Le secret de la forge

Cette critique sera brève, n'ayant pour vocation que d'expliciter la note (2,5/5).

Les points positifs pour commencer : j'apprécie énormément les romans régionaux, ce genre de fresque se concentrant sur une industrie et la famille qui lui est liée, et qui gravite autour. J'ai trouvé ici le monde de la forge très intéressant ! L'ambiance années 1800 est également très bien retranscrite. Enfin, l'intrigue était suffisamment accrocheuse pour vouloir découvrir le fin mot de l'histoire. Ce sont les points forts qui font que cette lecture n'a pas été tout à fait une perte de temps.

Concernant les points négatifs, ma foi ! Tout d'abord, je n'ai trouvé aucun charme, aucune grâce dans les personnages. Tous sont, aux choix, trop brutaux, égoïstes ou occupés à pleurer sur leur sort pour être réellement intéressants (petite pensée à l'ingénieur Armand Dutheil, qui, bien qu'il ne soit presque qu'un figurant, semble le plus sensé, et qui s'en prend littéralement plein la tête. Je ne peux pas le mettre dans le même sac que les autres !).

L'écriture ne m'a pas touché, je n'ai pas trouvé la plume très addictive (mais il s'agit ici d'une simple préférence personnelle). Enfin, pour résumer le traitement de l'intrigue, je dirai : retournement de situation improbable et un pas en avant, trois en arrière.
Surtout, j'ai été choquée par les interactions des personnages entre eux. Par exemple ces jeunes femmes violées, et qui, selon l'auteure, en ont du plaisir, ou bien s'éprennent de leur bourreau ! Ça m'a dégoûté, un peu stoppée dans ma lecture et amené plein d'interrogations que je n'aurais pas le temps de développer ici.

Pour conclure, je me contente de conseiller, dans le même genre mais à mes yeux bien plus abouti, le maître ardoisier, de Françoise Bourdon. Bonnes dévouvertes !