Princesse Sara, tome 6 : Bas les masques

Un tome de transition centré autour d'une histoire de tigre, ce qui fait que l'histoire progresse peu.
Sara a cependant de plus en plus de mal à concilier ses deux identités, entre son travail à la fabrique d'automates en tant qu'Emilie, sa volonté de garder le mystère sur le visage de Sara Crewe, et la nécessité de garder ses prétendants à distance.
J'ai trouvé cet album un ton en dessous des précédents, mais ce second cycle reste néanmoins très agréable à lire.

Sara, toujours aux Indes, poursuit sa double vie : tantôt riche héritière, à l'abri des regards dans sa magnifique propriété ; tantôt ouvrière de génie dans l'usine ayant jadis appartenu à son père. Les dessins sont toujours aussi magnifiques mais l'histoire, dans ce sixième tome, s'essouffle un peu par rapport au cinquième où on avait eu la surprise de découvrir Sara adulte. Il y a de nombreux personnages secondaires plutôt comiques (les riches anglaises jalouses, l'ami d'enfance James qui vient la rejoindre, Léopold l'amoureux transi...) mais Sara elle-même manque de présence et...il ne se passe vraiment pas grand chose !
Il faudra la menace d'un tigre pour créer un peu d'animation dans cet univers feutré.
Autant je trouvais que les premiers tomes étaient une adaptation moderne réussie de l'histoire de Sara Crewe, autant maintenant j'ai l'impression qu'il s'agit seulement de faire durer la série le plus longtemps possible...

Autant l'avouer c'est le tome que j'ai le moins apprécier de cette histoire. J'ai trouvé l'intrigue longue et peu intéressante, par rapport aux autres tomes l'intrigue n'a en aucun cas avancé. L'arrivée de James et son petit frère ont redonné une bonne dynamique à l'histoire tout de même. Léopold est énervant aux possibles de même que les "dames" qui l'entourent.

Dans ce tome on retrouve Sara, Becky et Ram Dass qui cherchent la tombe du Capitaine Crewe. Sara continue de travailler pour Monsieur Delatour. James et Donald quant à eux viennent d'arriver à Pondichéry. Léopold commence à être de plus en plus entreprenant envers Sara ce qui déplaît au plus haut point James. L'intrigue est concentrée sur Un tigre qui rôde autour de la ville de Pondichéry.

Les dessins sont toujours aussi magnifiques et c'est toujours un plaisir de retrouver Sara et son entourage. Malgré ma déception pour l'intrigue j'ai toujours autant hâté de lire la suite.
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Sans doute après le tome 2, celui que j'aime le moins. Non pas parce qu'il n'est pas bien, au contraire.

Sara est aux prises avec le jeune Delatour, et James son ami d'enfance, de passage à Pondichéry. Pendant ce temps, le ressentiment de Mimi et sa clique, lui en font voir de toutes les couleurs. de vraies gamines, même Sara se croit revenue au temps du pensionnat de Miss Michin, avec de telles pestes.

Ce qui m'amuse le plus dans tout ça, c'est que telle la directrice du pensionnat, à l'époque, elle pense avoir à faire à une simple roturière, alors qu'elles font des pieds et des mains, pour connaître l'identité de la jeune Sara Crewe. En effet, la jeune femme, continue de se faire passer pour Emilie St -John, ce qui lui permet, de rester proche des usines de son père.

C'est un tome qui ne sert qu'à faire patienter le dénouement final. L'histoire n'avance pas. Se contentant de poser les bases, surtout, sur les sentiments amoureux. J'apprécie franchement énormément l'idée de l'auteure de faire rapprocher Becky et Ram Dass. L'apparition, d'un tigre et les complots des pestes, ne servent qu'à pimenter un peu le tout.

Côté dessin, ils sont toujours aussi sublimes. Ce n'est peut-être pas un coup de Coeur, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ce tome, qui me rend encore plus impatiente de connaître la suite.
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Une fois encore nous sommes sortis de l'axe de l'histoire principal établit par Burnett, mais je sens que tout ça commence à devenir très "Harlequin". Toutes ses intrigues, ses complotages mondains, ses non-dits et ces filles un peu débiles commencent à prendre un peu trop le pas sur ce qui fait de la série ce qu'elle est. Sara ressemble de plus en plus à ces personnages féminins tirées de shojo et devient de moins en moins crédible. Je trouve qu,elle vieillit mal, mais ce n'est que mon avis. Ah oui, elle est devenue belle, elle est intelligente, mais elle est aussi incroyablement naïve, un peu malléable et manque de colonne. À mon sens, elle était mieux plus jeune. Bref, pour ma part, la BD est sauvée par son univers magnifique où la mode et le steampunk se partage la vedette, mais le scénario devient de plus en plus déjà-lu et de plus en plus mièvre. On ressent de plus en plus la différence entre l'autrice original et celle qui tente de faire la suite des aventures de Sara, leur style diverge et leur façon de rendre Sara aussi. le tout devient beaucoup trop "fifille", alors qu'à l'origine , "Princesse sara" ne l'est pas du tout.