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La transcription, c'est la tâche que se voit octroyer Juliet, alias Iris, (ou Madge ou Ivy!), alors que la deuxième guerre mondiale sévit en Europe, et qui consiste à enregistrer puis taper à la machine les conversations de traitres potentiels qui se réunissent dans un appartement voisin.
Autrement dit on est dans l'espionnage, le contre-espionnage, entourés de taupes, et d'alliés dont il faut quand même se méfier, et il faut avouer que comme l'héroïne du roman on ne sait plus très bien à qui se fier. La meilleure solution étant à personne.

Dit comme ça, cela peut paraître un peu sec et rébarbatif, mais il faut compter avec la fraicheur et l'humour de Juliet, pour que le récit s'en trouve bien allégé. Sa naïveté, dont elle se moque à distance (eh oui le roman fait des allers et retour entre les années 40 et 50 et même 80), donne un ton guilleret au récit.

Difficile quand même de ne pas s'y perdre (j'ai dû relire le premier chapitre que j'avais totalement oublié en tournant dernière page, et revenir en arrière pour bien vérifier la période en cours , à plusieurs reprises), même si l'on sent que la démarche est volontaire de la part de l'auteur. Et le nombre de personnage, affublés pour la plupart de pseudos et de noms de code renforcent l'impression de pagaille, qui est peut-peut-être un reflet de l'ambiance de cette époque troublée


L'originalité des personnages sauve le récit, mais cela ne sera pas le roman que j'aurai préféré de cet auteur, que j'avais beaucoup apprécié dans Dans les replis du temps.

#Transcription #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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En cherchant un autre livre de cette auteure à la médiathèque, j'ai emprunté celui - là par hasard, très différent des quatre titres déjà lus et appréciés de Kate Atkinson .
Juliet, alias Iris- Carter - Jenkins , c'est le pseudo ( plus Magda ou Ivy ) de Juliette Amstrong , entrée en 1940 —- c'est une très jeune femme——dans le monde de l'espionnage, recrutée par un obscur département des services secrets anglais le MI5 .

Elle écoute et tape à la machine des enregistrements selon les moyens de l'époque , des conversations de traîtres anglais supposés, adeptes du nazisme , admirateurs de l'Allemagne notamment plusieurs de leurs agents secrets réunis dans un appartement voisin. ...N'en disons pas plus...

Cet ouvrage historique, consacré au contre - espionnage, complexe , entouré de faux amis , de taupes et autres individus douteux se déroule sur trois périodes : 1940, 1950, et même 1981, surtout les années de guerre.

Le style, pétri d'humour et de dérision nous fait sourire ...

L'héroïne , jeune orpheline de dix - huit ans au début du roman est vive, joyeuse, courageuse , amusante, ne se fie à personne,.
Elle semble d'une naïveté confondante.

Divertissante, sympathique , sa tâche monotone deviendra terrifiante ..

L'auteure entremêle les époques avec sa dextérité habituelle, mais le lecteur a beaucoup de mal à s'attacher à ce trop plein de personnages , aux pseudos et aux vrais noms qu'il faut relire, reprendre parfois à partir de chapitres entiers ...
Heureusement le personnage —-jusqu'au bout plein d'esprit —-de Juliette donne un ton allègre au récit ....
Un cinquième ouvrage que j'ai moins apprécié que les autres...

Cela n'entache pas mon empathie pour l'auteure que je continuerai à lire ...
«  Les morts faisaient leurs comptes. »
«  Mais que signifiait «  Vraie  » ? Qui était la «  Vraie Juliette ?
Tout n'était - il pas , y compris la Vie elle - même , un jeu de Dupes ?... »


