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sur 220 notes
En 2016, Benedict Hugues, professeur de latin à l'université de Genève, découvre une étrange lettre dissimulée dans un très vieux livre qu'il a acheté par curiosité aux enchères. Mais la découverte de cette lettre a des conséquences inattendues, replongeant la ville de Venise 500 ans en arrière, lors du Carnaval Noir qui avait vu de nombreux meurtres assombrir les fêtes.

J'ai découvert Metin Arditi avec L'Enfant qui mesurait le monde que j'avais adoré Je n'ai pas forcément retrouvé son style dans ce roman, même si son talent de conteur est bien là.

Le Carnaval noir est un livre assez court mais très dense puisqu'il aborde de nombreux sujets. On a un côté historique (ou faussement historique puisque le Carnaval noir n'a jamais eu lieu), le côté ésotérique avec la prophétie du Christ aux douze doigts, artistiques grâce à la peinture, linguistique avec le latin, religieuse ; mais également d'autres aspects plus humains comme la relation parents-enfants, l'amour, l'homosexualité, etc.

Un attentat se prépare donc contre le pape, ce qui est en miroir des événements du XVIe siècle et c'est un prof de latin qui va mener l'enquête. On retrouve un petit côté Da Vinci Code qui ne déplaira pas aux amateurs du genre !

Mon seul gros reproche à ce roman, c'est qu'il est trop court et par là, un peu expéditif. Certes on ne s'ennuie pas, on jongle entre les personnages et les situations, mais ça va parfois trop vite, on n'a pas le temps de s'attacher à un perosnnage et à une situation qu'on passe déjà à la suivante. Ça donne un effet un peu morcelé, avec des peintures assez vives de certaines situations qu'on retient bien même le livre posé, mais qui ne s'emboîtent pas toujours entre elles, donnant l'impression d'une juxtaposition, d'une multitude de sujets que l'auteur voulait inclure dans le roman, à défaut parfois de la trame narrative principale.

J'ai donc passé un bon moment avec ce roman qui nous dépayse, et même s'il y a quelques bémols qui m'ont empêché de l'aimer autant que l'Enfant qui mesurait le monde, j'ai bien apprécié ce roman !

