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Maintenant c'est confirmé, la collection Exprim des éditions Sarbacane ne contient que des livres forts, où le lecteur ne sort jamais totalement indemne au terme de sa lecture.

Un étrange ravisseur, un certain Pigment, s'introduit dans une école maternelle une mitraillette à la main. Il prend en otage la classe de grande section, qui contient la maîtresse et les nombreux enfants. Que veut ce mystérieux ravisseur ? Muet tout au long de sa prise d'otage, il va néanmoins laisser révéler à la maîtresse qu'une ceinture d'explosifs lui entourent la taille. A partir de ce moment-là, le temps est mis en parenthèses. L'homme armé et la maîtresse vont se souvenirs de moments pas très gais qu'ils ont vécus tout au long de leur vie. La jeune Manon, que tous surnomment "l'assistante", va essayer de canaliser ses camarades pour tenter de les apaiser pendant tout le temps que dure la prise d'otages...

Ce roman est vraiment très original. Il se déroule tantôt dans le présent, avec les heures et les minutes affichées en gras (ressemblant à une sorte de chronomètre) et le point de vue et/ou les pensées des différents protagonistes. Puis certaines parties sont essentiellement des souvenirs d'enfance des personnages, des moments particulièrement difficiles qu'ils ont du vivre.
J'ai beaucoup apprécié les poèmes/chansons que le ravisseur a écrit avant de commettre cette acte désespéré de prise d'otage. Sa douleur est perceptible à travers ses écrits, il ne parle pas beaucoup, mais cette façon d'étaler les mots sur le papier lui permet de se libérer, de s'exprimer, tantôt sa rage et sa colère, tantôt son désespoir et sa lassitude.

En toute honnêteté, je n'ai pas vraiment accroché aux personnages. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne m'ont pas touchés !
Je vais commencer par la jeune Manon, qui fait preuve d'une grande clairvoyance face à la scène qui est en train de se dérouler. Sa maturité et son intelligence lui permettent d'aider les autres, qui ont pourtant le même âge qu'elle. Tout au long de la prise d'otage, elle a essayé de comprendre l'acte désespéré qui a mené l'homme a entrer dans leur classe une arme à la main...
L'homme à la mitraillette, Pigment (un surnom qu'on lui a donné), est un être renié de tous, qui ne parle que très peu (quand c'est vraiment utile), il est très mystérieux et fort étrange. J'ai maintes fois essayé de me l'imaginer, de le reconstituer, mais en vain... Il est vraiment très renfermé sur lui-même. Je ne sais d'ailleurs que dire sur lui, tant son attitude, son caractère et sa personnalité m'ont parus abstraites. Néanmoins il fait preuve d'un sang-froid inimitable face à ce qu'il est en train de faire, il ne se démonte pas à la vue des pleurs des enfants. Il m'a fait un peu pitié. Mais je dois avouer qu'une fois que nous avons pris connaissance de son histoire, il a un côté touchant et émouvant qui ressort.
La maîtresse est elle aussi plutôt mystérieuse. Les quelques souvenirs de son enfance m'ont donnés très envie de la découvrir davantage, dommage que la description de sa vie n'ait pas été plus approfondie.

Au vue des nombreux films qui traitent de prises d'otages dans différents lieux, j'en attendais beaucoup de ce roman. Au départ, j'avais plutôt peur d'être déçue par ma lecture, mais au contraire, je me suis régalé !
Il y a une ambiance plutôt oppressante tout au long du livre. On attend avec impatience de découvrir le dénouement, de savoir si l'agresseur va tuer, s'il va se faire exploser, ou s'il va se rendre... La tension est palpable tout au long du livre, et elle est également renforcée par l'heure qui est affichée à chaque changement de "narration de personnages". le lecteur est tenu en haleine...

Même si ce roman n'est pas très dynamique, l'histoire est vraiment touchante. On peut notamment découvrir le "pourquoi" qui mène à de tels actes.
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La peau d'un autre est un roman de Philippe Arnaud, publié par les Editions Sarbacane dans leur collection X'prime. En vente à 15,50€, cette lecture m'a laissé très perplexe et il m'a fallu une seconde lecture ainsi qu'un moment de repos pour pouvoir écrire cette chronique.

