir pourquoi.
Pourtant, si le roman est titre « Les Poisons de Katharz », c'est aussi et surtout à cause de la flopée de personnages qui gravitent autour de ce nid de serpents sans jamais vraiment faire baisser le niveau global de « fils-de-puterie », D'abord, le sénateur Mâton dit l'Ancien s'échine à faire raser la cité-prison afin de pouvoir écouler son énorme stock d'armes à vendre et dans ce but, il manipule son prince par l'intermédiaire de sa nièce dévergondée et pas très farouche. D'ailleurs, Alastor, le prince de Malicorne, entend bien profiter d'une éventuelle guerre pour marquer l'histoire de son prénom, même s'il est particulièrement connu pour son côté benêt. À l'intérieur même de Katharz, d'autres malotrus veulent renverser le pouvoir et Sinus Maverick compte bien y mettre son gros grain de sel, notamment grâce à un arsenal de sortilèges aussi délirants les uns que les autres. Enfin, je nous ai gardé la terreur du coin pour la fin : Dame Carasse s'est installée à Katharz de son plein gré et cultive tant bien que mal sa magie en gardant bien caché son familier et en consommant des apprentis comme d'autres mangent des Dragibus (par fournée).
Malgré ce contexte et ces personnages, le fond du roman réside dans bien d'autres artifices. Curieusement, le coeur de l'intrigue n'est en fait pas contenu dans tout ce que j'ai déjà pu dévoilé jusque-là, mais réunit finalement toutes ces sous-intrigues dans un combat final épique. L'humour est omniprésent (mais vraiment tout le temps). Bien sûr, il faut accrocher aux dialogues volontairement très terre-à-terre et aux répliques en-dessous de la ceinture, mais même si quantité d'éléments pourront sembler un peu lourds ou déplacés, l'esprit déconneur vient là dédramatiser l'apocalypse à venir. Les allusions à la dynamique drôlatique de Terry Pratchett sont pleinement assumées, à l'image de cette Dame Carasse aux forts accents de la Mémé du Disque-Monde, avec peut-être une petite touche de Tintin (cf. Les Cigares du Pharaon) pour la scène des comploteurs, de la franchise Troy (Christophe Arleston est un proche) et de Kaamelott pour l'esprit général. Enfin, les références antiques et surtout romaines sont « légion », à commencer forcément par Mâton l'Ancien que tout lecteur un brin latiniste adorera crier en plein séance du Sénat de Purpurine « Katharz delenda est ! ». À l'envi, vous trouverez aussi les sept collines de Rome, la rivalité avec Carthage, etc.
Un petit mot pour terminer sur l'enrobage de ce roman : déjà merci quand même à l'éditeur de ne pas en avoir fait des tonnes sur « l'humour pratchettien » dans le quatrième de couverture, c'est bienvenu, tout comme l'intrigue n'est pas du tout dévoilée. le roman d'Audrey Alwett, qui dirige cette nouvelle collection Bad Wolf, a en outre l'avantage de s'être offert une couverture étrange de Jean-Baptiste Andréae, entre autres dessinateur de la série Azimut qui brille par ses graphismes affriolants de personnages hauts en couleurs : l'original de l'illustration de cette « Ténia sous la guillottine » était sur fond rouge et s'accordait peut-être moins avec la charte graphique désirée.

Ce sont ces derniers aspects qui font des Poisons de Katharz un coup de coeur personnel. Cela se lit vite et bien, même si certains éléments sont à améliorer pour un prochain roman, le plaisir de lecture est au rendez-vous.
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« Les poisons de Katharz » tient plus de la fable burlesque à la Terry Pratchett que d'un roman de fantasy.

Epoque moyenâgeuse.
Katharz est une Cité Etat composée des rebuts de la société : voleurs, tricheurs, meurtriers. Bref la lie. Et dans ce joli monde, nous allons suivre quelques destins parmi des personnages truculents alors que chacun des chapitres marque le compte-à-rebours jusqu'à l'apocalypse.