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Transcription de Kate Atkinson est un roman découvert grâce aux éditions J.-C. Lattès, via net galley.
1940. Juliette Armstrong, une très jeune femme est recrutée par un obscur département des services secrets anglais. Son rôle consiste à transcrire les conversations de drôles de sympathisants anglais au nazisme. Une tâche bien monotone mais qui deviendra terrifiante.
À la fin de la guerre, devenue productrice à la BBC, la voilà étrangement confrontée aux fantômes de son passé...
Transcription est un roman d'espionnage se déroulant sur 3 époques : 1940, 1950 et 1980.
Juliette Armstrong est une héroïne très sympathique, elle est vive, amusante et j'ai beaucoup aimé le temps employé. Cette jeune femme m'a beaucoup plu.
Ce roman est bourré d'humour très second degré, et j'ai apprécié ma lecture.
C'est divertissant, ça change les idées et même si je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir je suis ravie de ma lecture :)
Ma note : trois étoiles et demie.
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Quelle surprise lorsque je trouvais en librairie début janvier le dernier livre de Kate Atkinson "Transcription". Je savais qu'il était paru en anglais au mois de septembre mais j'étais loin de penser qu'il serait traduit si rapidement en français.
Je rentrais illico presto pour profiter de cette nouvelle lecture.
Juliette Armstrong est recrutée par le MI5 pour écouter et transcrire les conversations de sympathisants anglais au nazisme à Londres pendant la seconde guerre mondiale.
C'est une très jeune fille solidaire, un peu rêveuse, un peu naïve.
"Ne vous laissez pas déborder par votre imagination, Miss Armstrong. Mais pourquoi pas, quand la réalité était si épouvantable ?. Telle fut la guerre de Juliette. "(p.361)
Elle va collaborer avec d'autres agents du MI5, elle va participer à des opérations infiltrations en tant qu'agent double sous des fausses identités, de plus en plus délicates et dangereuses. Juliette aidera les services secrets, grâce à ses actions, à démanteler les réseaux des partisans de la cinquième colonne.
Des événements traumatisants vont se produire dont Juliette restera marquée tout au long de sa vie, à la limite de la paranoïa. Juliette est une personne intelligente, sympathique,qui a beaucoup d'empathie envers ses semblables même si sa naïveté la met dans des situations embarrassantes.
Comme d'habitude Kate Atkinson nous emporte dans ce roman d'espionnage par son écriture magnifique, une construction et un style d'une grande intelligence.Je
À lire absolument!!!


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Alors là, je ne sais pas ce qu'il s'est passé !

Pourtant, Kate Atkinson est un de mes auteurs britanniques préféré, j'ai adoré tous les livres lus d'elle.

Pourtant, la quatrième de couverture était encore bien élogieuse.

Pourtant, le sujet d'une jeune fille enrôlée dans les services secrets britanniques en 1940, pour tenter de démasquer et mettre fin aux agissements d'anglais pro-nazis, était pour me séduire.

Pourtant, l'auteur a fait de nombreuses recherches d'archives pour étayer son roman sur un fond historique.

Mais cette fois-ci, la magie n'a pas du tout fonctionné. Et chose très rare, je me suis ennuyée sur les trois/quart du livre. J'attendais. J'attendais du suspense, j'attendais de m'attacher à l'héroïne, j'attendais le moment où l'histoire allait s'emballer et m'emporter. Après j'attendais d'avoir fini le livre...
Comme c'est dommage.
A la rigueur, j'aurais préféré un livre uniquement historique, c'est souvent passionnant. Ou alors, une oeuvre simplement romanesque. Mais pour moi, le mélange des deux n'a pas fonctionné. Ou bien, mes goûts évoluent. Je me pose réellement la question et suis curieuse de lire maintenant les avis des autres babéliotes.