Ce roman est un thriller dramatique. On suit une prise d'otage dans une école maternelle. Jusque-là, tout paraît anodin. Seulement, ce n'est pas si simple que ça. Derrière cette histoire de prise d'otage, l'auteur nous dresse un message sur la différence, sur les méchants et les gentils. Pendant le roman, nous suivons les pensées du « méchant ». Mais ce « Méchant » est-il vraiment un méchant ?

Plusieurs mois après cette seconde lecture, je peux vous dire que je garde encore un souvenir très précis de ce livre, notamment de la fin. Lors de ma première lecture, j'étais ressortie de ce livre perplexe et mitigée car on manquait d'explication. Cependant, je sentais bien que je passais à côté de quelque-chose. Ma seconde lecture m'a un peu plus éclairé mais je reste toujours perplexe et marquée par cette lecture.

En conclusion :

Un livre étrange, qui nous marque et qui fait passer un message. Alors qu'on croyait avoir un thriller « banal », on se retrouve avec une histoire étrange, dérangeante et bouleversante. Je ne regrette pas du tout d'avoir lu ce livre.
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Je viens de me prendre une énorme claque! Cette histoire est poignante, bouleversante et émouvante. Tout se déroule dans un "huis-clos" insoutenable. L'histoire est relatée par le preneur d'otage, Anna (l'institutrice) et Manon (une des petites élèves). J'ai été touchée par l'histoire du preneur d'otage (je ne vous donne pas son surnom volontairement) qui est rejeté par son peuple car il n'est pas noir et rejeté par les autres, lorsqu'il arrive en France. Je pense qu'il est Albinos même si ce n'est pas précisé dans le livre. Il est un grand poète, on retrouve quelques-uns de ses poèmes au cours de l'histoire et ils sont bouleversants! Quant à Anna, elle a aussi souffert du manque d'amour de sa mère. Ils vont "vivre" ensemble de très longues heures enfermés dans cette classe, sans un mot de la part du ravisseur, mais les regards en disent très longs sur la souffrance. La fin m'a laissé sans voix tant j'ai été choquée. Une magnifique histoire, merci à l'auteur, Philippe Arnaud pour cette merveille!
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J'ai aimé l'originalité de ce roman. Nous ne sommes pas face à une véritable intrigue, mais à un huis-clos, que nous observons à travers trois paires d'yeux. Cette idée de raconter une prise d'otages m'a plu, d'autant plus que nous n'avons pas ici un point de vue extérieur, journaliste, mais un triple point de vue « de l'intérieur », entrecoupé de souvenirs. J'ai aimé la différence des approches entre le forcené, l'institutrice et la petite fille. Il y a beaucoup de tension, et bien que l'action ne soit pas au rendez-vous, on ne s'ennuie pas un instant.

Au fil des souvenirs du narrateur, du forcené, nous comprenons peu à peu comment il en est arrivé là. La difficulté d'être blanc à l'extrême dans une Afrique imprégnée de superstitions et terrorisée par des milices. La difficulté d'être immigré en France, où certains tentent de profiter de sa position de faiblesse. La peur des autres, parce qu'il n'est pas seulement blanc, il est pâle à faire peur (sans doute albinos, même si ce n'est jamais mentionné). Ce roman tourne ainsi autour de la cruauté dont sont capables les humains vis-à-vis de leurs semblables, s'ils ont le malheur d'être différents.

Le personnage que nous suivons le plus en celui du forcené. Nous ne connaissons pas son nom, juste un surnom (dont je vous laisse la surprise). En revanche, il nous emmène dans son enfance, et contre toute attente on se range assez vite de son côté. Il a souffert, et il a eu peu de chances de pouvoir mener une vie « normale », paisible. Il y a eu cette fille, à qui il n'a pas su parler. Il y a eu la musique, qui lui a permis de s'exprimer. Mais il n'a jamais trouvé sa place, et cela le rend touchant. de même, sa manière de se conduire avec les enfants le rend sympathique, tout en étant un preneur d'otages crédible. Néanmoins, il n'est pas attachant pour autant, et je ne me suis pas vraiment impliquée émotionnellement auprès de lui.