Audrey Alwett se paie une tranche de rigolade et embarque le lecteur dans un monde désopilant où même la plus vile des actions est tournée en dérision. Pour autant, nous ne sommes pas plongés dans de l'humour graveleux. C'est bien au travers d'une apologie de l'humour noir que l'auteure entend nous mener.

La Présidente de Katharz sait qu'une menace terrible plane sur la ville. Dès lors que 100 000 personnes se tiendront entre ses murs, la ville libérera un démon sanguinaire. Alors la jeune dame a trouvé un système ingénieux pour réguler naturellement la population, avec entre autres le concours de meurtres. Afin de connaître toujours précisément le nombre d'habitants, nul ne peut entrer ni sortir de la ville sans autorisation spéciale. Un zombie portier, caricature du fonctionnaire zélé, tient ainsi le compte exact. Aidée d'une sorcière revêche mais fidèle, la Présidente tente de maintenir un statut-quo alors qu'elle sait que le temps est compté et que l'apocalypse approche.

Le lecteur aussi. Chaque chapitre s'ouvre sur le compte-à-rebours. le rythme du récit s'en trouve ainsi marqué par les jours et par la tension crescendo entre l'arrivée de l'apocalypse et la guerre qui se prépare en dehors des murs de la ville.

J'ai passé un très bon moment. Je ne suis pas fan habituellement de ce type de récit mais le style, les personnages, l'histoire en elle-même m'ont tenue tout le long du roman.
Une chose est sûre : c'est une maison de fous, surtout ne lez laissez pas sortir ! Ou plutôt si… Tuez les tous avant l'apocalypse.
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Excellent roman de light fantasy comme savait en créer le regretté Terry Pratchett, dont l'autrice Audrey Alwett était une admiratrice.

Ce roman m'a redonné goût à la fantasy, genre que j'avais un peu délaissé parce que je trouvais les schémas narratifs peu originaux et les personnages trop codifiés. Dans ce roman, c'est justement cela qui est tourné en dérision, les lieux communs sont au service de l'humour.

J'ai adoré tous les personnages, même les imbéciles et les ridicules, ce qui est assez rare pour être souligné.
L'histoire et le monde créés sont fouillés et solides malgré le nombre limité de pages. Pas besoin de trois tomes pour introduire le tout...
Les dialogues sont savoureux à souhait, j'ai beaucoup ri.
C'était une lecture délectable. Je conseille vivement !
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Bien ! comme mes 64 prédécesseurs l ont sans doute écrit c' est du Pratchett Français c est drôle , bien écrit avec quelques touches d'originalités propres à l 'auteure .Une fois que l on a écrit cela Ben ..............on a tout dit Les personnages sont des copiés collés de ceux du disque Monde le scénario sans surprise et la fin heureuse dans laquelle les gentils héros triomphent et les meuchants périssent impitoyablement inévitable. Certes c est la loi du genre de même que l' humour potache , qui est très amusant pendant les 200 premières pages et puis devient lourdingue et incite a terminer au plus vite .Comme hélas chez Pratchett , mais peut - être pour ce dernier ai je eu tort d en lire une douzaine à la suite frôlant ainsi la surdose .
PS : J essai de présenter des voeux personnalisés à tous mes amis sur Babelio Hélas le site bloque les messages quotidien après une quinzaine interdisant d' écrire ,donc à ceux que je ne pourrais joindre en temps et heures ( et autre membres ) je vous
SOUHAITE UN JOYEUX NOËL ET UN BON BOUT D'AN
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Absolument savoureux du prologue à la fin ! C'est léger, drôle, original, incisif ... bref, que du bonheur !
Laissez-vous emporter par Katharz, cette ville-prison où le nombre d'habitants ne peut excéder le seuil de 100 000 âmes, sous peine de réveiller le démon Salbëth. La tyranne, Ténia Harsnik y veille scrupuleusement, quitte à encourager meurtres et violences. Mais l'apocalypse est proche ...
Excellent moment de lecture !

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Réchauffez votre âme gelée à coups de Light Fantasy française !