Vous l'avez lu ? Vous pensez le faire ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Pas de chance pour Donatella, son brillant cursus universitaire est brusquement interrompu par un groupe de chanteurs masqués qui la jettent dans les eaux passablement saumâtres d'un canal obscur de Venise après l'avoir mortellement tabassée. Pourquoi tant de Haine ? Apparemment ses recherches autour de certains événements dramatiques dans la cité des Doges en 1575 dérangent un groupe de catholiques extrémistes. Mais diable de quoi ont-ils peur ? Et pourquoi, veulent-ils à tout prix mettre la main sur une lettre découverte par hasard par l'émérite professeur Bénédict, document assez obscur, tout du moins pour le lecteur lambda qui n'y voit ( après traduction du latin) qu'un texte bien banal ? Heureusement Benedict, qui sent bien lui l'intérêt de ce bout de papier, reste total intègre et ne cédera pas le précieux document, même après la mise à sac de son appartement et l'agression subie par sa bonne ( une habituée puisque, autrefois, le père de Bénédict aimait à se réfugier, sans un mot, entre ses fesses), ni l'offre mirifique d'un riche pseudo collectionneur. Très vite on apprendra que les cathos hystériques, en plus de fomenter un attentat contre le pape jugé trop laxiste, faisant pour cela appel à des gars bien motivés, puisque djihadistes patentés et bien contents d'avoir une belle occasion pour aller au paradis, ils craignent que ce document ne révèle leurs agissements (!). S'ensuit une arrivée discontinue de personnages secondaires des plus baroques ( on est à Venise !), une professeure émérite qui drague une commissaire de police, une superbe noire qui rendra dingue le beau Benedict ( évidemment, cinquante ans, toute ses dents, un physique à couper le souffle, ça fait frémir les ovaires des femmes célibataires), un prêtre qui a fait un enfant à une servante, un autre sans doute avec des tendances homosexuelles ...à moins que ce ne soit le chef des cathos fondamentalistes ...au bout d'un moment on se mélange un peu... ( non pas prélat de pédophile, ça aurait fait trop cliché sans doute !). Bref tout ce petit monde se démène dans une intrigue policière déjà beaucoup lu.
Un grosse touche historique tente de donner un côté érudit à la chose mais là, à moins d'avoir une maîtrise sur l'histoire de Venise entre janvier et avril 1765, je vois mal qui peut arriver à se retrouver dans cet entrelacs de textes obscurs qui mêlent peintres de l'époque, papauté, meurtres mystérieux et Coppernic et Galilée ( oui, pas la même époque, mais l'indifférence de l'église pour les travaux pourtant sulfureux du premier eurent une répercussion sur le deuxième). Evidemment, le passé éclairera les enquêteurs du présent ( fortiches les flics italiens, eux ils doivent avoir, au minima, un doctorat sur la confrérie de la scuola grande del San Sepulcro !), avec un rebondissement franchement tiré par les cheveux ( ici, plutôt tiré d'une colonne de marbre...).
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Comme pour le prix des lecteurs du var, je suis aujourd'hui encore jury d'un prix d'une petite commune du var. Donc ça me donne l'occasion de lire et découvrir certains auteurs, certaines nouveautés, certains livres... Cette fois-ci c'est Metin Arditi avec Carnaval noir chez Grasset, qui rentre dans la rentrée littéraire. Donc c'est une bonne découverte voilà mais j'ai eu quelques moments où j'ai été septique. Avant de commencer, je pense pas que je vais vous raconter le livre car le résumé ci-dessus l'explique très bien. Donc tout d'abord, je trouve que l'introduction est trop longue et on peine un peu à se retrouver dans le récit: trop de personnages inconnus et ne servant pas à grand chose s'introduisant koussi-koussa dans l'histoire, qui dit nombreux personnages dit nombreuses histoires autant inutiles que ces derniers donc on s'éloigne du sujet principal et on perd un peu les notions de base de l'histoire... Certaines critiques disent que ce roman est un roman historique... Je ne suis pas d'accord. D'après ce que prétend le résumé du livre, on s'attends à ce qu'on est une alternance entre 1575 et 2016, sauf que malheureusement on ne les a pas. On a des échos de cette époque par mail ou par lettre mais cela n'arrive pas régulièrement dans le récit et puis l'histoire qui se passe en 2016 et celle de 1575 n'ont pas vraiment de rapport toutes les deux... Donc c'est vrai qu'à certains moments de l'histoire on regarde les mouches passer... Ensuite je n'ai pas trouvé le personnage principal soit Bénédict attachant ( sentiment voulu par l'auteur !? ), un peu parfois même inexistant. Ce n'est pas un personnage fort qui se fait remarquer et de plus l'auteur ne fait pas parler son protagoniste à la première personne du singulier (je). Par exemple, le premier personnage que l'on voit au début, qui est une femme, aurait bien remplacé Bénédict sauf que bien-sûr elle est morte vingt pages après ( NO SPOIL C'EST ENONCE DANS LES 20 PREMIERES PAGES). Ensuite l'enquête est un peu comme le personnage : inexistant. Elle met trop de temps à mes yeux à se mettre en place surtout dans ce livre. Malgré ces points négatifs, l'auteur a une écriture plutôt pas mal, une écriture assez simple qui n'endommage pas la compréhension du roman. On aborde des sujets d'actualité comme le djihadisme ou encore les attentats terroristes qui d'ailleurs je trouve très bien évoqués et qui devient un réel point fort de l'histoire. Donc voilà je pense pas m'éterniser trop longtemps sur ce livre. C'est une bonne lecture et une bonne découverte mais je voulais un roman historique et je ne l'ai pas eu.
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Carnaval noir de Metin Arditi , roman d'aventures sur fond de complot historique et religieux dans le style du Nom de la rose d'Umberto Ecco et de DA Vinci code de Dan Brown , un livre qui plaira aux amateurs de romans noirs au parfum d'ésotérisme et d'humanisme.



