Ce qui donne du sens à nos vies ? En général faire du bien autour de soi : aimer et protéger et embellir les vies de nos proches, des humains, des animaux, de la nature.
Agacements
Parce qu'en fait il est là, le problème : les agacements empêchent la réalité de correspondre exactement à nos attentes.Et au lieu de lâcher nos attentes et de nous adapter à la réalité, on s'en prend à elle, on lui en veut, on s'énerve; et si notre but était de ne pas perdre de temps, on en perd trois fois plus.
cesser d'espérer, non pas pour désespérer, mais pour vivre le présent.
NOSTALGIE
C'est un état d'âme subtil, lié à l'évocation de notre passé, où bonheur et malheur se trouvent harmonieusement mêlés : bonheur d'avoir vécu ce moment, tristesse de le savoir passé.
Pendant longtemps, on a considéré que la nostalgie posait des problèmes, qu'elle était une forme de tristesse et de mélancolie pouvant s'avérer problématique. Les travaux récents tendent à la réhabiliter : en réalité, il semble bien qu'elle appartienne au champ des émotions positives.
Chez la plupart des personnes, elle entraîne par exemple des ressentis et des conséquences agréables, en termes d'humeur (elle mobilise de bons souvenirs), d'image de soi et de sentiment de valeur personnelle (beaucoup de souvenirs nostalgiques concernent des difficultés surmontées).
Elle aide à se sentir moins seul (beaucoup de souvenirs concernent des liens sociaux) et les personnes ayant souvent tendance à la nostalgie se sentent plus reliées aux autres, davantage confiantes dans le soutien qu'elles pourraient en recevoir en cas de coup dur.
La nostalgie joue aussi un rôle important dans le sentiment d'identité personnelle, en établissant une continuité entre passé et présent.
Les recherches contemporaines sur la nostalgie montrent enfin que les souvenirs nostalgiques sont souvent plus réalistes et subtils que les souvenirs "simplement" heureux.
L'important est ce que je FAIS et non ce que je SAIS.
Depuis plus de deux millénaires, en Orient comme en Occident, les sages délivrent aux humains les mêmes messages : pour vivre heureux, il suffit de savourer l'instant présent, rester proche de la nature, respecter les autres humains, mener une vie simple et sobre, être lent à la colère, etc.
C'est tellement évident qu'on parle parfois à propos de ces conseils de "grandes platitudes". Pourtant, toutes plates qu'elles soient, ces recommandations nous parlent : nous savons et sentons bien qu'elles sont justes. Tout le monde écoute les sages, tout le monde admire, tout le monde approuve.
Puis chacun s'éloigne, personne ne se met au boulot, et on continue comme avant. Au mieux, on essaye vaguement, puis on n'insiste pas, parce que c'est plus difficile que prévu, parce qu'on n'obtient pas de résultats instantanés, ou parce que c'est lassant ; et on finit par abandonner. (...)
Bien sûr qu'on sait ! Même un enfant sait ce qui rend heureux et fait la vie belle ! Mais on ne voit pas que la difficulté n'est pas dans le savoir mais dans la mise en application, surtout si elle doit être régulière et prolongée.
On ne voit pas que l'important n'est pas CE QUE JE SAIS,
mais CE QUE JE FAIS.
Prince de Ligne [Charles-Joseph de Ligne, XVIIe siècle]
" Il faut en se réveillant se dire :
1) Puis-je faire plaisir à quelqu'un aujourd'hui ?
2) Comment pourrai-je m'amuser ?
3) Qu'aurai-je à diner ?
4) Pourrai-je voir un homme aimable ou intéressant ?
5) Paraitrai-je tel à Mme ... qui me plait beaucoup ?
6) Lirai-je ou écrirai-je quelque quelque vérité neuve, piquante, utile ou agréable ?
et puis remplir ces six points si l'on peut."
Et ensuite :
"Prendre deux jours par semaine pour faire le bilan de son bonheur. Examinons notre existence. Je me porte fort bien... Je suis riche, je joue un rôle, j'ai de la considération, on m'aime ou l'on m'estime... Sans cette récapitulation, on se blase sur son heureuse condition."
Pour progresser en tant qu’humain, ne te contente pas de lutter contre tes défauts, mais développe aussi tes qualités.
Ce qui est fini est fini. Ne regrette rien, lâche le passé (ne l'oublie pas, mais lâche-le) et avance.
Egoïsme
L'égoïsme ferme la porte au malheur des autres, mais, en faisant cela, il ferme la porte du bonheur...L'égoïsme, c'est vivre dans une maison dont les volets resteraient fermés : nous ne verrons pas la pluie, nous sentirons moins le froid ; mais nous ne pourrons plus admirer le soleil.
Mort
La mort ferme pour toujours les yeux d'une personne et ouvre en grand ceux de toutes les autres, qui sont là, tout autour.
Tous les travaux de psychologie positive nous le rappellent : donner, c'est recevoir.