Le gros du bazar va se passer à Katharz, ville-prison ou on stocke tous les gens qui font des bêtises. Et y'en a un paxon. Pour limiter la surpopulation, Ténia Harsnik, la tyranne, file du galon à tout va au meurtriers qui l'aident à endiguer le phénomène, d'ailleurs sur place l'espérance de vie est tellement flinguée qu'elle talonne celle d'un type qui fait des mots fléchés assis sur l'autoroute.

V'là pour le cadre géographique. En ce qui concerne la faune, on retrouve un bestiaire tout à fait correct qui ravira tout fan de fantastique. Sorcière aussi aigrie que respectée, fonctionnaire zombie à la lenteur comparable aux nôtres. Dragon furax qui vapote par les naseaux et puis le reste que vous aurez le plaisir de découvrir.

Le récit est bien mené, sans longueurs, on suit plusieurs persos dont les destinées vont évidemment se télescoper, sur une fin plutôt rapide mais restant cohérente avec la vitesse de narration et en attendant c'est le gros plaisir de lecture.

Bon la light fantasy c'est déjà chouette car prendre à la rigolade une fantasy classique bien rigide c'est toujours plaisant, surtout quand c'est bien fait et quand on a le plaisir de lire une oeuvre française qui n'est pas dépréciée par une traduction hasardeuse. Nous profitons donc de petites références bien kiffantes surtout quand c'est au bout d'une plume à l'aise avec notre langue française et ses subtilités.

Si vous êtes fan de Pratchett, comme l'est l'autrice, vous ne serez pas déçus du voyage car vous y retrouverez des références communes et régulières, si vous ne l'êtes pas encore ou que vous souhaitez initier un proche ou vous-même, cette oeuvre peut être un choix judicieux car moins alambiquée que certains titres des Annales du Disque-monde.

Une lecture dynamique, pleine d'aventure et d'humour que je m'empresserai de refiler à mon petit neveux et que je conseille à tout lecteur à la recherche d'un bon moment magique.
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A Katharz (non pas Alcatraz mais bien à Katharz), la vie est pour le moins difficile et pour cause : il s'agit d'une ville-prison dans un pays purement imaginaire fait de magie et d'humour. Cette base prometteuse a été imaginée par Audrey Alwett avec Les poisons de Kathraz. Cet univers rafraîchissant a pu être découvert grâce à la dernière édition de Masse Critique et je tiens à remercier Babelio pour cette opportunité.

A l'image de la collection Bad Wolf, cette histoire respire la jeunesse et l'originalité. le format du livre est à mi-chemin entre le livre de poche et le grand format. La première de couverture est plutôt bien fichue, bien qu'assez peu révélatrice de l'ensemble. L'édition est de qualité et soignée.

Il s'agit ici a priori d'un one-shot, autrement dit une histoire qui se tient en un volume. de plus, il s'agit d'une auteure française. Autant d'arguments qui peuvent donc retenir l'attention, surtout pour un lectorat qui est à la recherche d'un roman original. Cela dit, certaines pistes peuvent servir d'amorce pour une suite possible, mais la lecture peut également s'achever ici car l'histoire est belle et finie.

L'humour est omniprésent sans en faire de trop et c'est plutôt bien vu car l'équilibre est difficile à tenir. L'hommage à l'oeuvre de Terry Pratchett (qui est décédé au cours de l'élaboration du roman) est évident. Les clins d'oeil aux Annales du disque-monde sont légions. Leur lecture n'est pourtant pas indispensable, car l'hommage fait surtout référence à la forme plus qu'au contenu. D'ailleurs, il est ici vraiment question d'humour français ou du moins d'une forme d'humour que se distancie de son inspirateur. le style est personnel, conférant un caractère original bienvenu.

L'on s'amuse beaucoup en lisant ce roman assez long et surtout au début. Par la suite le rythme va commencer à évoluer. L'intrigue va ainsi peu à peu privilégier l'orientation fantasy. Pour autant, la dimension humoristique et divertissante reste présente par petites touches, notamment dans les moments les plus calmes. le style de Audrey Alwett est fluide et agréable, l'on suit avec plaisir quelqu'un qui a de l'imagination et qui nous prouve déjà qu'elle a de la suite dans les idées.

