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EAN : 9782848658155
190 pages
Sarbacane (07/10/2015)
3.74/5   25 notes
Résumé :
A Deuxième-Chance, une école de redressement, Balthazar rencontre Romain, Charlotte et Timothée. Tous les quatre s'unissent pour tenir tête aux autres élèves mais également pour sauver leur magnifique maîtresse en chassant l'épouvantable sorcière qui la remplace quinze jours par mois.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque Balthazar arrive à Deuxième-Chance, maison de redressement lugubre, il est loin de se douter de se qui l'attend. L'alternance de maitresses tous les quinze jours, l'une gentille et magnifique, l'autre véritable sorcière, l'intrigue au plus haut point. Avec ses nouveaux amis, Romain, Charlotte et Tim, il décide de mener l'enquête...
Comme toujours avec les romans de la collection Pépix, l'histoire est bourrée d'humour avec en plus, ici, une dose de magie et de suspense, ce qui devrait plaire aux enfants à partir de 9/10 ans.
Même si cette bande de garnements, tous uniques en leur genre, est vraiment attachante, je dois dire que ce n'est pas mon préféré de la collection.
Une histoire sympathique et drôle !
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Mon avis: Je tiens tout d'abord à remercier Charlène et les éditions Sarbacane pour ce magnifique partenariat, Philippe Arnaud, l'auteur de deux coups de coeur La peau d'un autre et Indomptables parus dans la collection Exprim' nous revient cette fois-ci avec un livre plus jeunesse de la collection Pépix "La sorcitresse", un roman idéal pour ce mois d'halloween. Les illustrations sont également d'une auteure que j'avais déjà découverte puisqu'il s'agit de Joëlle Dreidemy l'auteure des magnifiques illustrations de Popy la tornade.

Du coté de l'histoire: Balthazar, un petit polisson, est envoyé à seconde chance, dans une maison de redressement, un endroit pas trop sympathique avec deux maitresses complètement opposées. La première est belle, gentille et attentionnée avec les enfants mais malheureusement, tous les quinze jours, celle-ci disparait pour laisser la place à une autre maitresse qui est, elle, une véritable sorcière de part son apparence et par son comportement. Voilà que notre petit héros accompagné de ses nouveaux copains va mener l’enquête pour découvrir pourquoi la douce maitresse disparait pour être remplacée par cette horrible bonne femme. Une enquête et expédition des plus périlleuse va alors commencer pour le petit groupe d'amis...

Du coté de l'écriture: Quel plaisir de retrouver la plume de Philippe Arnaud, le registre est complètement différent mais on retrouve facilement son écriture addictive. Sa plume fraiche et légère nous embarque à seconde chance en un rien de temps. Avec son histoire incontestablement drôle, Philippe Arnaud arrive à aborder des sujets pas spécialement anodins pour nos enfants, comme les maisons de redressement et les enfants dit à problèmes, tout ça dans l'humour et dans un univers fantastique que nos têtes blondes affectionnent tout particulièrement et ça j'ai vraiment apprécié. Pour ce qui est des personnages, quel enfant n'a pas trouvé sa maitresse trop belle ou trop méchante selon le moment de l'année personne je pense et bien là nos petits héros on les deux réunies dans une même histoire, avec une belle touche d’enquête et de suspens, des bêtises à presque toutes les pages, un cocktail je suis sure qui va faire qu'ils vont adorer leur lecture. Les illustrations sont magnifiques et accompagnent à merveille le récit, quant à la couverture je la trouve vraiment très belle et oui elle représente à merveille le contenu du roman.

En conclusion : J'ai adoré cette petite histoire de sorcière et j'ai vraiment aimé retrouver la plume de Philippe Arnaud que j'ai redécouvert avec plaisir. C'est encore un livre de la collection Pépix que j'ai vraiment apprécié, à chaque parution de leurs romans, les éditions Sarbacane m'enchante, toutes leurs histoires sont différentes mais elles sont d'une qualité exemplaire. Si vous avez des enfants, neveux, nièces, petits voisins, n'hésitez pas quand ils sonneront pour avoir des bonbons le soir d'Halloween à leur mettre ce livre entre les mains je suis sure qu'ils seront ravis de lire les aventures de Balthazar et ses petits copains.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Se retrouver à la " deuxième-chance " c'est : bienvenue dans un cauchemar; c'est vrai que cette école est une maison de redressement qui n'a rien d'engageante ni de pédagogique. Balthazar s'y retrouve contre son gré, il s'y fera très vite 3 amis, pour les autres ils sont nettement plus difficiles à supporter- et antipathiques ....
Dans cet univers si déprimant il y a un rayon de lumière. La maîtresse " elle est bellifique" C'est Charlotte qui parle ainsi, elle a la manie de transformer les mots.
En fait la maîtresse c'est "une belle-fleur cachée dans ce gros tas de caca d'adulte", douce et gentille en plus.
Problème lors de ses absences, tous les quinze jours, elle est remplacée par une sorcière immonde. Voilà le pourquoi du titre....
Enquête en vue, pas sans danger, pour nos quatre amis.
C'est Balthazar qui raconte l'histoire en courts chapitres, il tutoie le lecteur et propose des bonus ( conseils et tests ), ce qui donne une livre facile à lire avec de nombreuses illustrations.
Un roman amusant, légèrement inquiétant, plein de rebondissements qui flirte avec le fantastique avec une ambiance à la Dickens, pour le côté sordide de cette école....
le style direct, le langage familier, l'humour et l'interpellation du lecteur devrait plaire aux enfants. J'ai été un peu moins convaincue, c'est un peu désordonné et sous des airs de rigolade il y a de la violence dans ces vies d'enfants.
Pour les 9/10 ans.

