Perchè dovevo andare a scuola? Perché il mondo funzionava così'? Nasci, vai a scuola, lavori e muori. Chi aveva deciso che quello era il modo giusto? Non si poteva vivere diversamente? Come gli uomini primitivi?
La seule chose dont j'étais sur,c'était qu'Olivia ne dirait rien.Elle ne semblait pas du genre à cafter.
-Io mi sono messa accanto a te. poi il motoscafo è partito. E io e te siamo rimasti in cabina son l'odore della sentina e tutto che vibrava e sbatteva.
-Io e te?
-Si- Ha fatto un tiro dalla sigaretta - Io e te.
Vous naissez, vous allez à l'école, vous travaillez et vous mourez. Qui avait décidé que c'était celle-là, la bonne manière de faire ? Ne pouvait-on vivre autrement ?
[au lycée]
Je m’étais trompé sur toute la ligne.
Voilà ce que je devais faire.
Imiter les plus dangereux.
Je me suis mis à porter les mêmes choses que les autres. Des baskets Adidas, des jeans déchirés, un sweat à capuche. J’ai renoncé à ma raie et me suis laissé pousser les cheveux. Je voulais aussi une boucle d’oreille mais ma mère me l’a interdit. En échange, pour Noël, ils m’ont offert un scooter. Le plus bas de gamme.
Je marchais comme eux. Jambes écartées. Je balançais mon sac à dos par terre et je lui flanquais des coups de pied.
Je les imitais discrètement. De l’imitation à la caricature, il n’y a qu’un pas.
(p. 44)
La mouche,finalement, avait trouvé la tanière où être elle-même et écraser un petit somme.
Mais ce soir-là, j'ai dansé et tandis que je dansais, une sensation nouvelle, d'être vivant, me coupait le souffle.
p. 41: "Quand le premier jour de la rentrée, je suis arrivé devant le lycée public, j'ai failli m'évanouir.
C'était l'enfer sur terre. Il y avait des centaines de jeunes. On se serait cru à l'entrée d'un concert. Quelques-uns étaient beaucoup plus âgés que moi. Certains même avec la barbe. Les filles avec des gros seins. Tous sur des scooters, ou des skates. Ca courait. Ca riait. Ca hurlait. Ca entrait et ça sortait du bar. Un gars a escaladé un arbre pour accrocher le cartable d'une fille à une branche et elle, elle lui lançait des pierres.
L'angoisse me coupait le souffle. Je me suis appuyé contre un mur couvert de graffitis et de dessins.
Pourquoi est-ce que je devais aller au lycée? Pourquoi le monde fonctionnait-il ainsi? Vous naissez, vous allez à l'école, vous travaillez et vous mourez. Qui avait décidé que c'était celle-là, la bonne manière de faire? Ne pouvait-on vivre autrement? Comme les hommes primitifs? Comme grand-mère Laura, qui, lorsqu'elle était petite, avait eu école à la maison avec les maîtres qui venaient chez elle. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas en faire autant? Pourquoi ne me laissait-on pas tranquille? Pourquoi fallait-il que je sois pareil aux autres? Pourquoi je ne pouvais pas vivre de mon côté, tout seul, dans une forêt canadienne? "
- Sans humour, la vie est triste, ai-je dit.
- Saintes paroles, a répondu une dame à côté de moi.
La mouche avait réussi à berner tout le monde, parfaitement intégrée dans la société des guêpes. Ils croyaient que j'étais un des leurs. Rentré dans le rang.