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3,17

sur 220 notes
A Venise , il y a 500 ans , lors du carnaval sont morts de manière étrange des personnes importantes sans que les auteurs soient identifiés... de nos jours de nouveaux meurtres ont lieu...On t'ils un lien avec les assasinats perpétrés dans la ville aux canaux légendaires? le héros de ce roman , avec ses proches et amis, est contraint de prendre l'habit de détective pour suivre la piste des criminels ayant formé une coalition de circonstance destinée à détruire l'église catholique jusqu'à sa plus haute autorité.
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Je ne suis pas une fan absolue des romans crypto-historico-complotiste, mais j'aime tout de même, régulièrement, sortir de ma zone de confort et m'attaquer à un récit inhabituel. Dans ces cas, je choisis souvent le titre de façon aléatoire... Là, mon choix a été motivé par la seule évocation de Venise...
C'est un argument léger mais les voies des lecteurs sont impénétrables !
À l'issue de ma lecture, somme toute sympathique, je ne suis toujours pas convertie à ce genre. Mais l'écriture de Metin Arditi est fluide et agréable, intelligente sans être pompeuse. L'histoire, archi classique, ne présente aucune surprise et tous les passages obligés y sont.
« Carnaval noir » a fait son boulot pendant trois heures : me divertir. Mais il sera très vite oublié.
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Vous rêvez de dépaysement ? Vite, suivez-moi !
Enfilez vos masques, prenez une gondole ou un vaporetto et rejoignez-moi sur la Place St-Marc à Venise en plein Carnaval, j'ai un secret à vous dire.
Oh, et puis, venez plutôt à Rome, sur la Place St-Pierre pour saluer le Pape, photographier les gardes suisses et découvrir les splendeurs de la Basilique. C'est là que je vous révèlerai tout.
Vraiment ? Vous préférez la Suisse ? Voulez-vous rencontrer mon ami Benedict dans le Parc des Bastions à Genève pour qu'il vous partage sa passion du latin ? Ou souhaitez-vous rejoindre Blaise dans mon Valais natal pour savourer les vertiges ou les effets bienfaisants des hauts sommets du Val d'Anniviers ?
Ca y est ? Vous avez fait votre choix ?
Eh bien, ce n'est pas tout. Il vous faut maintenant choisir une époque. La fin du Moyen-Âge ou le 21ème siècle ?

Eh oui, c'est tout cela que vous allez retrouver dans Carnaval noir. Et plus encore.

Et moi j'enfile mon masque d'Arlequin-Bouffon souriant pour vous dire ce qui m'a plu dans cette histoire :
Vous l'avez compris, j'ai voyagé. Et en cette période de pandémie, cela m'a fait un bien fou. La photo de couverture est à elle-seule un voyage infini. L'intrigue est venue me chercher, me titiller. Certains personnages sont très attachants. Les lieux y sont magnifiquement décrits (surtout le Valais hihi... Je sais, je suis un peu chauvine.). Et puis la plume de Metin Arditi est belle.

Je change de masque. Je deviens Pantalon-Boudeur déçu. Dans le dernier quart du livre, l'histoire s'emballe, s'emberlificote, devient presque loufoque tant les fils de la trame sont visibles, tant les raccourcis sont grotesques.

Quand des intégristes de tous bords se rencontrent en Italie pendant qu'une femme se bat pour sortir du coma à Genève... Quand un banquier s'accroche à son trône doré dans cette même ville pendant que des marbriers démolissent un mur à la Villa Mille Rose... Quand une journaliste à la beauté inédite tombe amoureuse pendant qu'une prophétie du Moyen-Âge se révèle... Quand un prêtre valaisan gravit en solitaire le Weisshorn pendant qu'un latiniste tente de se réconcilier avec son fils... Moi je suis perdue !!!
Il y a trop d'idées dans cette fin de roman. Trop d'idées pour trop peu de pages. Quel dommage. La fin m'a coupé mon élan élogieux, m'a fait atterrir brutalement. J'ai retrouvé mon quotidien. Adieu masques vénitiens et enquête à la Da Vinci Code.
Je reviendrai toutefois vous lire, Monsieur Arditi car votre écriture est talentueuse.
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Longtemps, je me suis délecté de romans politico-historico-secrets à gogo avec ses grands idéaux, ses combats extrêmes et ses extrémistes combattants. Il faut que je cesse, il est temps.

J'ai avalé les Steve Berry, les Raymond Khoury, les Didier Convard et les Dan Brown avec avidité, et j'ai aimé. Je ne vais pas me désavouer aujourd'hui avec la découverte de ce Metin Arditi, moins gangster que Berry, moins fouillé que Brown, plus psychologique que Khoury et moins mystique que Convard, bien qu'il soit concevable que le mécanisme de ces romans soit récurrent et qu'il me soit difficile de s'en extasier encore.