Les personnages sont bien campés et offrent un casting franchement bien étoffé : un héros qui s'ignore, une sorcière qui assoit son pouvoir d'une manière originale, une tyranne qui massacre les gens pour le bien de l'humanité, un magicien vendeur de bonbon, un fonctionnaire zombie (mon préféré !), sans oublier le démon Salbëth et l'intrigant Maton. Ah et oui forcément ; l'isba, comment l'oublier cette coquine ! Les participants sont nombreux et certains font référence à des films et séries bien connues et la liste est très longue.

Le scénario est plutôt classique mais son dénouement mérite le coup d'oeil. le fait de rire, de se lâcher, d'être surpris pour tel ou tel retournement de situation imprévu et osé, tout cela fait la force de cet ouvrage qui vise à une seul chose : faire rire en mode fantasy. le pari est réussi. Contrairement à ce que l'on aurait pu attendre après une première lecture rapide de la quatrième de couverture, l'ambiance de la ville prison ne sert que de cadre général. Une ouverture est assurée vers d'autres lieux, tout aussi originaux. L'ennui n'est donc pas au rendez-vous.

Malgré cette richesse, l'auteure nous propre une lecture à plusieurs niveaux. Elle aborde de nombreux thèmes qui peuvent paraître innocents mais qui sont loin d'être neutres : le principe de guerre juste, les magouilles politiques, l'ineptie de politiques s'affichant comme trop respectueux, le poids des croyances, le système carcéral, l'immigration... Tout cela est habilement inséré dans un texte déjà bien étoffé.

Assurément, il s'agit ici d'un cadeau idéal pour un(e) adepte de fantasy, surtout si la personne est blasée. Il y a ici de quoi lui redonner le sourire. Il faudra toutefois privilégier quelqu'un qui apprécie l'humour dit de second degré et les blagues potaches. A défaut, le roman reste une piste idéale pour accompagner un voyage ou mettre ses méninges au repos !
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Ce qui est très fort avec ce livre, c'est que, quand on l'a terminé, on ne sait pas totalement sur quel pied danser. Et c'est en fin de compte assez agréable de devoir se confronter à cet entre-deux.

Si on lit ce livre de façon basique, c'est un roman de fantasy pour adolescents ou jeunes adultes, qui ne demande pas une grande réflexion, qui est très plaisant à lire, qui joue volontiers sur les jeux de mots – que le démon, dans l'histoire, s'appelle Sälbeth n'est que l'un des nombreux clins d'oeil qui émaillent l'ouvrage -. Les personnages sont tous assez prototypiques, à la limite de la caricature, du moins au début du livre – la sorcière est d'un cynisme redoutable et capable d'une grande méchanceté, vis-à-vis, par exemple, de ses apprentis : le chapitre 1 comment d'ailleurs par ces mots :

« Cet apprenti était un con. Un con premier de sa promotion, mais un con tout de même. »

Un con – euh, pardon, un apprenti -, justement, il va falloir à Dame Carasse en trouver un nouveau, le premier chapitre se terminant par la mort de celui qui est évoqué ici. Et c'est ainsi qu'Azarel va entrer en scène !

Bref, une lecture exclusivement premier degré est tout à fait possible, et reste plaisante.

Mais on peut également s'intéresser, sous ce vernis facile, aux questions de fond posées par l'auteur, sur le pouvoir et le prix à payer, sur la responsabilité. Et quand on lit dans les remerciements toute l'admiration d'Audrey Alwett pour Terry Pratchett, disparu pendant l'écriture des derniers chapitres de ce livre, on retrouve bien la filiation…

Alors évidemment, l'histoire se termine bien, un petit peu miraculeusement, mais on se dit en refermant l'ouvrage que l'on se plongerait avec plaisir dans une suite des aventures de Ténia, de Lyneth, de Sinus et d'Azarel. Et, ça, c'est bien la preuve que l'on a eu du plaisir à lire, non ?
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