Les entreprises sont très impliquées, mais conclut en faisant référence au problème du - passager clandestin : si un pays arrive à réduire à 0 ses émissions, mais qu'il est le seul à le faire, alors il se sacrifie pour un bénéfice tellement dilué qu'il en perd la perception.
Par cet exemple le dirigeant d'ADP exprime bien les difficultés des grands groupes à se lancer dans de véritables réformes, qui transformeraient leur modèle économique.
Et si nous sommes les seuls ? Et si personne ne nous suit ?
Notre marché ne correspond pas à ces impératifs-là, laissons faire les autres d'abord...
Ramener de la campagne en ville, et non la ville à la campagne.
Les urbanistes doivent imaginer de nouvelles formes urbaines, avec des jardins plus compacts, des terrasses et des jardins suspendus. La ville doit retrouver un caractère désirable, ne plus être répulsive, car une grande partie du succès des lotissements de pavillons provient de la croyance, voire de l'utopie, qu'il est possible d'avoir la ville à la campagne et de bénéficier du confort de l'un comme de l'autre.
Poursuivre les efforts dans la restauration collective.
Interdire progressivement l'usage des auxiliaires de production et des additifs alimentaires sous cinq ans.
Interdire l'importation des produits qui sont composés d'auxiliaires technologiques, proscrits par l'Union européenne.
Proposer des prêts à taux zéro, avec la garantie de l'état, pour l'achat d'un véhicule peu émetteur - léger et pas trop cher.
On entre dans le dur, on voit apparaitre des confits qui, reflètent ceux qu'on trouve dans la population.
J'ai hâte de voir quels sujets seront prioritaires.
Dans le contexte actuel, de la capacité des citoyens à accepter de changer leur mode de vie.
La situation individuelle de chacun peut être un blocage, certaines personnes ne sont pas dans une situation sociale qui leur permet de se préoccuper de l'écologie.
Ils déplorent un manque de moyens ou de volonté pour éduquer et accompagner les citoyens pour comprendre le problème et adopter de nouveaux comportements.
Le blocage c'est aujourd'hui la culture de consommation domine toujours notre mode de vie individuel.
Pourquoi les entreprises ne se mobilisent-elles pas pour agir contre le réchauffement ?
Nous pouvons aujourd'hui modéliser le climat.
Ces modes sont nos outils pour explorer les évolutions futures...
Le climat varie en réponse à des facteurs naturels comme les éruptions volcaniques.
Les glaciations, elles, correspondent à - 5°C au rythme d'un degré tous les mille ans.
On est à + 1°C depuis la fin du XIXème siècle - soit un peu plus de cent ans.
On sort complètement des variations des derniers deux mille ans.
C'est nouveau, c'est rapide par rapport aux changements passés et c'est global...
A partir de 1750, début de la révolution industrielle et de l'utilisation du gaz, de pétrole et du charbon, on émet 40 % de CO2 de plus qu'auparavant.
Pour le méthane - émis par l'élevage intensif, la fermentation dans les rizières ou les décharges..., on est à 2.5 fois le niveau naturel.
15 à 40 % de ce qu'on envoie dans l'atmosphère y sera encore dans mille ans.
Nous créons un déséquilibre.
Nous ne pouvons pas revenir au climat d'il y a trente ans.
Mais il y a plein de futurs possibles.
Si on réduit massivement nos émissions, le réchauffement continuera et se stabilisera à un niveau relativement bas.
Mais si on continue à rejeter, on peut avoir 4 ou 5 °C de plus.
A court terme, les conséquences sont similaires, mais à long terme, les effets seront complètement différents : à 1.5°C de réchauffement, on n'aura plus de banquise à la fin de l'été au pole nord une année sur cent alors qu'à 2 °C de réchauffement, ce sera une année sur trois.
Les phénomènes comme les tempêtes ou les ouragans seront en outre de plus en plus violents.
En France, les deux tiers de la population sont exposés aux risques climatiques : sècheresse, inondations, tempêtes...
Chacun repart sonné.
En ayant compris que pour stopper tous ces mécanismes, il faut passer de 11 à 2 tonnes de CO2 émises par Français et par an.