Reçu dans le cadre de Masse Critique, merci à Babelio et aux éditions Sarbacane pour cet envoi et la découverte de cette collection.


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Mi-ange, mi-démon


En voyant ce titre, j'étais assez intriguée, à quoi pouvait bien correspondre ce jeu de mots sorcitresse, à une sorcière avec des tresses ?


Non-bien évidemment. Sorcitresse, est la moitié d'une sorcière et la moitié d'une maîtresse. Mais attention pas n'importe qu'elle maîtresse, la plus belle, la plus douce, et la plus gentille maîtresse.


Mais laissez moi, vous contez l'histoire.


Tout commence le jour, où Balthazar est envoyé, dans cette pension, “la deuxième chance”, une pension tellement glauque, où le personnel rivalise de cruauté, que les enfants ont fini par l'appeler “double peine”. Vous voyez un peu le topo. C'est une école pour délinquants, hors, le directeur ne fait pas de distinction, entre vrais voyous, et enfants à problèmes. Les gros durs, y règnent en maître.
Alors imaginez un peu la joie que Balthazar et ses amis, Romain, Charlotte, et le chétif Tim, qui est d'ailleurs, à l'origine de leur amitié, lorsqu'ils voient arriver, une sublime créature, et qu'en plus, ils s'aperçoivent, que c'est leur institutrice. Autant le dire, direct, dans cet univers morbide, elle fait un peu tâche.
Leur bonheur fut hélas de courtes durées, car deux semaines plus tard, elle sera remplacée, par une horrible créature, à l'haleine fétide, et tout ce qui va avec. Au départ, les enfants pensent que leur maîtresse, est malade, mais lorsque la sorcière revient la semaine d'après, ils commencent à trouver que la maladie, dure trop longtemps. Heureusement, leur maîtresse revient. Enfin, seulement 2 semaines.

Le radar de Balthazar, se met en route immédiatement, il en est persuadé, il se trame des choses, louches là-dessous. Surtout, que les vils surveillants, seraient presque heureux de retrouver la sorcière ! Pas étonnant, tiens !


Mais foi de Balthazar, ils ne vont pas en rester là, et se taper sans rien dire, la repoussante jusqu'à la fin de l'année, et puis, il y a une petite chose qui le travaille, il a l'impression que sa maîtresse adorée, devient réellement de plus en plus chétive. Et si c'était l'autre harpie, qui cherchait à l'éliminer ?


Vous l'aurez compris Balthazar est le héros principal, de cette histoire, mais c'est également le narrateur. Qui d'ailleurs n'hésite pas à prendre à témoin son lecteur. Comme le jeune garçon ne manque pas d'humour, on se laisse bien volontiers porter par son récit. Surtout qu'en plus de ça, les rebondissements, et les bêtises qui vont avec, ne manque pas.


Cependant, moi, c'est le petit tim, mon préféré. Cet enfant brimé depuis la maternelle, qui passe de soumis par habitude, à courageux et volontaire. Pour reprendre, une célèbre réplique du film “Astérix, mission Cléopâtre”, “C'est qui le lion maintenant !”


J'ai beaucoup aimé les passages, de la maison, au double caractère, très représentative de la sorcitresse. C'est sans aucun doute, un livre que je conseillerais pour une pile de livres à lire au moment d'Halloween.


On a depuis quelque temps en littérature jeunesse, prit l'habitude de croiser, de jolies sorcières, plutôt pacifistes, ça fait du bien de revenir à des valeurs plus traditionnelles de la cruella au nez crochue.



Pour Conclure

La Sorcitresse de Philippe Arnaud est un condensé d'humour, et de suspens. Avec en prime quelques pages bonus. Enfin, le roman ne serait sans doute pas aussi succulent sans les illustrations, de Joëlle Dreidemy, franchement, je les adore. Une lecture idéale, en cette période, d'Halloween. Et qui mine de rien, fait un très bon livre, de bibliothérapie pour mettre l'accent sur les comportements.


Lien : https://lesptitsloupsmalin.c..
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Entrez dans cette classe, installez-vous et ouvrez ce livre ! Soit vous rêverez, soit vous cauchemarderez, tout dépendra de la maîtresse…
Attention, parents, vos rejetons seront capables par cette lecture de vous dénicher de drôles de surnoms .

Balthazar est dans l'établissement Deuxième-Chance, car plus aucune école ne l'acceptait, ses parents ont dû se résigner à ne pas le voir durant six mois.

