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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est une de mes lectures de chevet quand je ne suis pas très en forme, quelle que soit sa forme d'ailleurs : manga, anime, film ou light novel avec ce premier tome.

Le récit se situe dans le Japon actuel, mais soumis depuis 20 ans à une censure étatique. Les seuls organismes qui peuvent résister à cette censure sont les bibliothèques, gérées par les administrations locales et régionales et qui ont un droit légal de proposer tous les livres à la lecture. Les deux organismes se livrent des batailles pour confisquer ou sauvegarder les livres et les bibliothécaires ont mis en place un corps de combattant pour protéger les livres de la censure.

Iju, notre héroïne appartient à ce corps des bibliothécaires et l'auteur nous montre son incorporation et ses premiers pas dans ce monde tout nouveau. Elle a un caractère entier, est assez naïve et peu attentive en cours, préférant se concentrer sur les prouesses physiques : en un mot attachante.

Le stratagème est efficace pour nous apprendre les rouages de ce monde pas si différent du nôtre et on suit avec plaisir l'apprentissage d'Iku au côté de ses nouveaux compagnons (sa collègue / amie, ses collègues et ses supérieurs). Des aventures, de la romance et des amitiés, on ne s'ennuie pas et on ne se prend pas la tête.
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Ce premier tome narrant un Japon sous le joug d'une censure sévère imposant une force armée aux bibliothèques promet de grandes choses. On fait connaissances avec les personnages principaux, dont les caractères sont assez simples, souvent réduits à un simple trait les définissant. Si l'héroïne n'est guère attachante au début, du fait de ses réactions souvent improbables, on se laisse malgré tout entrainer dans l'histoire, récit politique et plus complexe qu'il n'y parait. L'écriture est fluide, les péripéties s'enchaînent bien, et même si les intrigues amoureuses se devinent déjà, l'ensemble est plaisant à lire !
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Pour la petite histoire, j'ai découvert ce livre après avoir vu l'adaptation cinématographique du même nom. Ayant beaucoup aimé le film, je me suis renseignée sur le sujet et j'ai vu qu'il était tiré d'une saga (tétralogie), qui plus est éditée en France ! Je me suis tout de suite procuré le premier tome, que j'ai lu assez rapidement.

Tout d'abord, il faut bien préciser que j'adore l'histoire. C'est une dystopie qui se déroule dans notre monde, en 2019, au Japon, une trentaine d'années après le vote d'une loi pour « l'amélioration des média ». Si ce principe part d'un bon sentiment, l'application de la loi dérive brusquement vers la censure : un comité liste les livres qu'il juge dangereux ou mauvais pour les lecteurs et un commando militaire, affilié à l'État, se doit alors d'en faire disparaître les exemplaires. Une organisation adverse, le Corps des bibliothécaires, fait son apparition pour contrer cette loi qui nie le droit à une liberté de culture. Dans le souci de contenter tout le monde et de préserver le calme, le gouvernement lui permet de se saisir des livres censurés afin de les stocker avant que le commando ne les détruise. Toutefois, de nombreux conflits opposent ces deux organisations, qui ont besoin de toujours plus de soldats. Nous suivons donc l'héroïne Iku Kasahara qui intègre le Corps des bibliothécaires et se retrouve alors mêlée à ces guerres intestines.
Ce que j'aime beaucoup dans l'histoire, c'est qu'elle est probable ; rien ne nous éloigne véritablement de notre quotidien (on est bien loin des dystopies post-apocalyptiques). de plus, le message est saisissant : on a déjà connu la dérive de la censure, et peu s'en faudrait pour qu'elle réapparaisse. le gouvernement autorise, certes, deux organisations opposées afin de ne pas froisser une partie de l'opinion publique mais les politiciens corrompus font tout pour mettre à mal le Corps des bibliothécaires qui les gêne terriblement. Derrière cette fiction qui peut paraître un peu légère (il y a une bonne dose d'humour), se cache donc une satire acerbe sur le pouvoir et une ode à la liberté d'expression. de plus, les personnages sont attachants, ne manquent pas de caractère et l'univers est bien construit (jusqu'au détail des différents grades militaires qui sont répertoriés à la fin du livre). La seule chose qui me rebute et pour laquelle je ne mets que quatre étoiles, c'est l'écriture. Je ne sais pas si ça vient de la traduction, mais le style est très simple, sans grande originalité. le vocabulaire est parfois même un peu trop familier (ce qui provient peut-être du contexte militaire) et les actions et les descriptions sont si brèves et se résolvent si vite que j'ai eu du mal à me les représenter. Je trouve ça dommage car cette histoire a un grand potentiel, notamment auprès des amateurs de light novels et de dystopies. Il n'est malheureusement pas très connu, mais vaut pourtant le détour !
Pour ceux qui seraient plus tentés par d'autres formats, sachez que l'histoire a été adaptée en série animée, en manga, et plus récemment en film (le deuxième opus sort en octobre au Japon).
Lien : https://leslecturesdevaletas..
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Iku Kasahara vit dans un Japon du futur proche où la censure des médias, des livres, etc. est de plus en plus sévère. Seule les bibliothèques, lieux publics de culture pour tous, ne sont pas sous le coup de cette censure. Cependant, cela demande une résistance farouche de leur part, raison pour laquelle a été créé un personnel militaire visant à les protéger. Notre héroïne vient tout juste de trouver sa place parmi eux, après l'avoir voulu depuis des années... et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne s'ennuie pas ! Car malgré ses capacités physiques exceptionnelles, la tête ne suit pas toujours... On se retrouve donc embarqué dans ses aventures !

Ce livre m'a été prêté par une amie et en dehors du titre pour m'aider, je ne savais pas du tout ce que ce serait.
Et j'ai sincèrement bien accroché.
Le contexte de l'histoire est original (des soldats protégeant des bibliothèques) sur un thème bien connu et qui me tient à coeur (la censure).

La seule chose qui me perturbe un peu, c'est que l'auteur est un écrivain japonais et donc cela se ressent dans la traduction et le style, mais ça fait aussi partie du charme. Y compris la romance innocente et naïve qui naît entre Iku et son instructeur Dojo.

Ce n'est pas un livre qui prend aux tripes mais qui se laisse lire plaisamment.
Et ma note serait plutôt 3,5/5.
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Il ne fait aucun doute que le roman est bien plus intéressant que le manga.

Les personnages ont tous leur propre personnalité et si Iku est le personnage principal, on suit avec plus ou moins d'attention le quotidien des autres. D'ailleurs autre véritable différence, dans le manga les héros sont Iku et Dojo, ils sont toujours mis en avant, de préférence ensemble et ils résolvent toutes les solutions. Mais dans le roman, l'un peut avoir un trait de génie sans l'autre et les personnages secondaires dénouent aussi certaines situations.
Lien : http://histoire-de-lectures...
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