Kaamelott, tome 2 : Les Sièges de Transport

Enfin, Alexandre Astier a pu récupérer ses droits d'auteur pour sa création Kaamelott ! le tournage du nouveau film va d'ailleurs peut-être débuter en Janvier 2017, selon François Rollin, un des acteurs. Je me disais que c'était l'occasion de re-visionner les trois premières saisons de la série télévisée (ce sont mes préférées) et de découvrir parallèlement la bande dessinée, Les sièges de transport, sortie il y a une dizaine d'années maintenant.

En résumé : La Dame du Lac demande expressément au Roi Arthur de retrouver un objet magique. Ce dernier, empêtré dans la logistique castrale, confie la mission à deux de ses chevaliers : Karadoc et Perceval. Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir que le dudit objet magique n'est autre qu'un… vulgaire tabouret ! Un tabouret, certes ! Mais un tabouret magique ! Nos deux compagnons vont l'apprendre à leurs dépens !

J'ai trouvé que ce second tome était un peu en-dessous du premier car il y avait quelques longueurs. Je n'ai toujours pas accroché non plus aux dessins. Quant aux analogies avec la bande dessinée Astérix, elles ne constituent pas une grande originalité : je citerai, par exemple, la présence anachronique des Vikings. En revanche, l'humour est toujours aussi génial. Décalé, cynique ou absurde, ce sont bien les ingrédients qui ont fait le succès de la série télévisé !

En conclusion, bien que j'ai préféré le premier tome à celui-ci, j'adhère toujours à la plume d'Alexandre Astier. C'est donc avec grand plaisir que je poursuivrai les autres tomes de la saga.

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Deuxième BD de Kaamelott, j'ai trouvé qu'il y avait moins d'humour et d'action que dans le premier. Par contre, on a le plaisir de retrouver Karadoc et Perceval en personnages principaux et ils sont fidèles à eux même, on passe donc un bon moment pour les fans de Kaamelott.

Avez-vous vu toujours voulu connaître la mystérieuse aventure de Perceval concernant les sièges de transport ? C'est ici…

L'inénarrable Perceval évoque cette histoire dans une scène d'une des premières saisons de Kaamelott. Un jour, par mégarde, il s'était assis sur un tabouret qui l'avait propulsé directement en Languedoc, sur le jumeau dudit tabouret (qui sont en fait deux artefacts magiques servant à se téléporter instantanément d'un lieu à un autre). Comme, selon ses propres termes, il n'avait pas compris qu'en se rasseyant dessus, il reviendrait directement en Bretagne, il s'était tapé tout le voyage de retour en bateau et avait ramené avec lui le tabouret. « Même que je me suis fait engueulé en rentrant. Paraît que j'aurais dû le laisser là-bas. Maintenant, ils sont côte à côté, mais ça fait pas pareil, voyez. » (Je n'ai plus en tête la formulation exacte, mais c'est dans ce goût-là.)

Dans la bande-dessinée inspirée de cette phrase, Alexandre Astier a un peu changé l'histoire (je l'ai personnellement regretté), puisque c'est Arthur qui demande à Perceval de ramener l'artefact en question. Peu importe, ne boudons pas notre plaisir et apprécions de vivre enfin en direct une aventure du chevalier gallois et de son camarade Karadoc. N'en soyons pas étonné, nous aurons droit à un séjour en taverne, à un repas plantureux et, cerise sur le gâteau, à un des « vieux » si chers au coeur de Perceval !

Kaamelott, toujours un moment de plaisir à découvrir les petites piques d'Astier, les bourdes de Perceval et Karadoc, la perte de patience du roi Arthur face à sa bande de crétins.

Les dialogues sont caustiques, on reconnaît bien la patte d'Astier. Mais l'histoire paraît bien courte, format BD oblige. Il m'a manqué une histoire plus développée, les scènettes s'enchaînent sans former un tout indissociable.
Un bon moment de lecture même si pour moi, le jeu des acteurs est irremplaçable dans le succès de Kaamelott.

Je ne suis pas vraiment une fan à proprement parler de la série télé Kaamelott, sorte de réappropriation burlesque des aventures des Chevaliers de la Table ronde. Je ne suis même pas certaine d'avoir visionné des épisodes en entier, même s'ils étaient très courts… Mais, mes enfants la regardaient souvent et je saisissais alors des bribes ou des passages que je jugeais, le plus souvent, pathétiques, vulgaires ou je ne sais quoi et cela nous valait des échanges assez savoureux sur ma personnalité littéraire et sur l'art et la manière de revisiter les classiques.
En visite chez l'un de mes fils, j'ai lu, par curiosité, les deux premiers tomes de l'adaptation en BD avec toujours Alexandre Astier au scénario…
Parlons du tome 2, Les Sièges de transport…
Deux intrigues s'entrecroisent. le roi Arthur, sans cesse dérangé pour un oui ou pour un non dans sa chambre à coucher qui lui sert aussi de bureau, décide d'investir un véritable espace pour travailler plus efficacement… Mais, soit il s'explique mal, soit les déménageurs ne comprennent pas ses instructions, mais tout le château semble s'être ligué contre lui pour l'empêcher de mener à bien son projet : par exemple, entre autres détournements, le nouveau bureau devient un entrepôt de céleris-raves... Parallèlement, des Vikings menacent d'envahir le royaume avec l'une de leurs armes secrètes, des sièges de transport, sortes de tabourets de téléportation. Comme le Roi est trop occupé par son déménagement, Perceval et Karadoc, un duo de chevaliers braves et capables d'affronter les pires situations, a été envoyé pour contrer cette menace.

