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Comme d'habitude, Kate Atkinson déroute, complique, déstabilise. Pour une fois, nous voici dans un roman d'espionnage qui alterne sur 3 époques, 1940, 1950 et 1980. L'héroïne, agent du MI5 pendant la guerre, est ensuite employée à la radio dans les années 50. Vive, drôle, pas effrayée pour deux sous, elle nous fait part de sa méfiance à l'égard de tous ceux qui l'entourent, de ses amourettes aussi, elle raconte son travail consistant à démasquer les "collabos"...
Déroutant car plein d'humour (mais quand on est fan de Kate Atkinson comme moi, on s'y attend), plein de second degré très british, ce roman est plaisant à lire. Néanmoins, je ne retrouve pas la fascination que j'avais ressentie en lisant ses premiers romans.
Une lecture divertissante et positive, mais qui nous laisse un peu sur notre faim...
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Quelle déception ! Alors que j'adore l'auteure et que le sujet (espionnage pendant la seconde guerre mondiale par une femme, impact sur sa vie) m'a attiré, le romans est dense, pas très compréhensible, brouillon.
J'ai eu du mal à avancer et à le finir.
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Kate Atkinson dans Transcription continue d'explorer la période de la 2 nde guerre mondiale , cette fois sous l'angle de l'espionnage. Son héroïne, Juliette Armstrong, en apparence naïve, est recrutée par les services secrets britanniques pour participer au démantèlement de la cinquième colonne, ces sympathisants locaux du nazisme.
Rien de bien glorieux car il s'agit dans un premier temps de retranscrire leurs propos, souvent obscurs, voire ennuyeux. Tout cela paraît assez bon enfant jusqu'à ce qu'enfin, les événements s'emballent et que Juliette ne soit amenée à devenir une espionne comme elle le rêvait.
Entremêlant à son habitude avec virtuosité les époques, parsemant son texte de touche d'humour et nous gratifiant d'un revirement final assez efficace, Kate Atkinson, n'a pourtant pas réussi à me captiver comme elle le fait d'habitude.La tension dramatique n'est pas suffisamment efficace et l'intrigue un peu trop paresseuse à mon goût.

Gageons que ce n'est que partie remise ! J'attends déjà avec impatience les nouvelles aventures de Jackson Brodie.
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1940, Londres, une jeune femme, orpheline, Juliette Armstrong est recrutée par les services secrets anglais pour transcrire les conversations de sympathisants anglais au nazisme.
Cette tâche a priori pas très passionnante va l'entraîner dans de bien plus complexes aventures : il lui faudra changer son identité, se faire passer pour une autre pour infiltrer certains milieux, et découvrir rapidement que tout cela ne se fait pas sans dommage collatéraux.

Les chapitres alternent entre 3 époques : de nos jours, à la fin de la vie de cette femme, 1940 donc et 1950 où on la retrouve travaillant à la BBC, alors qu'un corbeau la menace.
Le passé refait surface et il va lui falloir affronter les zones noires de ces années 40.

Si j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'intrigue (comme elle au début, je ne me suis pas passionnée pour la transcription! ) , le roman est à la fois historiquement intéressant, autour de l'espionnage, du contre-espionnage, de la 5ème colonne... et de la vie de ses espions qui passent d'une identité à l'autre, au risque de se perdre un peu. Qui est la "vraie" Juliette derrière tout cela ?

Il n'est pas simple de suivre l'intrigue, entre les allers - retours temporels, les nombreux personnages qui ont pour certains plusieurs identités et dont on ne sait pas trop (comme les héros eux mêmes) pour qui ils travaillent au final.

Bref, intéressant, mais des choix narratifs qui m'ont empêchée de m'attacher vraiment aux personnages. A conseiller surtout pour son aspect historique!
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Un nouveau roman de Kate Atkinson, c'est comme Nöel pour moi, je guette la traduction en français pendant des mois et quand elle est annoncée je trépigne comme une gamine. Puis, je fonce l'acheter le jour de sa sortie et je le savoure. Enfin, d'habitude … car ici, « Transcription » est une grosse déception.

