Le tome 1 décrivait la création et les premières évolutions de la fondation, comment elle résistait aux attaques, comment elle progressait,... ces histoires me laissaient croire que son pire ennemi serait l'empire, que celle-ci serait forcément meilleure chapitre après chapitre. Je me trompais lourdement. Bien loin d'un scénario linéaire et convenu,
Asimov livre ici une histoire complète et extrêmement bien pensée.
La fondation créée par Seldon n'est qu'un rouage d'un mécanisme complexe et bien plus élaboré que ce que laisse penser le premier volume. Dans ce second tome, l'ennemi le plus évident de la fondation s'appelle le Mulet, mais un autre ennemi m'a particulièrement surpris. Plusieurs centaines d'années d'évolution implique que les maux qui font souffrir l'empire rongent aussi la fondation. L'administration trop envahissante, les clans,... À cela s'ajoute, en plus, le fait que tous se laissent aller, guider par les prédictions de la psychohistoire,...