Perfect World, tome 3

Nous découvrons deux jeunes adultes qui se retrouvent à travailler dans la même entreprise après avoir été dans le même établissement scolaire quelques années plus tôt.

Kawana est une héroïne touchante par sa naïveté et en même temps par sa volonté. Je ne suis qu'au début de cette histoire mais sa détermination se raffermit à mesure des pages. Je l'ai trouvée incroyable.

Ayukawa, de son côté, a vécu un drame qui l'a rendu handicapé. J'aime qu'il ne soit pas rongé de colère même si rien n'est facile. Il essaie de s'adapter à cette vie qu'il doit prendre avec un nouvel angle.

Tous les deux sont beaux et émouvants. Pour le moment, ils prennent des coups... et pas des moindres mais c'était poignant de les suivre.

La jalousie s'infiltre en eux, entre eux. Justifiée ou non, ce sont des moments douloureux. Je déteste fortement ceux qui amplifient ça mais ça reste terriblement réel.

Un duo touchant pour cette série que j'ai hâte de continuer.

Perfect World T3 de Rie Aruga éditions Akata, Février 2017
Kawana Tsugumi se réveille à l'hôpital… Itsuki à son chevet… Elle est tombée du quai. En fait, elle a eu un accident sans gravité et de par son handicap, Itsuki a été dans l'impossibilité de l'aider, si ce n'est en appelant au secours.
Les dessins des visages sont très bien faits et très expressifs…
Eh ben quelle aventure !! Je n'ai (presque) pas pu poser mes yeux ailleurs le long de ces 180 pages…
Kawana aime d'amour Itsuki, mais celui-ci est dans l'incapacité de la protéger (etc…), quant à Koré-Eda, victime de Friend Zone, est prêt à Tout pour la femme qu'il aime, qui n'est autre que Kawana également. Mais il tolère de ne pas être aimé en retour, car il sait que les sentiments de Kawana pour Itsuki sont réels. Il y a une quatrième protagoniste, Nagasawa, qui aimerait bien elle aussi avoir les faveurs d'Itsuki. Infirmière, elle sait comment s'en occuper. Alors que Koré-Eda connaît aussi par coeur sa dulcinée. Ainsi, dans l'idéal, Kawana devrait être avec Koré-Eda, et Itsuki, avec Nagasawa. Or, l'amour n'est pas quelque chose de raisonnable et est tenace entre Itsuki et Kawana. Pourtant, c'est un sentiment qui fait désordre. Par exemple, chez les parents de Kawana, celle-ci se prend une méchante gifle du daron « Arrête tes caprices. C'est lui ou moi » ; comme dit Itsuki, Kawana, elle a tout donné mais ça n'était pas encore assez…
J'aurais pu fermer
Oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner
Tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez
Pas assez
Pas assez
Yeah, pas assez
(Puisque tu pars- Chanson de Jean-Jacques Goldman).
Fresque touchante sur l'amour et le handicap. Un amour doit il forcément être valide-valide, ou invalide-invalide, ou encore invalide-soignant… Jusqu'où peut-on aller par amour ? Est-ce que parfois, aimer n'est pas suffire ? Est-ce qu'aimer, c'est égoïste ? Une séparation peut-elle vraiment être altruiste ? Est-ce de la bienveillance de tuer dans l'oeuf ce qui est difficile, juste parce que c'est difficile ? …
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Un troisième tome moins chiant que le précédent.
Surtout dû au fait que Tsugumi se rend compte qu'elle est un boulet et commence à prendre du recul face à la situation, mais pour cela, il a quand même fallu qu'elle s'épuise au point de s'évanouir et tomber sur les rails du train. Finalement, elle a eu de la chance : elle n'a qu'une jambe cassée.
C'est l'occasion pour l'entourage de la jeune femme de s'opposer à cette relation et j'ai trouvé que c'était quand même sacrément violent.

Face à cette épreuve, la relation entre Tsugumi et Ayukawa est de nouveau plus sympathique… pas pour longtemps, mais ce n'est pas aussi lourd que dans le tome précédent. La situation de notre héros étant précaire, ça ne dure pas et la réalité se rappelle à eux deux. Un difficile retour à la réalité dû aux problèmes de santé d'Ayukawa qui se cumulent.
Tsugumi est un peu moins pleurnicheuse, elle reprend doucement les choses en main pour aider au mieux son amoureux et après un faux pas, la décision qu'elle prend est intelligente.

Franchement, je n'ai rien d'autre à dire. Ce n'est pas une lecture qui m'inspire particulièrement. J'ai bien aimé ce troisième tome et il ne me reste plus que le quatre dans ma pile à lire… par la suite, il faudra que je vois comment faire pour continuer cette saga que je n'aime pas assez pour me les acheter – je risque de passer par la médiathèque.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

Me revoilà encore avec une critique de Perfect World. Ma nouvelle addiction du mois, lol.

Alors, c'est pas un tome très heureux, à vrai dire il n'y a pas beaucoup d'interaction avec Ayukawa et Tsugimi.