1940, Juliette, une jeune femme, est engagée pour transcrire les conversations d'un groupe de sympathisants au nazisme. Excitée par son rôle d'espionne, Juliette déchante vite devant l'ennui des dialogues entendus à retranscrire (et nous aussi). A la fin de la guerre, devenue productrice à la BBC, Juliette est confrontée à ses agissements et ses décisions.

Quel ennui j'ai ressenti, tout au long de ma lecture ! Kate ne m'avait pas du tout habituée à ça. Si j'ai retrouvé son écriture fantaisiste et son usage délicieux des parenthèses, l'intrigue a mis un temps fou à (légèrement) décoller. Je ne me suis pas attachée plus que ça à Juliette ou à son entourage, et j'avoue avoir fini par sauter les parties des fameuses transcriptions, sans queues ni têtes. J'ai même failli abandonner ma lecture … mais j'ai terminé en espérant jusqu'au bout la petite étincelle, qui n'est jamais venue.

La déception est à la hauteur de mes attentes. Rien n'a pris dans ce roman, ni l'intrigue, ni les personnages, et j'avoue en avoir assez de la seconde guerre mondiale en toile de fond chez Kate Atkinson (c'est son troisième d'affilée) : j'attends maintenant le prochain, qui reviendra (Dieu merci) à Jackson Brodie … Mais il ne sort en anglais qu'en septembre, patience donc …

Si vous voulez découvrir Kate ma bien aimée, lisez « La souris bleue », ou « Une vie près l'autre », ou encore « A quand les bonnes nouvelles ? » , bien plus représentatifs de son talent !

« Transcription », Kate Atkinson, Lattès, 2018
Lien : https://histoiresdenlire.wor..
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La couverture est belle et assez mystérieuse. Vous découvrirez un flamant rose dans le roman de Kate Atkinson, mais sous une forme assez inattendue... J'attendais beaucoup de ce nouveau roman d'une auteure que j'aime beaucoup. L'histoire d'une jeune oiselle Juliette Amstrong, recrutée par le MI5 en 1940 ne pouvait que me séduire sur le papier. Dans la réalité, j'ai peiné à terminer cette lecture, tout en reconnaissant que le roman est intéressant et extrêmement (peut-être trop) documenté.sur les années 40 au sein du MI5 et les années 50 à la BBC. Je n'ai en revanche pas saisi l'intérêt de débuter et de clôturer l'histoire par une Juliette de retour à Londres dans les années 80. L'héroïne, jeune Londonienne de 18 ans occupe tout d'abord un poste "administratif" au sein du service de renseignement britannique.. Elle fait partie d'un groupe qui occupe l'appartement voisin du lieu de rendez-vous de membres de la Cinquième Colonne. Leurs conversations sont enregistrées et Juliette est chargée de les retranscrire avec sa machine à écrire. Peu à peu, elle monte en grade et devient agent double, chargée d'infiltrer les milieux des sympathisants de l'Allemagne Nazie. Elle change d'identité et de personnage au gré des missions. Sa naïveté en fait une Candide ( pour ne pas dire parfois une Bécassine) dans le monde de l'espionnage et du contre-espionnage. A cette occasion, j'ai retrouvé l'humour british de Kate Atkinson. Une ellipse temporelle nous transporte dans les années 50, à la BBC. Juliette y travaille au service des émissions pour enfants. L'auteure nous entraîne avec un plaisir évident dans les coulisses de cette radio mythique. La guerre semble alors rattraper Juliette. En effet un corbeau menace de se venger pour des événements survenus alors qu'elle transcrivait les propos haineux de citoyens en apparence lambda. Elle mène son enquête pour découvrir l'identité de celui-ci et nous prenons connaissance de certains épisodes troubles de son passé d'espionne.
Kate Atkinson cite à la fin du roman toutes ses sources. Elles sont impressionnantes. Ses connaissances du MI5 et de la BBC sont à l'évidence très pointues. Il me semble, mais ce n'est qu'un jugement personnel, qu'à vouloir trop nous faire partager tous les détails sur ses deux "institutions", elle n'est alourdi et ralenti son récit. Une lecture en demi-teintes. alors que le sujet était extrêmement prometteur.