Je n'aime pas avoir un avis négatif sur un livre.
D'autant plus que Kate Atkinson m'avait littéralement charmée avec ses premières oeuvres empreintes de tant d'humanisme, de justesse et d'humour. Puis, avec sa "série" mettant en scène le détective Jackson Brodie, un personnage si attachant, dans des histoires qui vous prennent au coeur.
Vraiment dommage. Bon, je tourne la page.
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Un roman d'espionnage pendant la guerre (et après) assez traditionnel, au début intrigant et à l'héroïne suffisamment attachante et naïve pour qu'on ait envie de le terminer. Dans la même veine, j'ai préféré « opération sweet tooth «  de Ian Mc Ewan. Une histoire sympa.
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Je me réjouissais de retrouver, au hasard des bacs de mon bouquiniste préféré, Kate Atkinson. Je m'étais délectée de Une vie après l'autre et de L'homme est un dieu en ruine. La narration de Transcription s'ancrant pour partie dans les années 1940, je pensais retrouver le même plaisir à voir s'entremêler les fils de destins individuels avec le cours de la grande histoire. C'est effectivement ce que fait encore une fois, et plutôt astucieusement, le roman. Mais il faut croire que l'univers de l'espionnage me porte moins que celui du front armé. Ou qu'à force d'être utilisée la recette s'est un peu émoussée. Juliette Armstrong, une jeune et sympathique orpheline, est contrainte de voir ses ambitions rabattues par l'infortune et de travailler, en temps de guerre, à retranscrire les échanges clandestins que mènent certains de ses compatriotes secrètement affiliés au Reich et désireux d'aider l'ennemi à pénétrer sur le territoire anglais. Infiltré par les services secrets anglais, ce réseau, plutôt que d'être démantelé, est capté et utilisé, entre autres, à la désinformation de l'ennemi. Juliette est un minuscule rouage de cette grande machinerie idéologique qui perdura bien après l'armistice et se verra compliquée des enjeux de la guerre froide.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas pris ? Peut-être que le dosage entre romanesque et faits historiques a trop penché, à mon sens, en faveur des seconds ? La vie de Juliette Armstrong est bien austère mais surtout la manière dont elle nous est contée est très parcimonieuse. Je lui aurais bien ajouté un peu de l'épaisseur des héroïnes de Anna Hope dans le Chagrin des vivants (même s'il s'agit d'une autre guerre) ou deViolet Speedwell, la discrète et timorée brodeuse de Winchester de Tracy Chevalier. Les personnages masculins sont également très à distance du lecteur. Si le contexte d'espionnage et de contre-espionnage le justifie tout à fait, ça n'empêche que j'ai un peu mélangé tout le monde et ne me suis attachée à personne. L'image du brouillard structure le roman, des faux-semblants et des demi-vérités aussi. Au point même qu'elle infuse l'expérience de lecture et me laisse dans la même incertitude cotonneuse et vaine que cette pauvre Juliette. Si la réalité est bien cette toile de lin rêche et usée jusqu'à la trame que l'on ne perçoit qu'à travers l'épais nuage d'une incertitude moite et humide, eh bien le tableau est réussi. Mais serait-ce trop espérer que de chercher une autre manière de vivre le monde ?
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Nous sommes à Londres en 1940. Juliette Armstrong travaille pour le MI5 ; elle retranscrit les échanges entre un agent, qui se fait passer pour un envoyé du 3ème Reicht, et certains membres de la 5ème colonne.
Le récit alterne entre cette période et l'année 1950 au cours de laquelle Juliette travaille pour la BBC. Elle croise alors certains de ses collègues de l'époque mais ceux-ci semblent avoir bien changés.
Si le personnage de Juliette est agréable, femme malicieuse, un brin naïve, pleine d'humour et d'une intelligence pragmatique, elle paraît tout droit sortie d'un conte et non d'un roman d'espionnage. C'est pourtant bien de ça qu'il s'agit et il est difficile de savoir si le ton léger employé par l'auteure est voulu ou bien s'il est révélateur d'un manque de maturité, tout comme le personnage de Juliette.
Beaucoup de bavardages dans ce roman, la partie concernant l'année 1950 aurait pu être diminuée de moitié, les émissions de la BBC dont il est question étant d'un intérêt tout relatif.
Bref, roman sans grand intérêt historique, sans grand intérêt tout court.
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Au début de ce nouveau roman de Kate Atkinson, on se croirait dans un film de la période anglaise d'Alfred Hitchcock : le ton du récit est à la fois délicieusement drôle et pourtant angoissant.
Juliette Armstrong est une jeune fille de 18 ans. Elle est très débrouillarde mais un peu immature. La mort de sa mère l'a laissée seule au monde. Elle est recrutée par les services secrets britanniques, le fameux MI5, pour retranscrire à la machine à écrire des enregistrements sur disques de conversations menées par des membres de la Cinquième Colonne. On est au début de la guerre, Londres n'est pas encore écrasée par le Blitz et les sympathisants nazis présents dans toutes les couches de la société.
Peu à peu Juliette se rendra compte de la complexité de la situation dans laquelle elle se trouve. Elle sera contrainte de prendre de plus en plus de risques et le ton du roman se fait alors plus sombre.
Trois époques de la vie de Juliette s'entrecroisent : 1940, 1950 et 1981. La progression du récit n'est pas linéaire, mais pas au point d'être inutilement alambiquée.
J'ai été convaincu par ce roman d'espionnage. Il m'a rappelé dans sa seconde moitié l'art de John le Carré, tant les choses deviennent opaques et le lecteur bien incapable d'avoir des certitudes sur les convictions politiques, les appartenances réelles des personnages et donc, à l'image de son héroïne de céder parfois à la paranoïa.
#Transcription #NetGalleyFrance
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Juliette a dix-huit ans en 1940, elle a perdu sa mère depuis quelques mois et postule pour un poste dans l'armée. Elle est affectée comme dactylo dans les services secrets, avec de nombreuses autres filles de son âge, certaines issues des classes supérieures comme son amie Clarissa. Après quelques mois, elle est chargée de transcrire les conversations d'une opération de surveillance de la cinquième colonne. Geoffrey Toby se fait passer pour un agent de la Gestapo en Angleterre et fait parler ses informateurs dans une pièce pleine de micros. Juliette, Cyril et Perry qui travaillent dans l'appartement d'à côté les surnomment les voisins et écoutent toutes les conversations. Juliette est amoureuse de son patron Perry et fait tout pour le séduire, sans succès, celui-ci s'intéressant surtout à la nature. Juliette participe ensuite à une opération sur le terrain pour démasquer un groupe de partisans du nazisme. Toute cette partie du roman se passe avant le Blitz et la guerre est encore une réalité lointaine.

