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sur 136 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et aux éditions Milady pour l'envoi de ce livre, reçu dans le cadre de la dernière opération Masse critique.
Orgueil et préjugés semble une source inépuisable d'inspiration pour les écrivains puisquà ma connaissance, pas moins de trois livres forment des "suites" de cette oeuvre (celui-ci, Les caprices de Miss Mary de Colleen Mc Cullough et La mort s'invite à Pemberley de P.D. James). Sont-elles à la hauteur de leur modèle ?
En ce qui concerne Les filles de Mr Darcy, j'ai envie de dire très clairement : non. Certes, Elizabeth Aston a évité un premier écueil en envoyant Darcy à Constantinople, sa femme à ses côtés, tandis que leurs cinq filles passent la saison à Londres. Néanmoins, cette manière de se débarrasser des deux héros est tout de même assez pratique, nous savons simplement qu'ils s'entendent toujours aussi bien, qu'ils ont gardé leur personnalité, qu'ils ont élevé leurs filles (ils ont aussi deux fils trop jeunes pour qu'il soit question d'eux) en leur donnant une bonne culture, leur permettant notamment de lire tout ce qu'elles voulaient et qu'ils sont très riches. J'aurai tout de même aimé les revoir, et juger sur pièce cette belle entente.
Ils ont eu cinq filles, très proches en âge. Je n'ai pas pu ne pas penser aux cinq soeurs Bennett, tant j'ai eu l'impression que l'auteur avait repris la trame du premier roman. Oserai-je le dire ? J'avais prévu le dénouement pour Camilla dès les premières pages du roman. Intuition ? Non : bonne connaissance des oeuvres de Jane Austen. Camilla ressemble trait pour trait à sa mère, la différence est qu'elle va subir les tourments de la bonne société londonienne, tandis que la jeune Elizabeth menait une vie bien plus retirée. Camilla est vive, ironique - comme sa mère - capable de tenir tête à ceux qui ont de l'autorité sur elle, à savoir sa soeur aînée et son oncle Fitzwilliam. Contrairement à ses soeurs, elle mesure la conséquence de ses actes et les étroites limites de la condition féminine . Leur univers est leur maison, des quartiers de Londres bien choisis. Leur connaissance doit être limitées, afin de choisir les tenues à la dernière mode et de montrer d'exquis talents dans les salons. Les hommes ont le monde pour eux, et toute la connaissance à leur portée.
Londres est le cadre de ce roman, sa vie mondaine, ses salons : en un rien de temps, la réputation d'une jeune fille peut être ruinée, et il faut alors des trésors de discrétion et de sagesse pour que sa famille répare le mal qui a été fait. le sens des convenances, le poids de ce qui peut être dit - ou pas, de ce qui peut être montré - ou pas est parfois omniprésent. J'utilise cet adverbe car les conséquences funestes n'ont pas réellement leur place dans ce roman de cette bonne société pré-victorienne. Les enlèvements, les ruptures inopinées, la résurrection opportune de personnages même ne sont que des péripéties, répétables à l'infini. Tout s'arrange toujours.
Et là, je commence à m'échauffer sévèrement, ce qui semble en contradiction totale avec le style, si léger, si suave, si rose (les styles ont aussi une couleur) car certains personnages sont vraiment des têtes à claques. Je parle en premier chef des jumelles Belle et Georgiana "Jour" et "Nuit" qui sont tellement cruches l'une et l'autre que je me suis demandé comment Elizabeth et Darcy avaient pu engendrer des filles aussi vaines, ou du moins, prendre le risque de les confier à leur oncle et tante alors qu'elles auraient eu besoin d'être morigénées adroitement. Bien sûr, on pourra argumenter qu'elles ressemblent à leur tante Lydia, qu'elles adorent. Soit. Il manque à leurs aventures l'élégance du style de Jane Austen pour faire passer leur niaiserie. Quant à leur soeur aînée, elle est toute aussi insupportable. Je ne sais quelle version d'elle j'apprécie le mieux, la fiancée éplorée du début, veuve avant d'avoir été mariée, ou la bigote incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Elle sera, avec sa soeur Camilla, celle qui subira le plus de revers, seulement, à la différence de sa soeur, j'aurai envie de lui dire qu'elle l'aura bien cherché.
Mais tout s'arrange sous les cieux londoniens, vous dis-je, sauf le caractère de celle qui fut miss Bingley et garde sa langue de vipère bien acérée.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Je suis archi fan de Jane Austen, au point de ne pas vouloir lire Northanger Abbey qui est dans ma pile car je sais que ce sera le dernier livre… alors je ne pouvais qu'être intriguée par ce roman. Elizabeth Bennet et Darcy sont partis pour Constantinople et ont confié leurs 5 filles aux bons soins de parents londoniens chargés de les introduire dans la bonne société. de là vont se succéder bons nombres de péripéties, d'intrigues, de petites répliques perfides et de chassés-croisés amoureux. On retrouve dans ce livre la mécanique des romans austeniens mais n'est pas Jane Austen qui veut ! J'ai un peu de mal à parler de ce livre car au final je ne sais pas ce que j'en ai vraiment pensé. J'étais hyper lucide sur les défauts de l'histoire et pourtant j'ai passé un bon moment car je n'ai eu aucun mal à avancer dans le livre et je l'ai lu plutôt rapidement.

