Les contes de l'arc-en-ciel

Les Contes de l'Arc-en-Ciel font partie de la série les Contes des deux Comtés et nous projette à la fin d'une période, celle de la guerre du Néant. Après avoir ravagé la Comté de l'Ombre, l'obscure puissance s'attaque à celle des Fins Heureuses, dirigée par Chrysanthème devenue Reine.

Plusieurs phases d'agression prennent place dans le récit. Pour y faire face Chrysanthème devra s'entourer d'alliés, recourant même aux mythes et divinités arméniennes. Espoirs et échecs se succèdent et la tension monte peu à peu.


Comme tous les romans de cette série, les Contes de l'Arc-en-Ciel peuvent se lire seuls, même s'ils arrivent à la fin d'un cycle et qu'ils font appel à des personnages vus par ailleurs dont la fée C.

A savoir tout de même que le pays des deux Comtés est un monde en dehors du nôtre, et que le temps qui s'écoule n'a pas vraiment de cohérence entre les Comtés et la Terre. Ces royaumes sont en partie nourris de notre imaginaire et leur survie est souvent reliée aux « Créateurs ». Les créateurs sont les humains à l'imagination fertile (souvent des enfants), qu'ils soient lecteurs assidus, inventeurs d'histoires ou conteurs, mais aussi, comme vous le découvrirait ici, les dessinateurs.


L'autrice, Pathilia Aprahamian, pose récit après récit les pierres qui serviront dans l'ultime combat. Alice et Anahide sont particulièrement attachantes. Si l'histoire est nettement jeunesse, le récit ne s'attarde pas sur les explications même si vous aurez un aperçu de l'histoire complète du monde en cours de lecture. de part ces raccourcis, je le conseillerai aux lecteurs réguliers, sûrement dès 9 ans.

Des amitiés difficiles et des destructions apportent une touche de tristesse à cette histoire où le Néant cherche à s'imposer. Même aux Pays des Fins Heureuses, tout n'est pas rose et qui sait si, cette fois ci, la fin sera heureuse…


Le texte est agrémenté de quelques illustrations de Niko et j'aime particulièrement celle sur les créatures mythiques arméniennes.
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