En revanche, j'ai été un peu frustrée par le personnage d'Anna, les quelques visions que nous avons de son enfance. Elle a une double personnalité, avec des monologues intérieurs qui poussent à sourire. Elle semble assez complexe, et j'aurais aimé que son personnage soit plus creusé.

Quant à Manon, elle est innocente et rafraîchissante. C'est une petite confiante et très attentive aux autres et à leurs besoins, elle parvient à conquérir tout le monde.

En ce qui concerne l'écriture, l'auteur épouse bien les points de vue des trois personnages principaux, et nous relate une prise d'otages tout à fait crédible. Son écriture est souvent directe, mais jamais pauvre. Et surtout, le roman est émaillé de moments poétiques, des textes écrits par le preneur d'otages et mis en musique par son meilleur (et seul) ami, lorsqu'ils étaient au lycée.

J'ai donc apprécié de huis-clos grâce aux multiples points de vue, au personnage du preneur d'otages bien développé et au talent d'écriture de l'auteur, même si j'aurais aimé que certains aspects soient un peu plus creusés.
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J'ai été transporté par ce roman ! Philippe Arnaud entretient un suspense intense en racontant cette histoire par la voix de trois personnages : le ravisseur, l'institutrice Anna et Manon.

Cette lecture met le lecteur dans une position difficile car si on est obligé de détester cet homme qui s'en prend à des enfants, on doit lui reconnaître une vie qui pousse à la compassion. Tout est très psychologique dans ce roman, on parle beaucoup de la peur et du pouvoir des mots notamment au travers des chansons qu'a écrit le ravisseur.
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Prise d'otage dans une école maternelle. le preneur d'otage à l'air d'un fou et ne parle pas. Il faut que la maîtresse tienne le coup... pour les enfants ! L'auteur nous fait suivre l'histoire de ce "terroriste". Africain, né blanc, il n'a jamais trouvé sa place parmi les siens. Arrivé en France, il reste un Africain immigré. Alors quelle place peut-il prendre ?
Sombre, introverti, le personnage principal est juste un jeune homme perdu, persécuté, qui ne sait plus comment s'en sortir. Anna, la maîtresse, a aussi ses zones d'ombres, ses fêlures. Dans ce huis-clos tendu, nous allons vivre cette prise d'otage heure par heure, jusqu'à la fin renversante, mais prévisible. Une lecture intéressante, mais qui ne m'a pas transportée.
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Au début, ce roman semble un peu spécial, dans son atmosphère comme dans sa thématique. On est un peu déstabilisé, on se demande quel est ce personnage bizarre et ce qu'il cherche, où l'histoire va bien nous mener. le texte alterne le point de vue de "Lui" et celui d'Anna l'institutrice en de courts paragraphes minutés.

Et puis peu à peu, le temps s'étire (la prise d'otage durera deux nuits), nous immergeant dans les pensées de l'un et de l'autre. le temps remonte même, et ces flashbacks nous en apprennent davantage sur la détresse de Pigment le mal-aimé, rejeté par les siens dans son pays, caché par ses parents, et enfin envoyé chez un vague oncle en France dans l'espoir que là-bas on l'acceptera mieux. Mais bien sûr ce n'est pas le cas, son physique d'albinos repousse les gens et son mutisme n'arrange rien. Il y a bien Léa, dont il est secrètement (vainement) amoureux, et son copain Serge le guitariste. La musique les réunit, car Pigment écrit, des textes durs, remplis de douleur, que son ami transforme en chansons percutantes bien que sombres. Pourtant, la solitude demeure, constamment, partout, et avec elle, la rage de l'injustice.

Anna non plus n'a pas eu une enfance idyllique, souffrant du manque d'amour de sa mère. Au fil des heures, alors même qu'ils n'échangent aucune parole, elle le comprend, Pigment. Son métier lui a appris à déceler les besoins affectifs des enfants, comme ce petit Nicolas, autiste, muré dans son monde. Comme elle, la petite Manon a viscéralement ressenti la détresse de ce drôle de bonhomme qui n'a pas l'air si mauvais, et à sa manière d'enfant, avec tendresse et naïveté, elle va apaiser la tension ambiante. Mais personne n'arrivera à éviter le drame final, inéluctable.