En 1950, elle travaille à la BBC comme réalisatrice d'émissions destinées aux écoles, la guerre et ses activités au sein du MI5 lui paraissent de vieux souvenirs. Pourtant, le passé semble la poursuivre, elle rencontre par hasard des anciens collègues, mais s'agit-il vraiment d'une coïncidence ?

Il s'agit d'un roman d'espionnage basé sur des faits réels, évidemment tricotés avec de la fiction, comme dans tout bon roman historique. le personnage de Geoffrey a vraiment existé, sous un autre nom, tout comme l'opération de surveillance des sympathisants nazis. Les personnages sont attachants, en particulier Juliette, sensible, manipulable et naïve. L'intrigue est bien montée, même s'il y a des longueurs avec les conversations des voisins, dans lesquelles il y a beaucoup de bavardages et peu d'informations utiles, ce qui est conforme aux vraies conversations qui figurent dans les archives. La fin est tout à fait inattendue et on a l'impression d'avoir été aussi naïf que Juliette. le style est très agréable et m'a donné envie de découvrir d'autres livres de cette auteure. Les seuls points que j'ai moins aimés sont la multitude de personnages, le plus souvent avec plusieurs surnoms ou pseudonymes, vu qu'on est chez les espions, ce qui ne simplifie pas toujours la clarté du récit, et le démarrage très lent de l'intrigue. Au début il ne se passe absolument rien dans la vie professionnelle de Juliette et c'est un peu ennuyant. Je n'ai pas vu venir la fin et la face cachée de notre héroïne. Il semble que ce roman est assez réaliste par rapport à ce que furent la guerre et la guerre froide en Angleterre.

Au final j'ai apprécié ce livre mais il ne me laissera sûrement pas de souvenirs inoubliables. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Jean-Claude Lattès pour ce partenariat très apprécié.
#Transcription #NetGalleyFrance

Lien : https://patpolar48361071.wor..
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