On retrouve l'érudition de l'auteur, son travail de recherche. En fil d'ariane une sorte de question récurrente. Et si l'histoire n'était qu'un éternel recommencement ?

L'auteur va jouer sur un passé présent, un présent passé, croisant les époques pour mieux éclairer ses propos, à savoir si des événements survenus au XVIème siècle à Venise lors de carnaval noir pouvaient se reproduire à Rome en ce XXIème siècle ?

Une intrigue maitrisée, regroupant procès de Galilée , l'ère Daech, les querelles des suoles de la renaissance et les groupuscules néonazis . L'auteur évoque l'histoire médiévale, l'histoire contemporaine, les religions, les extrémistes religieux, les fanatiques, l'intolérance, les migrants. On y parle de foi, traditions, homosexualité, inceste. Mais l'auteur ne fait jamais preuve de jugement de valeur. Un roman fait de personnages complexes, malheureux le plus souvent, en quête d'absolu

20 février 1575, sang et mort frappent Venise. La ville vit un Carnaval noir. Paolo il Nano, célèbre peintre de la Renaissance et l'évêque Scanziani, procureur du Tribunal du Saint Office, sont assassinés.

12 janvier 2016, Donatella Cortesi, brillante histoirienne dont le travail portait sur le carnaval noir , est jetée dans les eaux glacées de la lagune près de la place Saint-Marc.

Quelques mois après, Bénédict Hugues, professeur de latin à l'Université de Genève, découvre une lettre écrite en 1574 par l'évêque Scanziani.

Juin 2016, Rome. Une série d'attentat se prépare par la branche libyenne de l'Etat islamisque contre le Saint-Siège. Un groupuscule d'Extrème droite de la Curie romaine en est le commanditaire , ils veulent éliminer un pape considéré trop clément aux migrants

Bénédict Hugues mène avec une collègue l'enquête. Mais, tout les ramène à ce fameux carnaval noir de 1575 : pourquoi Paolo il Nano a-t-il été assassiné ? Où se trouve sa pièce phare , le Christ aux douze doigts ? Qui étaient les disciples de la Scuola Grande ? Pourquoi le siège de leur confrérie a-t-il été incendié ?

On baigne dans une atmosphère mystérieuse où tout n'est que scandales et faux-semblants.

Un roman d' actualité. Un roman où la vérité absolue n'existe pas ..
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En ce qui me concerne, j'ai nettement préféré le Turquetto, et le Prince d 'ébène du même auteur que juge supérieur, et, surtout plus abouti au niveau du style, et, dans la construction de l'intrigue, mais, malgré tout, cela se laisse lire tout en étant "emporté" par la quête du/des divers protagonistes imaginé par leur créateur.

Enfin bref, c'est gentillet, et, c'est aussi une "bonne" manière de finir l'été avant la reprise et/ou en ayant repris le chemin du travail sans prise de tête.

A mon avis, Carnaval noir s'apparente plus à un polar dit ésotérique qu'à un roman de littérature générale vu qu'il y a une petite enquête policière, des assassinats. Cette dernière est quelque peu "cucul la praline", simpliste, mais qu'importe. le tout est de lire (avec plaisir, si possible) jusqu'au bout ce roman.

