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Citations sur Contes (104)

― Pourquoi n’avons-nous pas une âme immortelle, nous aussi ? dit tristement la petite sirène. Je donnerais les centaines d’années que j’ai à vivre pour être de la race des humains et pouvoir ensuite gagner le ciel !
―N’y pensez pas, répondit la grand-mère. Nous sommes bien plus heureux ici que les humains au là-haut ! […].
Ne puis-je rien faire pour obtenir une âme immortelle ?
― Non, dit la vielle, il faudrait pour cela qu’un homme tombe amoureux de toi, qu’il t’aime plus que père et mère, S’il te jurait une fidélité éternelle en t’aimant de tout son cœur, alors son âme passerait en toi et tu aurais part au bonheur des hommes.
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La feuille l’emportait de plus en plus loin. Et voilà notre Petite Poucette en voyage. Chemin faisant, un joli papillon blanc qui la trouvait très à son goût vint voltiger autour d’elle et finit par se poser sur la feuille. Poucette était toute joyeuse et contente, car le crapaud ne pouvait plus l’atteindre. Le paysage qui se déroulait devant elle était de toute beauté, et le soleil faisait miroiter l’eau comme de l’or fondu. Elle pris son écharpe, attacha le papillon à un bout et fixa l’autre à la feuille, qui descendit ainsi plus rapidement la rivière.
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L'enfance a pour tout le monde ses moments lumineux, qui par la suite, illuminent toute la vie.
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Kay la regarda, elle était si belle, un visage plus sage, plus ravissant, il ne pouvait l'imaginer, elle n'avait pas l'air d'être de glace, comme le jour où elle était passée devant le fenêtre en lui faisant un signe. A ses yeux, elle était parfaite, il ne ressentait pas de peur, il lui dit qu'il savait compter de tête, même avec des fractions, et qu'il savait la superficie des pays en lieues carrées "et le nombre de leurs habitants", et elle souriait tout le temps. Alors il trouva que ce qu'il savait n'était pas suffisant, et il leva les yeux vers le vaste, vaste espace aérien, et elle s'envola avec lui, s'envola bien haut sur le nuage noir, et la tempête bruissait et rugissait, on aurait dit qu'elle chantait de vieilles chansons.
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La Reine des Neiges

Première histoire : qui parle du miroir et de ses morceaux.

Bon! Commençons. Quand nous serons à la fin de cette histoire, nous en saurons plus que maintenant, car c'était un méchant troll! c'était un des pires, c'était "le Diable"! Un jour, il se trouva de très bonne humeur: il avait fait un miroir ainsi conçu que tout ce qui était bon et beau et s'y reflétait s'y réduisait à presque rien, alors que ce qui était bon à rien et avait mauvais air ressortait. Les paysages les plus charmants y prenaient un air d'épinards cuits et les meilleures personnes devenaient répugnantes, ou bien se présentaient sans ventre, tête en bas. Pour peu que l'on eût une tache de rousseur, on pouvait être sûr qu'elle vous couvrait la bouche et le nez. C'était extrêmement amusant, disait le Diable. Qu'une bonne pensée pieuse saisit une personne, une grimace apparaissait dans le miroir, force était au troll-diable de rire de son ingénieuse trouvaille. Tous ceux qui allaient à l'école des trolls-car il tenait une école pour trolls-racontaient à la ronde qu'un miracle s'était produit.
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[L'empereur] appela alors son chevalier, qui était si distingué que lorsqu'une personne inférieure à lui osait lui adresser la parole ou lui demander quelque chose, il se contentait de répondre : « P ! », et cela ne veut rien dire.
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Bon Dieu ! Pensa-t-il, serais-je vraiment borné ? Il faut que personne ne s’en doute. Serais-je vraiment incapable ? Je n’ose avouer que l’étoffe est invisible pour moi.

Les habits neufs du grand-duc
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- Ces doigts-là étaient-ils nobles de naissance ? demanda le tesson.

- Nobles ! reprit l’aiguille, non, mais vaniteux. Ils étaient cinq frères… et tous étaient nés… doigts ! Ils se tenaient orgueilleusement l’un à côté de l’autre, quoique de différente longueur. Le plus en dehors, le pouce, court et épais, restait à l’écart ; comme il n’avait qu’une articulation, il ne pouvait se courber qu’en un seul endroit ; mais il disait toujours que, si un homme l’avait une fois perdu, il ne serait plus bon pour le service militaire.

« Le second doigt goûtait tantôt des confitures et tantôt de la moutarde ; il montrait le soleil et la lune, et c’était lui qui appuyait sur la plume lorsqu’on voulait écrire.

« Le troisième regardait par-dessus les épaules de tous les autres. Le quatrième portait une ceinture d’or, et le petit dernier ne faisait rien du tout : aussi en était-il extraordinairement fier. On ne trouvait rien chez eux que de la forfanterie, et encore de la forfanterie : aussi je les ai quittés.

La grosse aiguille – page 43
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Ce qui est beau ici sous la mer, ta queue de poisson, là-bas sur la terre sera laid. Ils n'y comprennent rien ; pour être belle il faut se déplacer sur deux supports grossiers qu'ils appellent des jambes !
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L'empereur suivit la procession sous le dais magnifiques et tous les gens qui étaient dans la rue et aux fenêtres s'écriaient : « Mon Dieu, comme les nouveaux habits de l'empereur sont extraordinaires ! Quelle belle traîne il a à son habit ! Comme la coupe en est parfaite ! » Nul ne voudrait qu'on remarque qu'il ne voyait rien, car cela aurait bien sûr voulu dire qu'il était incapable de remplir sa fonction ou qu'il était très stupide. Jamais les habits de l'empereur n'avaient remporté un tel succès.
« Mais voyons, il n'a rien sur lui ! » dit un petit enfant.
« Mon Dieu, écoutez la voix de l'innocent ! » dit le père. Et on se chuchota de l'un à l'autre ce que l'enfant avait dit.
« Mais voyons, il n'a rien sur lui ! » cria finalement tout le peuple. L'empereur sentit son estomac ne nouer, car il lui semblait qu'ils avaient raison, mais il pensa alors : « Il faut que je tienne jusqu'à la fin de la procession ! » Et les chambellans continuèrent à porter la traîne qui n'existait pas.
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