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Un roman aux personnages so british. Je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman ou je suis passée à côté, surtout dans la deuxième partie où nous retrouvons Juliette Armstrong devenue productrice à la BBC après avoir travaillé pour les services secrets durant la seconde guerre mondiale. La première partie est très réussie avec la jeune Juliette en agent secret espionnant des sympathisantes anglaises du nazisme. .
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Une lecture amusante, un personnage plein d'esprit et de fantaisie. On navigue entre 1940, 1950 et 1980, dans le milieu des services secrets britanniques.
Mais des longueurs et des situations un peu emberlificotées à mon goût, ainsi que des transitions assez abruptes, pas de réel suspense ni tension dramatique. Bref, je suis allée au bout sans déplaisir mais ça sera vite oublié. J'attendais plus de cette auteure, en fait.
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De l'espionnage par la petite porte... pas James Bond, non, même pas Miss Moneypenny, juste une jeune fille qui retape des enregistrements et se retrouve malgré elle dans les toiles d'araignée de l'histoire.

Un roman qui se lit rapidement - "page turner"_ l'Evening star qui s'économise un petit a, "funny" - l'Observer qui s'économise tout court - les médias cités sur la couverture sont plutôt tièdes et je ne m'attends pas à grand chose. Je m'offre un Kate Atkinson comme je m'offre une truffe au chocolat, ça peut être du pur bonheur, ou juste une truffe au chocolat (ah flûte, c'est du blanc à l'intérieur...).

Pas son meilleur roman donc. On retrouve son style, ses parenthèses, petites fenêtres dans les pensées du personnage qui sans être narratrice vient nous chuchoter à l'oreille - j'aime beaucoup ce style mais cette fois il m'a semblé moins naturel, comme si l'auteure est prise au piège de son propre style, se doit de faire du Atkinson et ça se ressent. L'idée est bonne mais au final cette lecture restera une légère distraction pour un jour pluvieux. L'émotion d'un Dieu en ruine ou de Une vie après l'autre, la beauté de Dans les coulisses du musée, l'humour truculent des Jackson Brodie manquent, même le suspense dérape vers de tièdes appâts que l'on attrape avec bonne volonté histoire de jouer le jeu.
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Je découvre Kate Atkinson avec ce roman. J'ai entendu beaucoup de bien de cette autrice, et le résumé me donnait très envie. J'imaginais une héroïne forte et une histoire pleine de rebondissements. Peut-être que j'en attendais un peu trop, puisque je suis restée sur ma faim avec cette lecture…

La narration alterne entre trois époques : 1981, où on découvre l'héroïne âgée d'une soixantaine d'années ; 1952, où elle a la trentaine ; et 1940, en pleine Deuxième Guerre Mondiale, où elle a une vingtaine d'année. J'ai bien aimé voir Juliette à ces trois époques, ça permet de voir l'évolution du personnage.
L'écriture est assez simple, voire même impersonnelle, puisque l'histoire est racontée à la troisième personne du singulier.

J'ai eu du mal à m'attacher à Juliette. Au vu du résumé, je pensais qu'elle serait forte et déterminée, mais finalement elle se laisse porter par les événements et les gens qu'elle rencontre. J‘ai eu l'impression que tout lui glissait dessus : elle faisait ce qu'on lui demandait, sans trop se poser de questions.
Elle était passive dans son travail, mais aussi dans ses relations, qu'elles soient amicales ou romantiques. J'ai trouvé que l'autrice ne lui avait pas donné assez de consistance, et c'est dommage.

Concernant l'intrigue, j'ai bien aimé découvrir ce côté de l'Histoire. Je ne savais pas que des espions étaient employés à la fois pour infiltrer le camp ennemi, mais aussi retranscrire les conversations qui avaient lieu. Ce sont les petites mains qui font fonctionner les rouages de la machine !

En bref, j'ai passé un bon moment avec cette lecture, mais j'en attendais un peu plus.
Lien : https://boldreadings.wordpre..
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