Il est vrai que ce genre de roman - l'ésotérisme - est à la mode en ce moment (idem pour l'alternance passé/présent), et, ils sont tous construit à peu près sur le même schéma, et, il y a peut être une certaine lassitude de ma part, à force d'en avoir lu, mais, je reconnais que le dernier Meten Arditi ne m'a pas déplu, même si il ne me laissera pas un souvenirs impérissable. Il a été vite lu, et, sera vite oublié.
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En janvier 2016, Donatella, une jeune étudiante entreprend des recherches pour sa thèse à la bibliothèque de Venise. En se documentant sur La Scuola Grande del San Sepolcro, elle trouve un lien entre la théorie copernicienne, une peinture de Paolo il Nano et le carnaval noir marqué par la destruction de la Scuola, la mort de Giorgio Benvenuti, son fondateur et la pendaison du Nano. Ces découvertes semblent déranger du monde puisque Donatella est agressée et jetée dans la lagune.

A Genève, Benedict Hugues, professeur spécialisé en langues anciennes trouve une ancienne lettre dans le contre plat d'un livre du XVIe siècle qu'il vient d'acquérir chez Christie's.

Ce message confidentiel de l'évêque Scanziani au cardinal Valsangiacomo évoque une rumeur dangereuse émise par la Scuola au sujet d'un Christ difforme pourvu de douze doigts.

D'autre part, nous découvrons une congrégation d'extrême-droite dirigée par Zaccaria et Bartolomeo, islamophobe et homophobe à l'étrange difformité rappelant la peinture du Nano. Cette congrégation de la Curie avec l'aide de kamikazes terroristes prépare un attentat contre le Pape, jugé trop bienveillant.

Benedict utilise toutes ses relations pour tenter de comprendre les messages du passé et les agressions actuelles.

Dans ce grand roman d'aventure, il faut s'accrocher pour suivre la masse d'information. Chaque personnage est bien ancré, nous découvrons chaque fois des parcelles de leur vie privée. La construction est maîtrisée et ce n'est pas une mince affaire pour mêler deux séries d'évènements distants de cinq siècles et tant de personnages, chacun soumis à ses propres démons.

Toutefois, cela reste pour moi un roman d'aventures dans le style du Nom de la rose d'Umberto Ecco ( ce qui est une très bonne référence). Je n'ai pas retrouvé cette finesse d'analyse appréciée dans Prince d'orchestre. Carnaval noir plaira davantage aux passionnés de romans noirs.

Un bon moment de lecture mais pas un roman mémorable pour moi.
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Il est temps d'attaquer la rentrée littéraire ! Jai eu la chance de lire ce roman avant sa parution le 16 aout 2018. Merci aux éditions Grasset et à NetGalley.



Je connaissais l'auteur à travers la lecture de "L'enfant qui mesurait le monde" qui avait été presque un coup de coeur. Dans "Carnaval Noir" je le découvre complétement autrement.

Ce roman est si riche, mêle de nombreux éléments, personnages, époques, et actualités qu'il n'est pas aisé à chroniquer. Il n'a pas toujours été facile non plus à lire. La première partie surtout est très riche mais un peu floue. On croule sous toutes les informations, les nombreux personnages dont les noms ont des consonances similaires. Mais il faut persévérer car la seconde moitié du roman tisse les liens qui nous manquaient et là, on peut enfin savourer !

Tout de même, il fallait y penser. Mélanger religion - christianisme conservateur et islamisme - , érudition - latin et histoire de l'art -,  actualités - actuelles avec les attentats et antiques avec le mystérieux Carnaval noir et ses meurtres à répétition, ainsi qu'une prophétie vieille de 5 siècles -, avec pour décor Venise et l'italien et au milieu de tout ce beau monde : la révolution copernicienne. Vous avez du mal à faire le lien ? C'est bien normal. Mais le roman est placé sous cette question : "Et si le mystère du Carnaval noir et celui de la "non-révolution" copernicienne étaient liés ?". Cela guidera l'intrigue pendant tout le roman.

Alors, selon les pages, vous pourrez en apprendre plus sur la reliure des manuscrits anciens, ou bien découvrir une congrégation qui fait froid dans le dos, ou les dessous de l'Eglise, perdre un peu de votre morale, vous vous retrouvez dans de douloureuses histoires de famille. Dans le présent ou dans le passé, vous ferez des aller-retour, entre Venise et Genève, d'un personnage à l'autre. Ce roman est riche d'une grande maitrise de la Renaissance italienne, et c'est avec plaisir que l'on joue avec ce décor. le monde d'hier recèle les clés des mystères d'aujourd'hui.