Je peux dire que j'ai bien aimé ma lecture malgré une écriture trop moderne à mon goût et des rebondissements qui n'en finissent plus de… rebondir. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus gêné dans le livre, cette surenchère de petites intrigues, de coups bas et de retournements de situation. Je ne me suis pas ennuyée mais contrairement à certains lecteurs qui aiment quand l'intrigue monte en puissance et n'arrête jamais, pour ma part je trouve que c'est agréable de se poser un peu avec un rythme qui retombe par moment pour permettre au lecteur de souffler. Mais avec ce livre, on passe des frasques de l'une aux jérémiades de l'autre et on peut parfois s'y perdre un peu et plus on avance et plus le rythme s'accélère avec l'entrée en scène des jumelles. Comme ces filles sont agaçantes ! de vraies têtes à claques qui n'en finissent plus de mener leur monde à la baguette et qui sont d'un égoïsme incroyable mais c'est aussi ce qui donne du piquant à l'histoire. le contraste entre les personnages est particulièrement poussé et permet des confrontations et des dialogues colorés. Tous ont des caractères très marqués, voire caricaturaux et accentués, on trouve la bigote, les deux écervelées, la rebelle et la fille posée et réfléchie et tous ces personnages permettent des combinaisons improbables.

Je savais en lisant ce roman qu'il fallait que je fasse complètement abstraction des livres de Jane Austen afin de ne pas être dans la comparaison. Je ne voulais pas commencer à lire en cherchant les points communs avec Orgueil et Préjugés même si la construction de l'histoire est basée sur la même mécanique narrative. Je trouve que l'auteur a plutôt bien réussi à rester dans l'esprit de l'univers de Jane Austen sans tenter de copier son style, elle a réussi à apporter sa propre personnalité même si quelquefois on sent qu'elle a du mal à se détacher de l'oeuvre originale.

En résumé, ce n'est pas un coup de coeur mais ce fut malgré tout une lecture agréable, même si je suis consciente des défauts du livre. C'est d'ailleurs peut-être là que réside le tour de force de l'auteur : j'adore Jane Austen et je n'arrive pourtant pas à détester ce livre malgré ses faiblesses !
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Bon, maintenant que j'ai éprouvé la honte d'annoncer hier que je n'ai pas terminé Ripley Bogle, il va falloir dire que par contre, j'ai boulotté les Filles de Mr Darcy à vitesse grand V avec les orteils qui tirebouchonnaient à l'idée qu'elles puisse aller ou ne pas aller au bal, qu'Aléthea sorte trop vite de sa salle d'études, que Camilla épouse quelqu'un qu'elle ne devrait pas, que Georgina soit perdue de réputation, que Belle flirte trop dans les soirées ou que Letitia se fasse bonne soeur dans un pays où il n'y en a pas.

