C'était cette reconnaissance humiliante et clandestine, ou perdre toute filiation avec ce père. En qui je me reconnaissais, et que j'admirais tellement plus que ma mère qui ne parlait que le français, qui avait peur de tout, qui me cantonnait à un univers que je trouvais réduit, pas à mes dimensions. Avec elle il fallait toujours penser les choses à la baisse. Je l'aimais mais ce n'était pas intéressant avec elle. Alors que mon père me passionnait et me delivrerait peut être. Malheureusement avec un prix salé. C'est ça les pervers. Ils présentent des additions salées. Au lieu de me délivrer en fait ça avait donné un tour de clé supplémentaire.
Je me suis rendu compte qu’on n’y arriverait jamais. Et qu’il valait mieux renoncer, sinon j’allais sans arrêt me prendre des portes dans la figure. Même si j’étais sûre qu’on s’aimait
Il passe à côté de la chance de sa vie, jamais plus il ne rencontrera quelqu’un comme toi. Peut-être, je ne sais pas, mais moi, comment je vais faire, moi non plus, je ne rencontrerai plus quelqu’un comme lui
Quand je te regarde, je souffre parce que je sais que je n’ai pas le droit de t’aimer, d’être complètement amoureuse de toi et de me laisser couler. Alors que je suis si bien dans tes bras et que tes yeux me possèdent. tu es comme un grand amour se dérobant sous mes yeux en direct. Qui s’estompe comme quelqu’un de perdu pour toujours. Alors que j’aurais pu t’aimer tellement
C’était un dialogue de deux déprimés qui s’étaient aimés, qui s’étaient aimés, qui s’étaient retrouvés, et qui n’y arrivaient plus
Je t’ai détestée. Je veux arrêter de te détester. J’ai compris que cette colère cachait un chagrin. Que ce chagrin était un chagrin d’amour. Et que… je n’ai pas cessé de t’aimer