La recette reste sympathique : Prenez un professeur de latin médiéval, faites-lui découvrir un manuscrit du 16ème siècle à déchiffrer, fouillez les failles de son passé, sa fratrie qui lui pèse, plongez-le dans la Venise actuelle, rajoutez quelques meurtres en lien avec ses recherches, faites revenir une toile de maître perdu depuis cinq siècles, complétez par une solide banque Suisse et une école religieuse extrémiste dirigée par un riche illuminé proche d'une partie de la curie du Pape et c'est la curée. Faites mijoter l'ensemble entre les merveilleuses montagnes du Valais, l'ensorcelante Venise et la fascinante Rome. Parsemez le tout de quelques djihadistes forcenés sans oublier de saupoudrer le mélange d'un soupçon de traitrise et de remord et vous obtiendrez un agréable moment de lecture à la sauce pimentée de délicieux passages. Bien que l'ensemble soit digeste, la finale manque cruellement des épices du suspens ce qui la rend un peu fade.

Avec ce Carnaval Noir, Metin Arditi rassasie ses adeptes de ce genre de nourriture littéraire qui n'est peut-être pas à dévorer avec voracité mais qui peut pallier à une faim certaine d'intrigues historiques si peu authentiques et tellement fictives.




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Roman très riche, où l'on parle d'art, de Venise, des banquiers de Genève, des heures sombres de l'Eglise, des heures sombres et actuelles des islamistes, de la faiblesse humaine.
Encore une fois, apprendre en lisant et en se distrayant, c'est vraiment ce que nous permet Metin Arditi.
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Des personnages parfois attachants s'y retrouvent malmenés par une conjugaison d'événements fatidiques, au fil d'une intrigue plutôt forcée. Ma lecture s'en est ressentie tant les enchaînements et ruptures qui se succédaient, à tous les chapitres, me semblaient changer le sens du récit et du livre.
Cette mosaïque a cependant beaucoup d'intérêt en présentant, grâce à la bibliophilie, une Europe culturelle qui a vécu (à mentionner la Fondation Bodmer et son directeur Nicolas Ducimetière). Je retiens pour ma part la traduction en fin de volume de "La Mort de Cléopâtre" de Horace, avec sa version alternative. Voir la justification par Jean-Yves Maleuvre, au lien ci-dessous :
Lien : https://www.espace-horace.or..
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Une 4ème de couverture alléchante et une lecture décevante.
Une histoire de meurtres ressurgie du XVème, connue sous le nom de carnaval noire, vient percuté le présent de la ville de Venise.
Une société secrète qui veut sauver l'Eglise catholique, tout ça était prometteur et pourtant je n'ai pas accroché. Trop décousu, on passe d'un sujet et d'un personnage à l'autre sans approfondir.
Une vraie déception pour moi.
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Je m'attendais à une enquête plus classique, mais j'ai beaucoup aimé.

Malgré des passages en langues étrangères pour renforcer "l'authenticité" des documents historiques, le livre se lit très bien (et même très vite) car on tourne les pages encore et encore pour savoir si les héros parviendront à déjouer les attentats. Comme l'intrigue s'inscrit dans l'actualité (migrants, peur de la montée de l'islamisme...) aussi bien que dans l'Histoire (opposition entre Rome et Venise, l'omnipotence de l'Église menacée par la Réforme...), on a du mal à faire la part des choses entre réalité et fiction ce qui amplifie le suspense

Le roman m'a un peu rappelé (mais en mieux) Da Vinci Code de Dan Brown avec ses séquences courtes, se changements de point de vue, sa course contre la montre et son mystère historique lié à l'Église...
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Un genre de Da Vinci Code à la sauce Arditi. Dans ce roman captivant, on y parle d'intégrisme catholique, le retour à une nouvelle forme d'Inquisition. Les réfugiés sont ennemis à nos principes selon les personnages du roman.

Un moment de lecture agréable.
Lien : http://clubdelecture.tubize-..
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Une lecture un peu laborieuse : des meurtres à Venise seraient liés à une mystérieuse organisation visant à recadrer l'église catholique et l'empêcher de devenir trop laxiste, ainsi qu'à une série de meurtres ayant eu lieu en 1575 durant un "carnaval noir" à Venise.
Beaucoup de personnages sont présentés mais ils manquent d'épaisseur et je n'ai pas réussi à m'attacher à eux.
Les manipulations visant à purifier l'église m'ont laissée froide et même les références à l'art du 16ème siècle sont plutôt anecdotiques.
Bref à oublier.
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