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sur 833 notes
Le Turquetto est un roman très bien écrit, passionnant et palpitant. Il raconte la vie d'un peintre juif, au talent incontestable, qui le mènera loin et le rendra très célèbre.

Si le commencement de l'histoire est assez commun, j'avoue m'être laissée complètement embarquée dans cette aventure artistique,historique et religieuse. Les rebondissements tiennent en haleine, l'écriture nous laisse aisément imaginer les oeuvres d'art, les personnages sont intéressants et les anecdotes décrites avec profondeur.
Le tout forme comme un conte moral, où le pouvoir bataille avec la religion, où la frontière entre art et hérésie est mince, où les destins se croisent avec une humanité touchante.

Au final, cet ouvrage mérite toute votre attention ! À lire absolument.
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Un très bon roman d'évasion.
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Un roman historique sur l'art et la tolérance. le Turquetto rassemble en lui les valeurs des 3 religions monothéistes. C'est ce qui fera sa grandeur et ce qui le perdra. L'art comme langage universel face au fanatisme et à la bêtise, voilà ce que propose le Turquetto sans jamais oublier ses racines.
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Elie est un jeune garçon qui vit à Constantinople avec son prèe qui a été obligé de quitter l'Espagne qui persécute les juifs. Obsédé par le dessin, Elie voudrait devenir peintre mais sa religion interdit toute représentation du réel. A la mort de son père, il s'enfuit, prend un bateau pour Venise, où, se faisant passer pour un grec, il étudie le dessin auprès de Titien avant de devenir le plus grand peintre de son époque. Mais 'est sans compter sur l'Inquisition qui découvre sa supercherie et le condamne comme hérétique. Un magnifique roman historique. L'auteur tisse une grande complicité avec son héros, un livre que le lecteur a du mal à lâcher.
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Superbe livre très bien écrit. L'époque est évoquée de manière brutale mais certainement réaliste. Certains personnages très humains m'ont touchée. J'apprécie les livres sur cette époque (XVIe siècle) et en particulier sur un sujet qui touche l'art. Très bien documenté.
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Le maître savait décrire les passions et les émotions comme personne. Il ne les apaisait pas. Il les exacerbait. C'était la peinture des passions faite par un homme capable de les dominer. La peinture d'un homme sans faille. Fort et sûr de lui. le maître était une forteresse.
Elie cherchait autre chose. Une peinture qui accueille et rassure.Metin Arditi raconte dans ce livre l'histoire d'un turc, juif ottoman, qui va s'exiler en Italie, pour parfaire son talent dans les ateliers du Titien, au service de l'Eglise catholique. Il va y réaliser une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Possédant à la perfection la précision du disegno (des peintres de l'école florentine) et la science du colorito (des peintres vénitiens) le Turquetto va nous transporter dans un monde merveilleux, racontée dans un texte beau et accessible. Metin Arditi nous offre ici un livre qu'une histoire d'amour va rendre passionnant, dans toutes les nuances du mot. le succès rencontré par ce roman est une raison supplémentaire pour vous de le lire. Il vous enrichira, c'est certain.

Ecrivain, homme d'affaires et mécène passionné de musique, Metin Arditi nait en Turquie pour arriver en Suisse alors qu'il est encore enfant. Après des études de génie atomique à l'Ecole polytechnique de Lausanne, il dirige l'orchestre de suisse romande, et a obtenu plusieurs prix pour ses romans.
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Nous passons de Constantinople à Venise, du Grand Bazar, aux ateliers vénitiens, et nous suivons ce personnage attachant dans son ascension d'abord, puis dans sa chute.
De quoi découvrir une autre Venise, entre rivalités, conquête du pouvoir, et surtout statut des Juifs et inquisition. [...]
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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J'ai été plongé dans l'histoire. J'avais l'impression de voir les tableaux qu'il peignait, de me balader dans les rues avec le Turquetto. Je le conseille. Très beau livre.
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L'Art est un révélateur. Il rend visible l'invisible. Une fois de plus, j'en ai eu la preuve à travers ce roman, consacré à la peinture vénitienne de la fin du XVIe siècle. Prenant comme point de référence, une constatation scientifique au sujet d'un portrait du Titien, Metin Arditti recrée le parcours d'un juif naturellement doué pour le dessin, devenu le plus grand peintre de Venise, en se faisant passer pour un chrétien grec. Et donc, loin des clichés historiques, nous retrouvons ce monde fait d'apprentis, de maîtres, de commanditaires et d'esthètes. Un monde d'ambitions, de déceptions et de frustrations. Mais parfois, également de respect, d'amour et d'amitié.
Ce n'est pas pour rien que les premières victimes de tout pouvoir totalitaire sont toujours des intellectuels et des artistes… Ils font réfléchir en renvoyant à la société sa propre image : parfois complaisante, souvent critique, voire déformée. le rôle de l'artiste est donc non pas de servir la soupe au public mais bien de lui secouer les neurones. Ainsi la technique du Turquetto s'est-elle mise au service de l'Église et de la noblesse pendant des décennies, mais quand un certain événement se produit, elle devient son arme pour « tuer » son ennemi.
Le tout se double d'une réflexion sur le rapport des trois religions du Livre avec l'image, toujours conflictuelle.
Enfin, la série de portraits typés où les humbles ont une grandeur d'âme perdue par les nantis, est assez jouissive…
Par contre, l'historien d'art (désolé, déformation professionnelle) a fortement réagi en lisant (page 144) que « le plafond était orné d'une fresque immense qu'avait peinte Tiepolo ». Ce chapitre se déroule à « Venise juin 1576 » (page 141). Or, Giambattista Tiepolo, le peintre rococo, est né à Venise, le 5 mars 1696. Donc le lieu est bien exact ; par contre, l'époque est complètement erronée. Mais à part cet anachronisme pictural, ce roman est une excellente introduction à des lectures plus sérieuses sur le Titien, le Tintoret ou Véronèse.
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« Se pourrait-il qu'un tableau célèbre soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres De La Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Metin Arditi s'est intéressé à ce personnage… »
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