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Je me réjouissais de retrouver, au hasard des bacs de mon bouquiniste préféré, Kate Atkinson. Je m'étais délectée de Une vie après l'autre et de L'homme est un dieu en ruine. La narration de Transcription s'ancrant pour partie dans les années 1940, je pensais retrouver le même plaisir à voir s'entremêler les fils de destins individuels avec le cours de la grande histoire. C'est effectivement ce que fait encore une fois, et plutôt astucieusement, le roman. Mais il faut croire que l'univers de l'espionnage me porte moins que celui du front armé. Ou qu'à force d'être utilisée la recette s'est un peu émoussée. Juliette Armstrong, une jeune et sympathique orpheline, est contrainte de voir ses ambitions rabattues par l'infortune et de travailler, en temps de guerre, à retranscrire les échanges clandestins que mènent certains de ses compatriotes secrètement affiliés au Reich et désireux d'aider l'ennemi à pénétrer sur le territoire anglais. Infiltré par les services secrets anglais, ce réseau, plutôt que d'être démantelé, est capté et utilisé, entre autres, à la désinformation de l'ennemi. Juliette est un minuscule rouage de cette grande machinerie idéologique qui perdura bien après l'armistice et se verra compliquée des enjeux de la guerre froide.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas pris ? Peut-être que le dosage entre romanesque et faits historiques a trop penché, à mon sens, en faveur des seconds ? La vie de Juliette Armstrong est bien austère mais surtout la manière dont elle nous est contée est très parcimonieuse. Je lui aurais bien ajouté un peu de l'épaisseur des héroïnes de Anna Hope dans le Chagrin des vivants (même s'il s'agit d'une autre guerre) ou deViolet Speedwell, la discrète et timorée brodeuse de Winchester de Tracy Chevalier. Les personnages masculins sont également très à distance du lecteur. Si le contexte d'espionnage et de contre-espionnage le justifie tout à fait, ça n'empêche que j'ai un peu mélangé tout le monde et ne me suis attachée à personne. L'image du brouillard structure le roman, des faux-semblants et des demi-vérités aussi. Au point même qu'elle infuse l'expérience de lecture et me laisse dans la même incertitude cotonneuse et vaine que cette pauvre Juliette. Si la réalité est bien cette toile de lin rêche et usée jusqu'à la trame que l'on ne perçoit qu'à travers l'épais nuage d'une incertitude moite et humide, eh bien le tableau est réussi. Mais serait-ce trop espérer que de chercher une autre manière de vivre le monde ?
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J'aime beaucoup les romans de Kate Atkinson et crois avoir lu tous ceux qui ont été traduits en français. Je l'avoue j'ai été un peu déçue par ce roman que je me réjouissais de lire. Des longueurs, des personnages auxquels on ne s'attache pas vraiment et si les aspects historiques sont certainement documentés, on en tire pas grand chose. J'ai tout de même été jusqu'au bout.
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Un roman aux personnages so british. Je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman ou je suis passée à côté, surtout dans la deuxième partie où nous retrouvons Juliette Armstrong devenue productrice à la BBC après avoir travaillé pour les services secrets durant la seconde guerre mondiale. La première partie est très réussie avec la jeune Juliette en agent secret espionnant des sympathisantes anglaises du nazisme. .
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En cherchant un autre livre de cette auteure à la médiathèque, j'ai emprunté celui - là par hasard, très différent des quatre titres déjà lus et appréciés de Kate Atkinson .
Juliet, alias Iris- Carter - Jenkins , c'est le pseudo ( plus Magda ou Ivy ) de Juliette Amstrong , entrée en 1940 —- c'est une très jeune femme——dans le monde de l'espionnage, recrutée par un obscur département des services secrets anglais le MI5 .

Elle écoute et tape à la machine des enregistrements selon les moyens de l'époque , des conversations de traîtres anglais supposés, adeptes du nazisme , admirateurs de l'Allemagne notamment plusieurs de leurs agents secrets réunis dans un appartement voisin. ...N'en disons pas plus...

Cet ouvrage historique, consacré au contre - espionnage, complexe , entouré de faux amis , de taupes et autres individus douteux se déroule sur trois périodes : 1940, 1950, et même 1981, surtout les années de guerre.