On ne peut pas dire que ce soit bien écrit, mais c'est diablement efficace pour qui rêverait d'être une jeune fille de bonne famille à Londres au XIXème siècle. L'histoire est franchement calquée sur Orgueil et Préjugés, mais ce n'est pas grave, ça fait du bien par où ça passe, ce n'est ni sérieux ni important, c'est un petit roman qui se lit entre deux et qui est tout à fait ce qu'il annonce : une romance pour jeunes filles en fleur.

Voilà, un peu de gaîté pour un premier novembre !
Lien : http://www.readingintherain...
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J'adore l'idée d'écrire une suite d'Orgueil et Préjugés mais ce roman malheureusement, n'a rien de très original... Les cinq filles de Lizzy et Mr Darcy vont à Londres pendant que leurs parents sont à Constantinople. Nos deux héros préférés n'interviennent donc pas dans l'histoire. Nous pouvons remarquer le manque d'originalité de E.A en comparant les demoiselles Darcy aux demoiselles Bennet. Petite présentation : Letty, l'aînée, est la plus belle, Jane, l'aînée, est la plus belle. La différence : le caractère exécrable de Letty et celui angélique de Jane. Camilla, la seconde et la plus vive d'esprit, adore la marche à pied. Lizzy, la seconde et la plus vive d'esprit, adore la marche à pied. (copier-coller). Les jumelles Darcy, espiègles et frivoles ne pensant qu'aux bals et aux hommes peuvent facilement être associées à Kitty et Lydia. Cette dernière fait une fugue amoureuse tout comme Georgina, une des jumelles Darcy. Et pour finir, Alethea la passionnée de musique et Mary, écrasant les touches de sont piano toute la journée. J'aurais pu prendre ça comme un petit clin d'oeil à J.A si ça n'avait pas été aussi flagrant. J'ajouterai que le colonel Fitzwilliam, enjoué et toujours de bonne humeur dans le livre de J.A s'est transformé en un homme bougon et désagréable dans celui de E.A. Voilà, exceptés ces minuscules détails, le roman est tout de même bien orchestré et intéressant.
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J'ai adoré, étant fan de Jane Austen, retrouver quelques personnages, et une certaine ambiance propre à Austen, à la fois ironique, drôle et romantique. Il est juste dommage pour moi qu'un détail gâche un peu tout. Un des personnages est un homosexuel: que les autres personnages aient des avis peu recommandables sur lui, soit: le lieu, l'époque et les moeurs de la société décrite le demandent. Mais que l'auteur elle-même ne sauve pas ce personnage, que ce soit par l'avis du narrateur, ou par un des ses autres personnages, ça me dérange beaucoup.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Cependant, il faut le lire en faisant abstraction du fait qu'il s'agisse d'une suite de orgueil et préjugés. En effet, on suit les intrigues de 5 soeurs aux caractères ressemblant trait pour trait aux soeurs Bennet et qui s'appellent Darcy mais si je me souviens bien, à la fin du livre original, Elisabeth à 2 garçons. Je suis certaine que les puristes de Jane Austen trouveront à redire de ce livre puisque son titre évocateur ne peut que nous faire monter sur nos grands chevaux. Ils se diront: Comment peut-on à ce point bafouer la mémoire de ce grand écrivain et à ce point flouer le monde en pensant lire du Austen.
Ils auront en quelque sort raison mais c'est pourquoi je pense qu'il vaut mieux ne pas trop se fier aux idées préconçues et considérer ce livre comme un roman d'amour écrit par une fan.
Si on considère l'histoire en elle-même, c'est très ressemblant à l'original mais cependant très plaisant à lire. Une écriture simple mais fluide qui nous permet de terminer le roman en quelques heures. J'anticipe la suite en espérant qu'elle soit aussi agréable que cette première partie.
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Avant de me lancer, je voudrais vous préciser que je n'ai pas lu le roman de Jane Austen. Je ne ferai donc aucune comparaison avec Orgueils et préjugés, qu'il s'agisse des personnages, de l'histoire ou de l'écriture.