Malgré tout leurs sentiments sont très forts et s'aiment toujours autant.

Cependant, des problèmes vont arriver...

Encore des peurs, des doutes et des remises en question dans ce tome, qui s'accentue encore plus puisque l'infirmière essaye de les séparer, c'est une vraie vipère celle là.
Je comprends que tu aime Ayukawa, mais il a choisi Tsugumi, pas toi, il faut te rendre à l'évidence et arrêter d'essayer de les séparer !

Mais bon même si c'est pas le meilleur perso, elle aide Ayukawa donc je vais pas trop m'acharner sur elle.

Aussi, je comprend le tracas des parents de Tsugumi du faite que sortir avec une personne handicapé est difficile, mais c'est n'est pas une raison pour se comporter de cette façon là avec lui.

Koré-ada est un perso mim's, toujours là pour Tsugumi.

La scène sur la grande roue m'a fait trop de peine, j'en ai eu les larmes aux yeux. En plus le suspens à la fin ?!?!

Hâte de lire le tome 4 qui je sens, ne vas pas être de tout repos.

Le nombre d'embûches à la relation de ce couple augmente ; peut être un peu trop, Et un peu trop vite, ne laissant pas le temps au développement de certains points de vue, ou certaines situations…
L'avantage est que cela crée un manga très rythmé.
L'ensemble reste agréable à lire.

Un troisième tome vraiment émouvant, tant les personnages principaux y sont malmenés. le tome précédent se terminait sur l'accident de Tsigumi, tombée sur une rame de métro. Ayukawa s'était senti si impuissant, incapable d'avoir pu sauver l'élue de son coeur… le malaise était palpable.

« Quand je vois les sacrifices qu'elle accepte de faire pour moi, tous ces efforts qu'elle s'impose... Alors que de mon côté, je lui complique la vie
Et que je ne suis même pas capable de prendre soin d'elle.
Je me demande... Si j'ai vraiment le droit de rester avec elle... » Ayukawa est mal à l'aise ; il n'a pas pu secourir Tsigumi et les parents de cette dernière lui en veulent. Au point de le rejeter. le jeune homme se remet en question, appuyé par son infirmière attitrée (et intéressée), Mme Nagasawa. Tsigumi, elle, est de plus en plus soutenue par Koréeda, un ami de lycée de plus en plus collant.

Au final, un tome lu d'une traite, tenue en haleine et les émotions secouées comme dans un grand- huit. Je ne peux que lire la suite.

Suite à son malaise à la gare, Tsugumi se retrouve avec une jambe cassée, et Ayukawa se reproche de n'avoir rien pu faire pour la sauver. Ses doutes quant à sa capacité à être un bon compagnon du fait de son handicap reviennent plus forts que jamais, mettant le couple à rude épreuve.

Ce tome 3 s'ouvre donc avec une Tsugumi blessée, et j'ai beaucoup aimé ses réflexions lorsqu'elle se retrouve en fauteuil. Comme Ayukawa était déjà handicapé au début du manga, ce thème n'avait pas été abordé, et je trouve ça vraiment intéressant que ce soit le cas maintenant. Effectivement, être en fauteuil revient à se situer beaucoup plus bas qu'une personne debout, ce qui donne cette impression de grandeur et de pesanteur décrite par Tsugumi. Ça peut vraiment être angoissant au début, surtout qu'on se retrouve en-dessous du champ de vision des gens, ce qui peut provoquer des accidents si les gens ne regardent pas où ils marchent ou alors dans des foules. C'est d'ailleurs quelque chose que j'ai eu du mal à faire comprendre à mes proches, donc c'est vraiment bien que ce soit abordé dans ce manga !

Suite à cet accident et aux conséquences beaucoup plus dramatiques qu'il aurait pu avoir, les parents de Tsugumi font tout ce qu'ils peuvent pour pousser le couple à la rupture. J'ai vu des commentaires disant que ça faisait trop drama mais malheureusement non, les gens sont vraiment aussi méchants dans la réalité, et je trouve donc cet aspect très réaliste. du côté de Ayukawa, c'est une aide-soignante toxique qui veut le faire redevenir célibataire afin de pouvoir se mettre avec lui. Je ne sais pas si cet aspect n'est là que pour illustrer le triangle amoureux, mais je trouve ça intéressant de souligner les abus qui peuvent exister du côté des aidants. Qu'il s'agisse d'aidants de la famille ou de structure spécialisée, les abus existent mais ne sont que trop rarement dénoncés.

La nouvelle hospitalisation de Ayukawa n'est là encore pas drama du tout, et même si le fécalome n'est pas ragoutant, c'est pourtant le lot quotidien de certaines personnes handicapées. Oui, ça peut dégoûter les valides, mais quand on est handi, on n'a pas le loisir d'être dégoûté ou gêné. On doit faire avec, et je trouve ça bien que la mangaka aborde de problème bien peu glamour mais bien réel. de plus, le médecin précise bien à Tsugumi que ce genre de soins repose généralement sur le conjoint ou la conjointe, voire sur les parents si la personne est célibataire, je vous laisse donc imaginer ce qu'on ressent lorsqu'on se fait ''torcher'' par son conjoint ou ses parents... Si ça peut pousser les gens à y penser la prochaine fois qu'ils auront envie de balancer une remarque du genre ''t'es confortable dans ton fauteuil donc pas de raison de te laisser passer à la caisse prioritaire''...

