Un nouveau roman de
Kate Atkinson, c'est comme Nöel pour moi, je guette la traduction en français pendant des mois et quand elle est annoncée je trépigne comme une gamine. Puis, je fonce l'acheter le jour de sa sortie et je le savoure. Enfin, d'habitude … car ici, «
Transcription » est une grosse déception.
1940, Juliette, une jeune femme, est engagée pour transcrire les conversations d'un groupe de sympathisants au nazisme. Excitée par son rôle d'espionne, Juliette déchante vite devant l'ennui des dialogues entendus à retranscrire (et nous aussi). A la fin de la guerre, devenue productrice à la BBC, Juliette est confrontée à ses agissements et ses décisions.
Quel ennui j'ai ressenti, tout au long de ma lecture ! Kate ne m'avait pas du tout habituée à ça. Si j'ai retrouvé son écriture fantaisiste et son usage délicieux des parenthèses, l'intrigue a mis un temps fou à (légèrement) décoller. Je ne me suis pas attachée plus que ça à Juliette ou à son entourage, et j'avoue avoir fini par sauter les parties des fameuses
transcriptions, sans queues ni têtes. J'ai même failli abandonner ma lecture … mais j'ai terminé en espérant jusqu'au bout la petite étincelle, qui n'est jamais venue.
La déception est à la hauteur de mes attentes. Rien n'a pris dans ce roman, ni l'intrigue, ni les personnages, et j'avoue en avoir assez de la seconde guerre mondiale en toile de fond chez
Kate Atkinson (c'est son troisième d'affilée) : j'attends maintenant le prochain, qui reviendra (Dieu merci) à
Jackson Brodie … Mais il ne sort en anglais qu'en septembre, patience donc …
Si vous voulez découvrir Kate ma bien aimée, lisez «
La souris bleue », ou « Une vie près l'autre », ou encore « A quand les bonnes nouvelles ? » , bien plus représentatifs de son talent !
«
Transcription »,
Kate Atkinson, Lattès, 2018
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