Un livre fort, dur, déstabilisant. Emouvant. Qui prend les tripes.
Lien : http://www.takalirsa.fr/la-p..
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Un matin, un homme entre dans une école maternelle, une ceinture d'explosifs contre le ventre et une mitraillette à la main. C'est la classe d'Anna qu'il a choisi, jeune instit veillant sur les enfants, aimant son métier parce que ça bouge, parce qu'il y a des moments merveilleux et d'autres plus durs. Cet homme lui, n'a pas eu d'enfance, ou si peu. Une enfance en Afrique, où il n'avait pas sa place, où sa peau n'avait pas sa place. Garçon africain à la peau blanche, piquetée de rouge, cheveux frisotants de roux, d'où le surnom qu'il se donne : Pigment. Garçon perçu comme une erreur par les siens, une malédiction, à peine humain, qu'il faut sacrifier. Enfant qui ne peut être élève en même temps que les autres, qu'un maître bienveillant va accepter en cours du soir. Et à chaque fois sur le chemin du retour, les mêmes brimades : les autres jeunes africains l'attendent, pour faire pleuvoir des coups, parfois les couteaux sont sortis, et parfois c'est encore plus dur. Et à 20 ans, la route fut longue, les cicatrices nombreuses, qui parcourent son corps et son âme. Car même son envoi en France ne lui permettra de trouver sa place. Seule l'écriture le consolera - bref répit dans l'injustice de sa condition.

Le texte est dur, sincèrement, les mots sont forts, certains passages sont à la limite du soutenable (l'épisode des fourmis en Afrique), mais je n'ai pas décroché du roman. On suit le déroulé de la prise d'otages, et parallèlement à cela, Pigment nous dévoile le flux de ses souvenirs - souvent durs, parfois teintés d'espoirs. Ses poèmes jalonnent le récit - laissent entrevoir toute la noirceur du monde auquel a été confronté le jeune homme.

On suit également les pensées de l'institutrice, Anna - quelques échos à son adolescence, dure elle aussi - faisant alors se confronter deux abimés de la vie, se jaugeant. Parce que la frontière entre le mal et le bien n'existe pas dans ce roman. Si l'acte de Pigment est effroyable, l'auteur nous laisse entrevoir progressivement les racines de ce mal. Il est dommage que le personnage d'Anna ne soit pas creusé un peu plus, ce qui la rend difficile à cerner.

Une des petites élèves, Marion, est aussi une des voix du roman : du haut de ses quelques années, la petite fille est une source de fraicheur, de lucidité et de raison. D'instinct, elle comprend que Pigment n'est ni un "méchant" ni un monstre, et parvient à saisir sa tristesse. Elle est à l'origine d'un des plus beaux moments du roman, où cette enfant simplement munie d'un morceau de craie parvient à apprivoiser leur ravisseur.

L'ouvrage soulève beaucoup de thèmes : la condition des albinos en Afrique (mais aussi leur acceptation en France où la couleur de peau du jeune homme est perçu comme une "maladie"), l'immigration en France, terre d'une hypocrite liberté, où, en stigmatisant, l'on y construit des boucs émissaires...

Ce huis-clos psychologique se lit d'une traite. La tension dramatique de la prise d'otage se trouve renforcée par le minutage des séquences et l'alternance des points de vue. Les poèmes de Pigment y sont glissés et révèlent tout le talent du jeune homme, toute sa souffrance et tous les cauchemars qu'il a parcouru. L'écriture y est vécue comme un baume, comme exutoire pour la haine, l'incompréhension, la douleur. le style de l'auteur est en adéquation avec les poèmes de Pigment : rythmé, âpre, beau, parfois haché et lapidaire, où les blessures sont montrées à vif. le poème final - Demain la nuit, magnifique - évoque un monde dévasté par la cruauté des hommes, un monde dans lequel Pigment n'a jamais eu sa place, un cauchemar reflet de notre actualité...
Lien : http://biblioado.canalblog.c..
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Mon avis :



Je viens de me prendre une claque monumentale avec ce livre.

J'ai commencé ma lecture avec plein de préjugés sur le sujet et maintenant, je ne sais plus quoi penser.

Le sujet n'est pas simple, on parle d'une prise d'otages dans une école maternelle.