Les filles de Mr Darcy, comme son nom l'indique, s'intéresse principalement aux filles d'Elisabeth et Fitzwilliam Darcy. Ce dernier, envoyé en mission diplomatique à Constantinople et accompagné de son épouse, a laissé ses 5 filles aux bons soins de son cousin Mr Fitzwilliam et de sa seconde et jeune épouse Fanny. Originaires du Derbyshire (campagne anglaise), ces demoiselles se retrouvent plongées en plein Londres où les ragots, rumeurs et coups bas sont monnaie courante (surtout en période de la Saison). Jeunes et jolies, et avec une dote plus qu'intéressante, elles sont vite convoités, courtisées, jalousées et se retrouvent mêlées à des scandales mettant la réputation de la famille Darcy en jeu.

Je me suis facilement laissée embarquer en 1818, en pleine période de régence anglaise, avec ses codes, ses traditions et où la question du mariage est LE sujet de prédilection. A travers les péripéties des 5 soeurs, Les filles de Mr Darcy évoque autant les plaisirs de l'époque (bals, réceptions, mode…) que ses rigidités et ses contraintes : le mariage de raison (pas d'amour surtout….bouhhhh, que ça m'a énervée !!!!) les convenances et la place de la femme. le vocabulaire correspond relativement bien à cette période (même si j'ai noté quelques expressions assez –ou trop- modernes) et contrairement à mes appréhensions, l'écriture est fluide et pas trop pompeuse......
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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J'ai lu cette "suite" de Jane Austen uniquement parce qu'il y avait de bonnes critiques. Mais j'ai démarré ma lecture avec beaucoup d'aprioris.

Et je dois dire que cette histoire ne m'a pas déplu. L'auteur a respecté l'univers de Jane Austen. Les personnages qu'on retrouve sont bien ceux que Jane Austen a crée et les filles de Mr Darcy sont tout à fait comme on pouvait l'imaginer.
Le déroulement de l'histoire est bien mené avec des rebondissements intéressants. On ressent très vite, comme ces jeunes filles, le poids des commérages et des réputations envahir nos pensées et peser sur leur avenir. On fini par aimer ou détester les mêmes personnes qu'elles.

Cependant, je relèverai quand même quelques longueurs qui auraient peut-être pu être évitées. Mais dans l'ensemble c'est un très bon livre.
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Pour celles et ceux qui souhaitent lire ce livre : c'est une "suite" d'Orgueils et Préjugés de Jane Austen. Cependant, je pense qu'il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour lire celui-ci (mais j'invite tout le monde à lire le mythique O&P bien sûr!!).

Pour ceux qui l'ont lu, il est intéressant de reconnaître certains personnages même si l'illustre Darcy et la sublime Elizabeth ne font pas partie du voyage. J'ai aimé retrouver certaines personnes et savoir ce qu'ils leur étaient advenus. Malgré le fait qu'on se demande si Jane Austen aurait fait la même chose...

En ce qui concerne l'histoire concrètement, oubliez le style de Miss Austen. Certains aspects du livre auraient été intolérables, selon moi, pour notre auteure. Aussi, quelques termes et expressions me semblent mal choisis (peut-être que la version originale est meilleure). Comme le titre l'indique, on fait la rencontre des filles de Mr Darcy qui doivent rejoindre Londres pendant que leurs parents voyagent à l'étranger. Au nombre de cinq, Laetitia, Camilla, Georgina, Isabelle et Alethea séjournent chez le colonel Fitzwilliam et sa femme Fanny. Les plus agées font leur saison et doivent trouver un mari. L'intrigue est prenante. On s'attache à certains personnages, on en déteste d'autres.

