Découvrez les meilleures listes de livres

(The dreaming jewels – 1950). Comment ne pas évoquer toute l'humanité et la tolérance quand on parle de ce livre ? Theodore Sturgeon possède une plume envoûtante et captivante. C'est une belle histoire d'amitié entre des êtres différents. Les monstres ne sont pas forcément ce que l'on croit. Magnifique livre à lire. Classé en tant que SF, il aurait pu avoir sa place dans le Fantastique ou plutôt le merveilleux.

(The puppet master – 1951). Les extraterrestres ont envahit la Terre. Un agent est chargé d'enquêter sur l'apparition de soucoupes volantes. Robert Anson Heinlein aime l'armée et il est tout à fait logique d'en retrouver cette note militaire. D'un humour omniprésent, j'ai beaucoup aimé ce livre.

(The days of the triffides – 1951). C'est un roman catastrophe sans prétention. Se lit facilement bien plus passionnant que « Le village des damnés ». Connu également sous d'autres noms : « Triffides » ou bien encore « Révolte des Triffides ».

(Foundation – 1951). Comment ne pas parler de Isaac Asimov. Véritable icône de la Science-Fiction et de la Science. Ce premier tome d'une saga épique met en scène la légende Seldon. Ce livre est d'une structure étonnante et place non pas un personnage central (bien que l'on parle de Seldon), mais d'un peuple que l'on suivra sur des millénaires.

(Foundation and empire – 1952). Suite directe de Fondation, il n'en n'est pas moins plus passionnant que le premier.

(City at World's end – 1952). La seconde guerre mondiale s'est achevé par les explosions atomiques sur les villes de Nagasaki et Hiroshima – tristement célèbre). La tension entre les États-Unis d'Amérique du nord et l'Union soviétique (U.R.S.S) ont provoqué beaucoup de craintes parmi les populations. Il est tout à fait légitime de retrouver cette peur dans les romans des années 50.

(Second fondation – 1953). Troisième et dernier du cycle originale Fondation, qui se verra par la suite augmenté d'autres ouvrages

(More than humain – 1953). Deuxième et dernier roman de l'auteur. On aime tellement qu'on aurait adoré en voir d'autres. Mais Theodore Sturgeon est un écrivain de nouvelles. Sous le même thème que « Cristal qui songe », ce livre est une ode à la tolérance et aux êtres mentalement ou physiquement déficient. Il est toutefois plus complexe, surtout dans sa dernière partie.

(The demolished man – 1953). Sous fond de polard, nous suivons deux hommes. L'un cherche à duper le système, l'autre cherche à le coincer. Ce roman fut récompensé par le prestigieux prix Hugo.

Fahrenheit 451 – Ray Bradbury (Fahrenheit 451 – 1953). En 1933, le régime nazi brûlait les livres. L'idée est repri ici par Ray Bradbury dans son roman. Les pompiers (Firemen en anglais) sont les hommes du feu. Ils sont là pour détruire les ouvrages. Fahrenheit 451 est un peu une forme de contestation, une ode à la culture. Le pouvoir de l'écriture et de la lecture amène les gens à penser. Tous régimes totalitaires n'aiment pas que des esprits réfléchissent ou s'expriment autrement que leurs points de vue.

(I'm legend – 1954). Livre devenu culte et surtout connu à travers ses adaptations cinématographiques. Le style de Matheson est simple, c'est concis et efficace. Nous suivons le dernier homme sur terre suite à un virus. Je trouve que le titre est mal traduit. Il faut avoir lu ce court pour comprendre la véritable connotation – Je suis légende.

Je répare tout (Bright segment – 1955). Voici pour moi la plus belle nouvelle écrite par Theodore Sturgeon. Elle est tellement Sturgeonienne. Un être mentalement faible possède un don, celui de réparer tout. Ce texte, court et riche, dispose d'une pointe d'horreur. Cette nouvelle est associé avec « Un peu de ton sang » (some of your blood) écrit bien plus tard (1961).

(Bring the jubilee – 1955). Parmi les passions des américains (l'argent, les armes,…), se trouve la guerre de sécession. Il s'agit là de mon coup de cœur littéraire 2015. Ce livre est une uchronie, paradoxe d'un autre temps. Quelle est belle la plume de Ward Moore.

(The death of the grass – 1956). Trop peu connu, cet auteur est talentueux. Il arrive au travers de ce court roman apocalyptique de le rendre intemporel. Comme je fus surpris de voir après tant d'année, il n'a pris aucune ride. Ce récit fait suite à un désastre écologique. Moins complexe, mais plus abordable que « Le troupeau aveugle » de John Brunner, plus vivant et passionnant qu'un « sécheresse » de James Graham Ballard, ce livre est l'un de mes plus beaux coup de cœur littéraire. Il fut adapté au cinéma sous le titre original du livre.

(Time for the stars - 1956). Plusieurs thèmes sont ici évoqués. La surpopulation pousse les scientifique à envoyer des explorateurs à travers la voie lactée pour trouver d'autres planètes habitables.

(The door into summer - 1956). Un ingénieur au bord de la dépression décide de se faire cryogéniser pour rejoindre les années 2000. Robert Anson Heinlein nous montre toute sa qualité d'auteur, mais aussi scientifique dans ce livre.

(The stars my destination – 1957). Alfred Bester revient avec une œuvre majeure. Ce roman est sous le signe de la vengeance. Une magnifique odyssée qui nous plonge au travers du système solaire ou l'action reste omniprésente.

(Eye in the sky – 1957). Dans la longue bibliographie de Philip Kindred Dick se trouve quelques bons titres. Dans les années 50, l'auteur n'était pas encore sous l'emprise de la drogue et nous servait de très bons romans. L'œil dans le ciel en est l'exemple parfait. Les premières pages sont toutefois difficiles à lire, mais l'ensemble reste l'un des plus remarquables livres que j'ai lu. Ce roman est plus digeste que ces autres écrits.

(Non-stop – 1958). Une imagination fertile. Brian Wilson Aldiss nous dresse un monde étrange à bord d'un vaisseau spatial.

(recueil de nouvelles). Clifford Donald Simak est un peu le grand-père qu'on aime, on l'écoute au coin d'un feu nous conter d'étranges et fascinantes histoires. L'ensemble de ses nouvelles dans ce recueil ont toutes été écrites dans les années 50 (sauf deux). D'une plume légère et mélancolique, ces lettres sont pleines d'humanité.

Recueil de 7 nouvelles, toutes écrites entre 1953 et 1958. Le talent de conteur et d'imagination de Clifford Donald Simak, ont donné de très beaux récits, parmi lesquels je citerai : « Plus besoins d’homme », « Jardinage » ou bien encore « Opération putois ».