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3,98

sur 833 notes
Je n'ai pas apprécié ce livre. le fond de l'histoire semblait prometteur mais la vie des protagonistes ne m'a pas transportée, je suis sincèrement déçue.
Je l'ai lu sans aucun plaisir, je ne réitérerai pas avec un autre livre de l'auteur. J'espère que vous n'aurez pas ce sentiment, il s'agit de mon opinion personnel.
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J'ai beaucoup aimé
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Enfin un bon roman ! un vrai plaisir de lecture grâce à une histoire intéressante servie par une très belle écriture. Ce roman s'appuie sur la découverte d'une aberration chromatique dans la signature d'un Titien pour imaginer la vie d'un peintre vénitien du XVIe...
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Metin Arditi décrit le destin tourmenté d'un peintre de génie, les coutumes du 1 5ème siécle à Constantinople et Venise, le ghetto des Juifs considérés comme une caste inférieure, Intéressant de ce point de vue, mais l'écriture ne m'a pas convaincue ni emballée.
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Une très légère anomalie aurait été décelée récemment dans la signature d'un tableau attribué jusqu'ici à Titien. Selon les experts, il y aurait en effet une différence chromatique entre le “T” initial et le reste de la signature composée par les lettres “icianus” apposée au bas de la toile L'Homme au gant. (Remarquez, en vérifiant sur une image haute résolution, j'ai eu du mal à localiser la position exacte de la signature sur cette toile, incidemment voisine de la Joconde au Louvre, alors, vous imaginez, les légères variations chromatiques…). Quoiqu'il en soit, l'analyse spectrométrique effectuée en 2001 semble confirmer cette observation:

(…) Tout porte à penser que la signature a été apposée en deux temps, par deux mains différentes, et dans deux ateliers distincts.
du fait de la chronologie (le ‘T' a selon toute logique été peint en premier, dans l'atelier de l'auteur), on peut émettre l'hypothèse que le tableau n'est pas de la main de Titien. (p. 12)

Fin de l'histoire? Non, ce n'est que le début. Metin Adriti, s'appuyant sur ce prétexte, nous propose une interprétation romanesque selon laquelle ce tableau serait le seul survivant de la production d'un maître inconnu: Élie, fils d'un marchand d'esclave juif, alias “Petit Rat”, ou Ilias Troyanos, dit “le Turquetto”. Ce faisant, il a utilisé toute la liberté dont un écrivain peut se réclamer. D'abord, en fixant le décor. Pourquoi pas Constantinople? Carrefour bouillonnant de toutes les civilisations, l'ancienne Cité permettra en effet au jeune peintre de cotoyer les cultures musulmanes et chrétiennes. Si, de la première il apprendra à maîtriser l'art du trait décoratif, c'est vers la seconde qu'il se sentira appelé dans la mesure où il pourra y satisfaire sa passion pour la représentation de sujets, ce que n'admettent ni la religion juive, ni la musulmane.

À la mort de son père, Élie mettra le cap au Nord-Ouest et s'établira à Venise, cachant ses origines juives sous l'identité du peintre grec Ilias Troianos. Il y demeurera plus de quarante ans, d'abord à titre d'apprenti du Titien, puis à son propre compte, engageant lui-même plusieurs assistants pour réaliser ses tableaux de plus grands formats. Son projet le plus ambitieux lui sera commandé par Filippo Cuneo, maître de la confrérie de Sant'Antonio. Il s'agit d'une cène de 70 mètres carrés destinée à accroître la notoriété de son commanditaire. le Turquetto mettra près de deux ans à la peindre mais le dévoilement public de l'oeuvre créera un tel scandale qu'il lui vaudra la prison. L'art était décidément un sport extrême au temps de la Sainte inquisition.

Ses origines juives une fois établies, les toiles du maître ne seront plus bonnes que pour l'autodafé. Une seule échappera ainsi au carnage puisqu'elle sera endossée en quelque sorte par un autre artiste. D'où la supercherie dont il était question plus haut.

Avec ce roman, Metin Arditi brosse (c'est le cas de le dire) un tableau convainquant d'une période marquée par l'intolérance et le fanatisme.
Lien : http://plaisirsdemodes.com/l..
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L'histoire de ce roman se déroule à Constantinople et Venise. Arditi prend prétexte d'un tableau du Titien dont la signature présente une anomalie pour nous faire découvrir la vie d'un disciple de ce peintre que l'on surnommera le Turquetto, Ce livre présente
l'intérêt de nous faire découvrir la cohabitation entre le monde musulman et juif puis chrétien et juif. Les descriptions sont très vivantes. Il nous fait vivre un grand moment de la peinture on découvre également l'importance de l'Eglise dans la vie politique de l'époque.
Roman très vivant. L'ouvrage est couronné par le prix Jean-Giono, qui « distingue un ouvrage de langue française faisant une large place à l'imagination », G.B.
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Pour les amateurs de peinture vénitienne et ceux qui préfèrent comme moi le colorito au disegno. A partir du portrait de L'Homme au gant du Titien, Metin Arditi tire un récit très réussi.
Juste un bémol : un plafond décoré d'une peinture de Tiepolo ? au 16ème siècle ?
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Metin Arditi ponctue son récit de locutions étrangères (arabes, turques, castillanes, latines, grecques, en hébreu, italiennes) qui m'ont transportée avec régal dans les cités Tour de Babel de Venise et Constantinople du seizième siècle.
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Outre la curiosité qu'il fait naître dès les premières pages en entourant son personnage central d'une note de mystère, Metin Arditi nous présente au fil du récit une galerie de tableaux qui souffrent la comparaison avec ceux des maîtres italiens. Chaque lieu traversé, chaque personnage croisé par le héros donne lieu à des passages d'une très grande beauté.

Comment vivre sa passion pour l'art lorsque l'on est né au XVIème siècle et que deux religions vous l'interdisent formellement ? Je parie que ce n'est pas la question que vous vous posez chaque matin en vous taillant la moustache.
En traçant le destin d'un artiste fictif, Metin Arditi évoque dans ce roman les rapports qu'entretiennent art et pouvoir, au XVIème siècle comme à notre époque.
Lien : http://prixvirilo.com/2011/1..
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Un livre qui nous fait voyager dans le temps et autour de la Méditerranée. Avec une plume très fine et entraînante, l'auteur amplifie le mystère du tableau "L'Homme au Gant", et nous invite à vivre une épopée avec lui... On aurait envie que tout cela soit vrai !
Ayant une connaissance très limitée de l'époque à laquelle se déroule le récit, j'étais très heureuse d'être plongée dans cette période de l'histoire de l'art.
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