Évidemment, dès le début, j'ai détesté ce terroriste, je ne voulais pas savoir pourquoi ce type d'une vingtaine d'années est entré dans une école et a pointé sa mitraillette sur des enfants, je ne voulais pas le comprendre, je ne voulais pas lui trouver d'excuse.



Il y a trois parties dans ce roman, la première met en place l'histoire, on fait la connaissance des personnages principaux, il y en a trois, la maîtresse Anna, le ravisseur et Manon, une petite fille de la classe.

Anna est en panique totale mais fait de son mieux pour garder son calme, montrer au ravisseur qu'elle n'a pas peur de lui et être suffisamment forte pour que les enfants se sentent suffisamment rassurés et restent le plus calme possible.

Manon est extraordinaire, elle est haute comme trois pommes et arrive à "comprendre" le terroriste. Elle prend les choses en main, elle est incroyable.



Dans la seconde partie, nous sommes directement plongés dans le passé d'Anna, mais aussi de celui du ravisseur.

On comprend que tous deux ont un point en commun, ils ont du mal à communiquer avec leur entourage.

En ce qui concerne le ravisseur, son histoire est bien détaillée et il est clair qu'il n'a pas eu une enfance facile, bercée entre moqueries et violences à l'école mais pas plus gâté à la maison, il vit avec son oncle alcoolique et violent, quant à sa tante, elle est complètement indifférente à tout cela.



Dans la dernière partie, nous revenons au cours de la prise d'otages, dans la classe et suivons les enfants.

Les raisons de cette prise d'otages ne sont vraiment dévoilées qu'à la fin du livre donc durant les 200 pages, on a des flash-back entre le passé et le présent.

Cette dernière partie est oppressante, elle est difficile et la fin m'a mise mal à l'aise et pourtant, une fois de plus, car cela devient coutume dans la collection Exprim chez les Éditions Sarbacane, cette fin est parfaite et correspond très bien à l'atmosphère du livre.



L'auteur :

J'ai eu, tout au long de ma lecture, énormément de mal avec le style de l'auteur. Je ne me suis pas sentie à l'aise et du coup, j'ai eu du mal à m'investir. Je me suis plus sentie spectatrice alors que je m'attendais à être complètement emportée.



Mes ressentis :

On parle quand même d'une prise d'otages dans une école maternelle, un sujet sensible, touchant et émouvant, mais il est difficile de se mettre à la place du terroriste et de le comprendre.

Du coup, c'est la raison qui a fait que tous les passages concernant son passé m'ont quand même perturbé. Limite, je me sentais coupable de ressentir de la compassion, alors que j'étais beaucoup plus emporté sur ce qui se passait dans la classe. C'est très perturbant.



Pour finir, je dirais que c'est un livre à lire, ça, c'est sûr, parce que le sujet est intéressant, les personnages sont touchants.

Le style de l'auteur ne m'a pas plu, mais les points positifs prennent le dessus et c'est ce que je garde en mémoire.

Je souhaite aussi crier haut et fort que depuis quelques semaines, j'ai découvert une vraie belle collection de livres chez les Éditions Sarbacane, cette collection traite de sujets actuels, que ce soit les homosexuelles, le terrorisme, les relations familiales plus précisément entre frère et soeur, bref... Les sujets sont touchants, les romans sont tous super bien écrits et ils valent vraiment le détour. Il y en a pour tous les goûts, donc n'hésitez pas à sauter le pas et au moins en découvrir un pour vous faire votre propre idée.

Je suis sûre que le livre que vous choisirez saura vous toucher ou vous stresser, vous faire pleurer ou vous mettre en colère, je suis certaine en tout cas qu'il ne vous laissera pas indifférent, c'est une collection pleine de pépites à avoir en bibliothèque.



Je remercie sincèrement Myriam Touche des Éditions Sarbacane pour cette découverte, pour sa confiance et sa gentillesse dans nos échanges.



Lily
Lien : http://leslecturesdelily.ove..
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Un livre poignant sur une prise d'otage dans une classe de maternelle avec un retour en arrière sur la vie du preneur d'otage expliquant ce geste irréparable.
La fin est classique mais avec un rebondissement de dernière minute quand même !
VL Bibliothèque Montmorency
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