Quelques petites remarques sur ce chapitre :
- ça m'a un peu gênée que Tsugumi dise qu'elle aurait voulu rester en fauteuil parce qu'elle se sent plus proche de Ayukawa. D'un côté, je comprends ce qu'elle veut dire, ça a un petit côté naïf et mignon. Mais de l'autre, elle ne se rend surtout absolument pas compte de combien ce fauteuil peut être une prison, donc j'ai trouvé ça maladroit.
- l'aide-soignante est vraiment toxique, sa réaction lorsque Ayukawa panique face à la perspective de voir son état de santé s'aggraver est vraiment déplacée. Lorsqu'on est porteur d'un handicap ou d'une maladie, bien sûr que la perspective de perdre encore en mobilité, de voir nos souffrances augmenter... nous fait paniquer ! C'est une réaction normale, et je trouve ce personnage vraiment insupportable.
- lorsque Tsugumi n'utilise plus qu'une seule béquille, elle l'utilise du bon côté et là je dis BRAVO ! Non parce que même dans la dernière série française sur une école adaptée aux handicapés, ils avaient réussi à se planter. Tout le monde se plante d'ailleurs. Donc ça fait plaisir de voir que la mangaka s'est renseignée correctement là encore.

Pour résumer, encore un très bon tome 3, qui aborde beaucoup de sujets et permet de découvrir le quotidien des handicapés.

J'aime toujours autant ce manga. Il est tellement poignant en terme de sentiments. On se doit equ'uls vont finir ensemble définitivement mais il y a tellement de péripéties sur leur chemin.
Hâte de découvrir la suite de cette belle histoire sur le handicap et la vie a deux

Les trois étoiles sont sans doute un peu sévères par rapport à la qualité du manga, mais on est tellement dans le mélo... Un vrai tire-larme !

Comme dans les deux précédents tomes, Rie Aruga raconte le handicap au quotidien, toujours avec beaucoup de réalisme, ce qui permet d'en apprendre un peu plus sur ce que peut être la vie d'un tétraplégique et aussi sur ce que vivent les personnes qui partagent leur existence.

Et lorsque l'entourage du jeune couple fait tout pour les pousser à la séparation (parents ouvertement hostiles à la relation, l'aide-soignante amoureuse de son patient qui fait tout pour décourager la petite-amie alors que celle-ci doit également gérer l'ancien camarade de lycée toujours amoureux et très présent ), c'est trop. Trop pour le couple qui ne tient pas et trop pour le lecteur (en tout cas pour moi, parce que ça fait quand même beaucoup tout ça, sans compter la jambe cassée de la jeune femme et la dégradation de la santé du jeune handicapé qui voit planer le risque d'une plus grande incapacité encore... ).

Je ne poursuis ma lecture de la série que parce que j'imagine une fin heureuse en voyant les couvertures des autres tomes car je trouve leur histoire si triste que j'en arrive presque à approuver leur séparation...

On retrouve le petit couple tout mignon que l'on a appris à connaître dans les précédents tomes. le doute va s'installer quand deux nouveaux interlocuteurs arrivent. Et maintenant, ils prennent plus de place pour montrer leur jeu. Kawana a fait un malaise à la gare ce qui lui a failli lui coûter la vie. L'accident la force à devoir garder le fauteuil roulant pendant un temps. Rien de telle pour mieux comprendre le quotidien de son chéri. Au sein de sa famille, l'ambiance est de plus en plus tendue car elle refuse que leur petite fille sorte avec un handicapé. Elle n'est pas assez forte pour ça. Mais l'Amour a gagné sur la famille. Il va falloir qu'il l'accepte ou qu'il l'oublie. Itsumi lui doit faire face à une nouvelle douleur presque annonciatrice du pire. Son aide soignante va l'aider jusqu'au bout. Que ne ferait-elle pas pour être avec celui qu'elle aime? Et en face, Korééda veut convaincre que c'est lui le bon choix. A force d'entendre que le jeune couple doit se séparer cela engendre des questions. Leur couple est-il du solide? Comment se voit-il dans 20 ans? La dernière page est révélatrice de l'ambiance installée. Rie Aruga souligne la difficulté de vivre avec une maladie, d'arriver à la gérer et de compter sur son/sa partenaire. Construire quelque chose à deux est compliqué d'autant plus quand on est sensible au regard des autres. Rien n'est jamais facile dans la vie qu'importe les épreuves auxquelles il faut faire face. Les gens changent et affinent au mieux leurs besoins. Quelle suite attend nos amoureux?
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