Le style, pétri d'humour et de dérision nous fait sourire ...

L'héroïne , jeune orpheline de dix - huit ans au début du roman est vive, joyeuse, courageuse , amusante, ne se fie à personne,.
Elle semble d'une naïveté confondante.

Divertissante, sympathique , sa tâche monotone deviendra terrifiante ..

L'auteure entremêle les époques avec sa dextérité habituelle, mais le lecteur a beaucoup de mal à s'attacher à ce trop plein de personnages , aux pseudos et aux vrais noms qu'il faut relire, reprendre parfois à partir de chapitres entiers ...
Heureusement le personnage —-jusqu'au bout plein d'esprit —-de Juliette donne un ton allègre au récit ....
Un cinquième ouvrage que j'ai moins apprécié que les autres...

Cela n'entache pas mon empathie pour l'auteure que je continuerai à lire ...
«  Les morts faisaient leurs comptes. »
«  Mais que signifiait «  Vraie  » ? Qui était la «  Vraie Juliette ?
Tout n'était - il pas , y compris la Vie elle - même , un jeu de Dupes ?... »


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L'héroïne est une jeune orpheline de 18 ans au début du roman, Juliette Amstrong qui se retrouve à la fin de ses études de secrétariat, recrutée par le M15, à l'orée de la deuxième guerre mondiale, par un mystérieux M Toby pour retranscrire à la machine à écrire, les conversations récoltées dans un nid d'espions potentiels, en tout cas de sympathisants plus ou moins actifs du parti nazi. Il s'agît donc d'un roman d'espionnage. le ton de la narratrice est très enjoué plein d'humour so british qui rend la lecture très agréable.
Il y a beaucoup de personnages affublés de pseudonymes et certains jouent double jeu, ce qui rend la lecture confuse, le lecteur a du mal à s'y retrouver pour peu qu'il ne lise pas le roman d'une traite ce qui fût mon cas.
De plus, le roman couvre trois périodes, les années de guerre, les trois-quarts du roman, puis les années 50 pour se terminer en 1980. Je suis allée jusqu'au bout de la lecture mais franchement je n'ai pas tout compris. A part que cette jeune femme s'est vue embringuée dans quelque chose quelle ne comprenait pas elle-même, qui la dépassait et qui finalement lui a pourri la vie. Ce qui dominent tout le roman c'est la perte de repères, l'impossibilité dans laquelle elle se trouve de se fier à quiconque de son entourage professionnel et affectif.
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Juliette a dix-huit ans en 1940, elle a perdu sa mère depuis quelques mois et postule pour un poste dans l'armée. Elle est affectée comme dactylo dans les services secrets, avec de nombreuses autres filles de son âge, certaines issues des classes supérieures comme son amie Clarissa. Après quelques mois, elle est chargée de transcrire les conversations d'une opération de surveillance de la cinquième colonne. Geoffrey Toby se fait passer pour un agent de la Gestapo en Angleterre et fait parler ses informateurs dans une pièce pleine de micros. Juliette, Cyril et Perry qui travaillent dans l'appartement d'à côté les surnomment les voisins et écoutent toutes les conversations. Juliette est amoureuse de son patron Perry et fait tout pour le séduire, sans succès, celui-ci s'intéressant surtout à la nature. Juliette participe ensuite à une opération sur le terrain pour démasquer un groupe de partisans du nazisme. Toute cette partie du roman se passe avant le Blitz et la guerre est encore une réalité lointaine.

En 1950, elle travaille à la BBC comme réalisatrice d'émissions destinées aux écoles, la guerre et ses activités au sein du MI5 lui paraissent de vieux souvenirs. Pourtant, le passé semble la poursuivre, elle rencontre par hasard des anciens collègues, mais s'agit-il vraiment d'une coïncidence ?

