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Citations sur Contes (104)

Vers le soir, il atteignit une pauvre petite maison de paysans ; elle était si misérable qu'elle ne savait pas elle-même de quel côté elle s'effondrerait, en sorte qu'elle avait pris le parti de rester debout.
[Le Vilain Petit Canard]
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Savez-vous qui habitait la maison d’en face ? dit l’Ombre. C’était la plus charmante personne qui soit, c’était la poésie ! J’y passai trois semaines et cela fait le même effet que si l’on vivait trois mille ans à lire tout ce qui a été composé et écrit, c’est ce que je dis et c’est vrai ! J’ai tout vu et je sais tout !
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Aucun des serviteurs n’était revenu auprès de lui, le croyant mort. Seul le rossignol chantait toujours.
― Reste toujours auprès de moi, dit l’empereur, tu chanteras quand il te plaira, et je briserais en mille miettes l’oiseau artificiel.
― N’en fait rien, dit le rossignol. Garde-le, il a fait le bien qu’il a pu ! Quant à moi, je ne peux faire mon nid au château, mais permets-moi de revenir quand il me plaira. Le soir, je chanterai sur la branche, près de ta fenêtre pour te réjouir le cœur et éveiller ta pensée. […]. J’aime ton cœur plus que ta couronne. Je viendrai et chanterai pour toi. Promets-moi seulement une chose !
― Tout ce que tu voudras ! répondit l’empereur. […].
― Promets-moi seulement de ne dire à personne que tu as un petit oiseau qui te dit tout, tout n’en ira que mieux ;
Et le rossignol s’envola.
Les serviteurs entrèrent pour voir une dernière fois l’empereur, qu’ils croyaient mort. Ils s’arrêtèrent bouche bée…
― Bonjour ! leur dit l’empereur.
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Elle chantait le bonheur de la liberté, la beauté des champs verdoyants et ses anciens voyages à travers les airs.
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L'année de deuil était passée, la veuve portait maintenant le demi-deuil, mais dans son cœur, il y avait une joie entière.
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On pouvait voir par là que c'était une véritable princesse, puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Seule une princesse pouvait avoir la peau aussi délicate.
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On dit chez nous, repris l'enfant, que tu es toujours seul, et que cela fait de la peine, rien que d'y penser, -Mais pas tant que cela, dit le vieux monsieur. Je reçois la visite de mes pensées d'autrefois, et je revois passer devant moi tous ceux que j'ai connus. Et, maintenant, toi tu es venu me rendre visite ; je me sens très heureux.
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Les contes d'Andersen sont des trésors de poésie. Ce recueil est une merveille, on a envie de le regarder et de le prendre comme un objet qu'on redécouvre à chaque regard. Les illustrations réalistes mais énigmatiques se prêtent parfaitement à l'univers du conteur.
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La Reine des Neiges (enfin)
Peu après, Kay arriva en gros gants, son traineau sur le dos, il dit à l'oreille de Gerda: "J'ai eu la permission de faire du traineau sur la grand-place où les autres jouent!" et le voilà parti.
Là-bas, sur la place, les garçons les plus hardis attachaient souvent leur traîneau à la voiture d'un paysan et l'accompagnaient ainsi un bon bout de chemin. C'était un vrai plaisir. Alors qu'ils étaient en plein jeu, un grand traîneau arriva. Il était peint tout en blanc, y était assise une personne enveloppée d'une fourrure blanche, portant un bonnet de fourrure blanc. Le traîneau fit deux fois le tour de la place et Kay y accrocha prestement son petit traîneau, et l'accompagna. Il alla, de plus en plus vite, et pénétra dans la rue voisine.
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La Reine des Neiges (ça continue):
Et les petits se tenaient par la main, embrassaient les roses et regardaient le clair soleil de Dieu, lui parlant comme si l'enfant Jésus s'y trouvait.
Kay et Gerda regardaient les bêtes et les oiseaux dans le livre d'images, ce fut alors-5 heures exactement sonnaient au grand clocher de l'église- que Kay dit "Aïe! j'ai reçu une piqûre dans le coeur! et j'ai quelque chose dans l'oeil!"
La petite fille le prit par le cou; il cligna des yeux; non, on ne voyait rien.
"Je crois que c'est parti!" dit-il.
Mais ce n'était pas parti, c'était précisément un de ces grains de verre du miroir éclaté, le miroir du troll, nous nous en souvenons bien, le verre affreux qui rendait petit et laid tout ce qui s'y reflétait de grand et de bon,alors que le mauvais et le minable ressortaient comme il faut. Le pauvre Kay, lui aussi, avait reçu une parcelle en plein coeur. Ce dernier allait bientôt devenir comme un bloc de glace.
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