Comme dans le tome 1, Les dessins de Steven Dupré sont très fidèles à la série et les couleurs de Benoît Beckaert les mettent vraiment bien en valeur. Les ambiances ainsi créées sont divertissantes.
Cependant, j'ai trouvé le scénario moins abouti que dans L'armée du Nécromant ; même si les deux volets de l'histoire concernent du mobilier, les péripéties ne s'enchainent pas bien et l'ensemble manque un peu de fluidité.
Bien sûr, le burlesque et le second degré sont toujours présents, mais la lecture de ce second volet ne m'a pas donné envie de continuer et de lire les autres tomes, pourtant à ma disposition.

Bon ! Kaamelott en BD, c'est fait.

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Un nouvel album bien sympathique faisant parfaitement le lien avec la série télé. La BD explore avec beaucoup plus de précisions l'aventure ayant trait aux sièges de transport, fameux petits tabourets mentionnés dans la série-télé.

Perceval est le grand héros de cette mission qui va le confronter à des vikings assoiffés de reliques magiques. de péripéties en péripéties, il va s'acquitter de sa tâche, l'occasion de croiser quelques têtes connues.

Si j'ai toujours du mal avec les dessins des personnages connus, pour ce qui est des nouveaux, c'est pas mal du tout. L'ambiance de la série est préservée jusque dans les répliques (qui contribue pour beaucoup à la qualité de cet univers). J'ai juste été un peu lassé par les séquences avec Arthur et ses "déménageurs". C'est marrant mais un peu long quand même...enfin... trop répétitif.

Seconde lecture agréable en parallèle de mon revisionnage de la série. Je vais continuer encore un peu les albums pour prolonger le plaisir.

Deuxième épisode en bande dessinée de Kaamelott, toujours scénarisé par Alexandre Astier lui-même. Si le premier tome ne m'avait guère convaincu, j'ai trouvé « Les sièges de transport » davantage drôle et plus agréable à lire. Pas fan des dessins mais toujours un plaisir de retrouver les personnages de la série notamment lorsque Perceval est mis à l'honneur comme c'est le cas ici.
Une BD sympathique pour les fans du format télévisé.

Un deuxième tome où tout est une question de déplacement non souhaités de personnes et d'objets. Deux trames parallèles structurent le tome : d'un côté, Perceval et Karadoc en mission pour rapporter deux tabourets magiques de transport, tabourets que recherchent également un chef viking amateur d'objets magiques, et de l'autre, Arthur en quête d'une pièce qui pourrait lui servir de bureau, et seulement de bureau, et non de chambre/bureau ou d'entrepôt de céleris raves/bureau. Quiproquos, humour et un peu d'aventure sont au rendez-vous, toujours bien basés sur les caractères des différents personnages de la série. Les deux trames finissent par se rejoindre dans les deux dernière pages, avec une chute bien dans l'esprit de Kaamelott. Cela se lit sans déplaisir, ce deuxième tome choisissant d'aller dans une direction opposée à celle du premier qui nous offrait une quête sur l'ensemble du tome. Ici, la "quête" d'Arthur introduit des coupures dans la mission de Perceval et Karadoc, empêchant un peu, à mes yeux, celle-ci de pleinement se déployer. C'est sympathique mais j'espère que les prochains tomes vont proposer à nouveau des histoires "complètes".

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Le ton d'Astier se ressent très fortement dans les dialogues. Et tu vas me dire que c'est normal puisque c'est lui qui les a écrit… Que ce soit dans les mots choisis ou dans la façon de les exprimer on retrouve les personnages de la série. On entend même leurs voix dans nos têtes quand on lit les dialogues. Les aventures relatées sont inédites puisque jamais filmées. Parfois la série y a brièvement fait allusion, comme pour les sièges de transports, mais c'est tout.

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On pourrait donc se dire que c'est super et qu'on va passer un bon moment. Et, si la série t'as plu jusqu'à la fin il est très probable que tu t'y retrouves et que te apprécies la balade. Personnellement, en revanche, j'ai un problème avec ce que deviennent les personnages au bout de quelques saisons.
Si je n'ai pas trop mal négocié le virage de l'humour au drame, j'ai eu beaucoup plus de mal avec le changement de ton des personnages de… Perceval et Karadoc justement.

Au début de la série je les adorais. Perceval, toujours à coté de ses pompes et Karadoc pas beaucoup plus éveillé. Ils étaient gentiment idiots, ne faisaient de tort à personne et il était facile de les trouver attachants.

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Au niveau du dessin je ne suis pas hyper fan. Je trouve les humains vraiment très moches, en particulier ceux inspirés des acteurs (à la limite les figurants s'en sortent plus ou moins bien). Les décors en revanche sont plutôt bien maitrisés. Les angles de vues se permettent de temps à autre un truc un peu fou-fou mais on est la plupart du temps sur un cadrage assez traditionnel de face ou de trois-quart face.

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Un langage fleuri, des jurons bien sentis, des caractères atypiques souvent associés par paire, façon buddy movie font le sel de cette série. Alors certes, les qualités énoncées font aussi les limites de l'ouvrage : c'est bavard, ça manque clairement de rythme et l'intrigue a tendance à s'effilocher. Cela dit, les Sièges de transport est suffisamment enrichi en situations ubuesques annexes (le perpétuel déménagement du bureau d'Arthur) pour maintenir le plaisir de lire à un niveau constant. La zizanie régnant dans les troupes de Kaamelott rappelle toujours celle des Gaulois d'Astérix et les bons mots sont légion.

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