Il s'agit d'un roman d'espionnage basé sur des faits réels, évidemment tricotés avec de la fiction, comme dans tout bon roman historique. le personnage de Geoffrey a vraiment existé, sous un autre nom, tout comme l'opération de surveillance des sympathisants nazis. Les personnages sont attachants, en particulier Juliette, sensible, manipulable et naïve. L'intrigue est bien montée, même s'il y a des longueurs avec les conversations des voisins, dans lesquelles il y a beaucoup de bavardages et peu d'informations utiles, ce qui est conforme aux vraies conversations qui figurent dans les archives. La fin est tout à fait inattendue et on a l'impression d'avoir été aussi naïf que Juliette. le style est très agréable et m'a donné envie de découvrir d'autres livres de cette auteure. Les seuls points que j'ai moins aimés sont la multitude de personnages, le plus souvent avec plusieurs surnoms ou pseudonymes, vu qu'on est chez les espions, ce qui ne simplifie pas toujours la clarté du récit, et le démarrage très lent de l'intrigue. Au début il ne se passe absolument rien dans la vie professionnelle de Juliette et c'est un peu ennuyant. Je n'ai pas vu venir la fin et la face cachée de notre héroïne. Il semble que ce roman est assez réaliste par rapport à ce que furent la guerre et la guerre froide en Angleterre.

Au final j'ai apprécié ce livre mais il ne me laissera sûrement pas de souvenirs inoubliables. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Jean-Claude Lattès pour ce partenariat très apprécié.
#Transcription #NetGalleyFrance

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Une lecture amusante, un personnage plein d'esprit et de fantaisie. On navigue entre 1940, 1950 et 1980, dans le milieu des services secrets britanniques.
Mais des longueurs et des situations un peu emberlificotées à mon goût, ainsi que des transitions assez abruptes, pas de réel suspense ni tension dramatique. Bref, je suis allée au bout sans déplaisir mais ça sera vite oublié. J'attendais plus de cette auteure, en fait.
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Nous entrons dans le monde de l'espionnage pendant la guerre 39-45 en suivant Juliette Armstrong. Vraiment très intéressant même si au départ cela parait rébarbatif. Elle transcrit au fur et à mesure les discussions menées par un espion anglais se faisant passer pour un fasciste nazi et enregistrées avec les moyens de l'époque...Avec tous les risques et conséquences que cela comporte. Et pour Juliette et ses collaborateurs, comment s'en sortir, même en 1950, quand l'on recherche des responsables de cette horrible guerre... La réalité de celle-ci et de la situation est stupéfiante. Pourtant le style d'écriture nous maintient le sourire aux lèvres... le texte est truffé de dérision et d'humour. Parfois la lecture implique de venir rechercher des éléments en début de livre parce que l'auteur nous promène entre les années 1940, 50 et 81. Mais le tout est une petite merveille parcourant la destinée de Juliette. On s'y attache et meurt avec elle. Un très bon roman ! MG
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De l'espionnage par la petite porte... pas James Bond, non, même pas Miss Moneypenny, juste une jeune fille qui retape des enregistrements et se retrouve malgré elle dans les toiles d'araignée de l'histoire.

Un roman qui se lit rapidement - "page turner"_ l'Evening star qui s'économise un petit a, "funny" - l'Observer qui s'économise tout court - les médias cités sur la couverture sont plutôt tièdes et je ne m'attends pas à grand chose. Je m'offre un Kate Atkinson comme je m'offre une truffe au chocolat, ça peut être du pur bonheur, ou juste une truffe au chocolat (ah flûte, c'est du blanc à l'intérieur...).

Pas son meilleur roman donc. On retrouve son style, ses parenthèses, petites fenêtres dans les pensées du personnage qui sans être narratrice vient nous chuchoter à l'oreille - j'aime beaucoup ce style mais cette fois il m'a semblé moins naturel, comme si l'auteure est prise au piège de son propre style, se doit de faire du Atkinson et ça se ressent. L'idée est bonne mais au final cette lecture restera une légère distraction pour un jour pluvieux. L'émotion d'un Dieu en ruine ou de Une vie après l'autre, la beauté de Dans les coulisses du musée, l'humour truculent des Jackson Brodie manquent, même le suspense dérape vers de tièdes appâts que l'on attrape avec bonne volonté histoire de jouer le jeu.
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Quelle déception ! Alors que j'adore l'auteure et que le sujet (espionnage pendant la seconde guerre mondiale par une femme, impact sur sa vie) m'a attiré, le romans est dense, pas très compréhensible, brouillon.
J'ai eu du mal à avancer et à le finir.
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