Citations sur Le Cycle de Fondation, tome 4 : Fondation foudroyée (58)
— J'oublie tout le temps que vous n'avez jamais visité une autre planète. Chaque monde habité a son odeur
spécifique. Due principalement à l'ensemble de la végétation bien que, je suppose, le règne animal — voire les
hommes — y contribuent également. Et autant que je sache, personne n'apprécie jamais l'odeur d'une planète en
y débarquant pour la première fois. Mais vous vous y ferez, Janov. Je vous promets que d'ici quelques heures
vous n'y prêterez même plus attention.
On peut estimer sans peine qu’une société totalement dépendante de robots devienne molle et décadente, et finisse par s’étioler et mourir de pur ennui ou, plus subtilement, en perdant la volonté de vivre.
— Des explosions nucléaires ? suggéra Trevize.
— Quel rapport avec l’accroissement de la radioactivité ?
— Je veux dire... supposez que des explosions nucléaires se soient produites sur Terre...
— A la surface de la Terre ? Impossible. Il n’y a pas d’exemple dans toute l’histoire de la Galaxie d’une société assez stupide pour employer les explosions nucléaires comme une arme de guerre. Jamais nous n’aurions survécu.
J'ons lu des livres entiers jusqu'à la fin - et même depuis le début, aussi.
Plus proche on est de la vérité, meilleur est le mensonge, et la vérité elle-même, quand on peut en faire usage, est encore le meilleur des mensonges.
Il me semble, remarqua Pelorat, que le progrès de la civilisation tend essentiellement à limiter la vie privée des gens.
Quiconque a montré une seule fois des dispositions au double jeu doit désormais être perpétuellement suspecté de récidive.
Mais au nom de la grand-mère du Mulet, qu'est-ce que c'était donc que cette Terre ? Il l'avait demandé. Bien entendu ! Il l'avait demandé sitôt que le terme avait été mentionné. Il avait dit : « Excusez-moi, Professeur. Je suis ignare dans votre domaine et j'espère que vous ne m'en voudrez pas si je vous demande une explication en termes simples : Qu'est-ce que la Terre ? » Pelorat l'avait alors contemplé gravement durant vingt longues secondes avant de lui dire : « C'est une planète. La planète des origines. Celle sur laquelle sont apparus les premiers êtres humains, mon cher ami.
Les yeux n'étaient rien de plus que des organes sensoriels et le cerveau rien de plus qu'un grand standard dans une boîte osseuse, bien isolé de la surface active du corps. C'étaient les mains, la surface active du corps, les mains qui touchaient et manipulaient l'univers.
L'homme pensait avec ses mains. C'étaient ses mains qui répondaient à sa curiosité, qui tâtaient et pinçaient et tournaient et levaient et soupesaient. Il y avait bien des animaux dotés d'un cerveau de taille respectable, mais dépourvus de mains et c'était là ce qui faisait tout la différence.
En avant, toujours plus en avant.. Voila l’époque actuelle.