Qu'a-t-il bien pu faire pour y atterrir ? Comment se déroulera son quotidien ? Quel secret est enfoui entre ces murs gris ?

Balthazar nous explique sa vie dans ce magnifique et horrible internat, suivant quelle institutrice sera présente, la Bellifique ou l'Horrifiante. Mais cet échange mystérieux de maîtresse l'intrigue, il imagine sa préférée, prisonnière de l'autre. Aidé de ses amis (Thimotée, Charlotte, Romain et Youness), l'union fait la force, il va mener une enquête périlleuse. Pour cela, ils trouveront des astuces pour échapper à la vigilance des deux surveillants, Couturier et Fouettopathe, tout en évitant de croiser le trio malfaisant (Clémence, Lucas et Farid).
À certains moments, il interpelle avec humour le lecteur et le prend à partie, ce que nous avons particulièrement apprécié.

Nous sommes au coeur d'une énigme en huis clos, un monde où les gamins se cherchent, se querellent, se débrouillent entre eux, et surtout ils assurent !
En tant qu'adulte, comme une impression d'être dans « le Club des Cinq », quel plaisir !

Philippe Arnaud glisse en douceur sur un terrain cabossé, en nous montrant que le père, la mère ou l'enfant parfait n'existe pas, mais qu'on s'aime malgré tout, car chacun a une qualité plus ou moins évidente. Qu'un enseignant joue un rôle important (primordial) dans la vie de ses élèves. Que le harcèlement est une réalité et qu'on est plus fort en y faisant face ensemble, qu'il faut agir plutôt que de regarder un camarade subir. Qu'un événement, même s'il est triste, permet de grandir en l'affrontant…
Ses protagonistes sont authentiques, tous différents, tellement attachants voire détestables pour certains. Les descriptions fusent et nous entraînent avec bonheur dans son univers magique, une maison qui prend l'aspect de son occupante...
L'auteur n'hésite pas à utiliser un vocabulaire soutenu, ce qui enrichit encore plus le jeune public.

Les superbes illustrations de Joëlle Dreidemy donnent davantage de sens aux mots, aux textes, à la puissance de cette histoire.
Des bonus disséminés entre les chapitres, nous octroient une petite pause intéressante, intelligente et souvent drôle. Cependant, dans l'un on demande poliment aux parents de sauter deux pages, et oui ce roman a ses ficelles.

Sur le blog, vous découvrirez le court avis d'un jeune accro de cette collection.
Lien : http://encoeurdeslivres.blog..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le grand costaud s'appelait Romain. Dans un coup de sang, il avait planté un couteau de cuisine dans la main de son père, parce qu'il n'en pouvait plus de voir le paternel tabasser sa maman chaque fois qu'il buvait un peu trop.
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_ Apparemment elle est malade, la maîtresse. On a une alternante.

Une alternante, oui. Et tout juste fait pour Double-peine… en mille fois pire que ce qu’on avait connu jusque-là dans cet endroit maudit. Tim s’est fait pipi dessus rien qu’en la voyant. Elle trimballait des ongles de vingt centimètres, une peau toute ridée – avec des plissures par-dessus les rides-, et un nez crochu qui lui descendait jusque sous la bouche, avec des narines façon caverne. Quand elle souriait, ça puait dans toute la classe, un mélange de crotte de vieille chèvre puissance 10, de diarrhée humaine, de putois malade et de punaise écrasée. Son sourire la rendait encore plus laide, en plus la lèvre du haut remontait tandis que celle du bas descendait, du coup on apercevait nettement les quelques dents qui lui restaient (une petite dizaine), des chicots complètement noirs et troués de partout. Pour couronner le tout, elle n’avait que la peau sur les os, le squelette apparaissait à travers. On aurait dit que c’était les orbites du crâne qui te fixaient sous la peau.
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Et d'ailleurs, arrête de l'embêter tous les jours, ta petite sœur.
C'est vrai, quoi.
Tu n'as pas honte ?
Un jour sur deux, c'est suffisant.
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Et, je vais pas vous mentir : ça marche. A double-peine, de toute façon, quand par hasard quelque chose ne te fiche pas la trouille, tu flaires le piège.

Sauf à croire aux miracles.

Sauf…

…que ce jour-là, à 8 h 30 pétantes…

ELLE est apparue.

Ah, les amis, ce silence dans la cour au moment où elle est sortie du préau, c’est même pas racontable !

Juste Charlotte qui a soufflé :

_ Oh là là, elle est bellifique.

C’était le mot juste. Bellifique. D’ailleurs Romain et Tim n’ont rien ajouté – ils sont restés la bouche grande ouverte (tu y aurais mis une boule de bowling sans peine – mais j’en avais pas sous la main).
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Ca sentait le moisi, mais un moisi vivant, qui te pique les narines, qui te rentre dans les poumons et te donne le vertige. La maison était plongée dans le noir, et cependant il y avait des sortes de reflets sur les murs... comme des flammes qu'on aurait vues par transparence, derrière le papier peint couleur diarrhée.
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Arnaud Philippe vous présente son ouvrage "La fabrique des jugements : comment sont déterminées les sanctions pénales" aux éditions La Découverte.
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