Très original, ce roman nous enseigne à la fois la sombre époque qu'ont connu les pontifes, et nous invite à réfléchir sur notre triste guerre spirituelle. Ludique, érudit et dynamique. Sous des airs d'enquête policière, ce roman soulève plein de questions actuelles. À vous de les saisir au fil des pages !
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Delendi sint haeretici . Que les hérétiques soient éliminés.

Si vous aimez les thrillers sur fond de conjuration historique et religieuse, ce livre est fait pour vous ...et pas trop pour moi qui me suis passablement endormie sur une trame narrative convenue et déjà très exploitée.

Jihad, fondamentalisme chrétien, société secrète de la Renaissance, prophétie d'un autre âge, sur enquête de grimoire à déchiffrer...
Avec deux faits divers meurtriers au-delà des siècles, Metin Arditi fait une petite cuisine historico-policière religieuse qui se lit aisément mais ne renouvelle pas vraiment le genre. le roman fait de l'oeil à l'ésotérisme, aux complots spirituels, à nos guerres de religion contemporaines avec un petit vernis d'érudition en langue morte.

Le doigt est mis sur l'incapacité d'ouverture à la modernité et à l'accueil de l'étranger, en résonance avec notre époque de conflits terroristes, décalant le curseur vers le fanatisme chrétien.

La thématique est connue mais aurait pu être haletante, car la narration est efficace. Néanmoins, ça ronronne gentiment en dépit d'une facette culturelle intéressante. On n'évite pas quelques clichés amoureux ou sociaux, quelques personnages peu travaillés.

Un roman d'aventure qui s'oubliera vite pour ma part.
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Italie, 1575. Des crimes sont commis pendant le Carnaval, par une société secrète qui tue au nom de la foi la plus pure.

Italie, 2016. L'histoire se répéterait-elle ?

Une course contre la montre s'engage alors, le récit devient haletant, nous entraînant sur deux temporalités. de fanatisme religieux, en découverte artistique, d'enquête policière en un jeu de pistes, les sujets sont nombreux et les parallèles avec notre société actuelle le sont tout autant.

Roman historique, réflexion contemporaine sur Daech, découvertes artistiques, ce roman est aux confins de plusieurs genres et exploite avec une grande habileté les ressorts propres à chacun sans tomber dans ses écueils.

Carnaval Noir est un thriller historique et artistique, empreint d'une bonne dose de suspense et de recherches ésotériques.

Je remercie vivement la maison d'édition pour l'envoi de ce livre.
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Les mêmes faits ayant à peu près les mêmes causes peuvent ils se reproduire à 5 siècles d'intervalle ?
C'est la question posée par M.Arditi. En 1575 à Venise lors du Carnaval, ont lieu plusieurs meurtres. En 2016, les faits se reproduisent, avec comme même centre d'intérêt La Curie romaine.Au XVIe siècle, la révolution copernicienne mettait l'Église en danger, maintenant sont en cause les vagues d'immigration musulmanes .Ceci vu par une sorte de secte
intégriste catholique batardée de Daësh qu'effraie le pape actuel, pro-migrants si j'ose dire.
C'est grâce à un universitaire latiniste réputé qu'une cabale sanglante sera évitée.
Viennent se greffer sur ce roman survolté de nombreuses questions , foi, traditions, homosexualité, inceste, et j'en passe ; la lecture de ce livre où tout galope vous fait perdre le souffle, c'est de l'Histoire, du roman ,un polar, de beaux extraits en latin(sortez vos vieux Gaffiot), bref une belle lecture, au bémol près que je n'ai pas vraiment reconnu le M.Arditi habituel, un peu comme s'il avait pris des vacances, très belles d'ailleurs !
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