Le livre rivalise avec son prédécesseur: on retrouve beaucoup de similitudes. 5 soeurs? Étonnant ! Des jumelles qui nous rappellent deux autres jeunes personnes... Bref, des clins d'oeil à Jane Austen qui ne m'ont pas déplus. Elizabeth Aston nous tient en haleine jusqu'au bout. Des péripéties en tout genre apparaissent alors qu'on ne s'y attend pas.

En bref: C'est toujours un plaisir de se plonger dans l'univers austnien. Mais pour ne pas être déçue, il ne faut pas en attendre trop et rester éloigner de l'oeuvre originale.
Lien : http://janeaustenandherworld..
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Avec un nom si proche d'Austen, et un prénom inspiré par l'héroïne de la famille Bennet (ses parents étant tous deux de fervents admirateurs d'Orgueil et préjugés), Elizabeth Aston était prédestinée à écrire une saga para-victorienne.

Cinq filles très différentes les unes des autres : Letitia, dite Letty, l'aînée réprobatrice et austère ; Camilla, l'un des personnages principaux de ce premier opus et dont la personnalité pourrait presque se substituer à celle de sa mère Elizabeth ; les jumelles Belle et Georgina, deux adolescentes de dix-sept ans aussi frivoles et fêtardes que leur tante Lydia ; et enfin Alethea, la cadette de seize ans aux multiples talents et au caractère déjà bien affirmé.

En l'absence de leurs parents, partis en voyage à Constantinople, les jeunes demoiselles mettent du piment dans la demeure londonienne de leur oncle Fitzwilliam et de leur tante Fanny. Si Elizabeth Aston ajoute de nouvelles têtes à l'arbre généalogique des Darcy, elle n'en oublie pas moins les anciens du clan et nous redonne à découvrir avec plaisir certains personnages d'Orgueil et préjugés : les Gardiner, la tante Lydia, Caroline Bingley (élevée au statut de Lady Warren)… Au milieu de cette foule de protagonistes ne figurent que deux absents bien regrettés : Darcy et Elizabeth, dont on n'entend parler que par l'intermédiaire de lettres ou de conversations rapportées. Ce tome montre bien qu'ils ont cédé la place de héros à leurs enfants.

Entre complots sordides, bals enfiévrés et amours interdites, le récit laisse place à l'action et fait également la part belle aux faits historiques en insistant sur l'importance de la Saison londonienne. C'est en effet pendant cette période que les jeunes filles de bonne famille, appelées « débutantes », font leur entrée dans le monde pour se trouver un mari. En raison de leur statut social et de leur fortune, les deux aînées Darcy sont très convoitées. Elles doivent donc assister à la succession de divertissements auxquels participe tout aristocrate digne de ce nom : bals, représentations théâtrales, concerts, réceptions diverses… Les cadettes, pour ne pas faire d'ombre à leurs aînées avant que ces dernières ne soient dûment fiancées, ont pour obligation de rester à l'Étude avec leur gouvernante en attendant de pouvoir être officiellement présentées et convoitées à leur tour. Outre les unions matrimoniales, ces activités favorisent le développement et la consolidation du réseau social de la haute société. Les salons du club londonien Almack (ouvert de 1765 à 1871, l'un des premiers à admettre en sa société aussi bien des hommes que des femmes) sont les plus prisés. Néanmoins, l'accès à ses bals passe pour un privilège et fait l'objet d'un rude contrôle quant au rang social occupé par les invités. Elizabeth Aston révèle les rivalités entre les familles aristocrates et la montée en puissance de la nouvelle bourgeoisie enrichie grâce au commerce. Ainsi Sophie, la fille des Gardiner et jeune cousine des demoiselles Darcy, ne peut bénéficier des mêmes privilèges.

L'auteure est très documentée sur la Régence et l'ère victorienne, ayant étudié à Oxford avec le biographe de Jane Austen, lord David Cecil. L'histoire de ce premier tome nous emporte donc dans un style élégant et accrocheur, avec un petit bémol cependant sur le rôle presque inexistant des époux Darcy et la fin du livre, qui dépeint des frasques et des retombées trop invraisemblables selon moi.
Lien : http://www.les-surbookees.co..
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