Citations sur Perfect World, tome 3 (20)
[...] il ne faut pas chercher à régler ça ... Tout seul dans ton coin ... Prends aussi en compte ce qu'elle ressent, elle.
C'est ça, être un couple, pas vrai ?
Ça fait longtemps que je réfléchis ... Depuis qu'on sort ensemble en vérité, à comment le soutenir, comment le soulager, comment partager sa douleur ... et je n'ai aucune réponse car je ne peux pas ... pas moi ... hélas. Comme le dit Mme Nagasawa, je ne l'aide pas, au contraire je l'enfonce. Je suis comme la neige qui fait plier le cerisier. Je lui impose une charge, un poids qu'il n'a pas la force de porter, et qui finit par le briser ...
Depuis nos retrouvailles mon monde, qui était comme gelé a retrouvé un peu de chaleur..
T'es pas la seule concernée !
Pour Ayukawa aussi, c'est dur. Vous n'avez pas l'air heureux, tous les deux. Tu crois que c'est une bonne idée, de rester avec lui ? Moi, ce que je vois, c'est que vous n'arrêtez pas de vous blesser l'un l'autre !
Qu'est ce que je t'apporte, au juste, en tant que compagnon? Je suis incapable de m'occuper de toi! Quand tu es tombée du quai, je n'ai même pas pu te retenir! Tes parents sont contre notre relation et je n'ai aucun argument à leur opposer. Je te laisse seule, je te fais souffrir, je ne fais que te rendre malheureuse. Pourquoi j'ai ce corps? Pourquoi moi?! Pourquoi?!
- Je veux être là pour toi. Je veux être à tes côtés, même quand tu souffres.. Et puis, chez mes parents, je me suis bien reposée, un peu trop, d'ailleurs ! A force de ne rien faire... Je crois bien que j'ai grossi !
-Ouais... Un peu...
-Hein ?
-Des joues et du menton, là ... Mais, je te taquine !
L'homme sur qui elle peut compter... c'est lui, pas moi.
Il ne dessine pas ce qu'il voit, comme moi. Il dessine en pensant aux autres...
- Je me demande comment j'ai fait, pour en arriver là... je ne suis pas fière de moi.
Je savais très bien que ça n'allait pas. J'étais au bout du rouleau, mentalement et physiquement. Mais je ne voulais pas m'éloigner d'Ayukawa... et lui ne veut pas que je m'inquiète alors...
- Je comprends très bien ce que tu ressens. Quand Haruto était à l'hôpital... après les cours, j'allais tous les jours là-bas à vélo, alors que ça me prenait bien une demi-heure. Mais je ne voulais pas que quelqu'un l'embête ou qu'il souffre... Je m'en faisais tellement pour lui...
Mais un jour son docteur m'a dit "Les compagnons ou compagnes des patients sont souvent épuisés psychiquement. Alors lâche du lest... ménage-toi".
Kawana et toi, quand vous êtes ensemble, on dirait de l'amour à l'état pur.
Ceci dit... vu de l'extérieur, ça me semble un peu trop beau. Ce genre de relation, ça ne dure jamais bien longtemps. (p.14-15)