AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,16

sur 58 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
J'ai passé un très bon moment avec ce roman court qui a un petit air de fable et qui oscille entre humour et tendresse.

Avec Presque la mer, on est très franchement dans le burlesque avec les champs de colza peints en bleu pour évoquer l'océan, la classe d'amis imaginaires pour empêcher la fermeture d'une classe et tout un tas de petites inventions drôles et inattendues qui trahissent toute la fantaisie et l'inventivité de l'auteur.

Mais au-delà de la comédie, la transformation de ce village perdu au milieu de nulle part en station balnéaire attractive est avant tout un prétexte à parler de ses habitants (drame de la désertification des campagnes, solidarité autour d'un projet fou, petites frictions entre voisins, etc) et à raconter une belle histoire d'amour qui finit par éclipser l'incroyable subterfuge comme le résume si bien la dernière phrase du livre :
"Je n'ai pas vu la mer, la fille que j'aime se tenait devant.".
Commenter  J’apprécie          290
Patelin, nom original que porte un village de quelques centaines d'âmes qui voit son médecin partir à la retraite.
Que faire ?
Que faire pour attirer un nouveau docteur quand on n'a pas d'atout particulier ?
Le maire consulte (tiens, c'est un terme de médecin,  ça...)  ses administrés.
Et si on s'inventait la mer ?
Idée loufoque, point de départ de ce roman de Jérôme Attal.
Galerie de personnages ubuesques.
Situations cocasses.
Dans ce petit roman sans prétention (n'y voyez-là rien de péjoratif ) l'auteur nous dresse le portrait d'une société prête à tous les mensonges pour continuer à exister.
Je voulais découvrir l'auteur, ce livre était dans ma PAL,  ce fut une agréable lecture.
Même s'il y en a par moments, j'attendais peut-être encore  plus de légèreté et de folie.
Mais ceci n'est que mon humble avis de lecteur exigeant.
Commenter  J’apprécie          252
« C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour...
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour...»

Cette nouvelle chanson de Souchon me rappelle ma lecture récente de Presque la mer, une histoire d'amour entre mélancolie et romantisme. Comme dans la plupart des oeuvres de Jérôme Attal, le lecteur plonge dans un bain de sensibilité et de douceur. Et il en ressort inévitablement positif.

Clairement, l'histoire est « presque » merveilleuse et emprunte de nombreux éléments au conte de fées. Et cela peut dérouter, laisser penser à une narration pleine de sensiblerie, de naïveté, de guimauve. Mais si la première partie est indéniablement poussive (j'ai « presque » était tentée d'arrêter ma lecture!), la seconde est bienfaisante car elle met en avant des valeurs essentielles comme l'entraide, le partage, la tolérance… et j'y ai retrouvé la « Jérôme Attal touch », à savoir de la tendresse et de l'humour saupoudrés délicatement.

Presque la mer, c'est l'histoire amoureuse de Louise et Frédéric (on la voit arriver de loin…), mais c'est aussi celle d'un village déserté de la France profonde qui va se battre pour survivre.

Louise habite Patelin. C'est une jeune femme rêvant d'une vie qui la ferait vibrer, elle participe ainsi à un télé-crochet parisien. Mais elle en revient désabusée et dégoûtée. Son objectif semble inaccessible, elle est contrainte d'accepter sa « petite vie » dans ce village isolé où il ne se passe jamais rien.
Frédéric (référence à L'Education sentimentale) est un étudiant en médecine sérieux et lucide. Son rêve, c'est la vraie vie, loin de l'agitation parisienne et des faux-semblants.

Et puis il y a ce petit coin de campagne. Il n'y a rien dans Patelin. Sauf ses quelques habitants… des gens attachants qui rêvent eux-aussi. Et ce rêve, ils vont le pousser jusqu'au bout en inventant tous ensemble la mer que l'on peut voir des fenêtres des fermes, par des créations et subterfuges inattendus et cocasses qui montrent toute la fantaisie de l'auteur.

Quand Frédéric, attiré par la mer et une vie reposante, débarque à Patelin, c'est le début d'une aventure irréelle et rocambolesque mais teintée d'espoir et de joie.

Jérôme Attal navigue toujours à contre-courant pour nous offrir des histoires qui nous donnent le sourire.
Commenter  J’apprécie          126
A Patelin, c'est le branle bas de combat! le médecin du village est parti en retraite et personne n'est en mesure de lui succéder. Alors pour avoir le maximum de chance d'attirer un jeune médecin, Patelin village rural va devenir un village balnéaire, quitte à organiser une mise en scène à peine croyable : transformation des champs de colza en grande bleue, les boutiques sont remplies d'articles de plage.
Le subterfuge va marcher. Un jeune médecin parisien va venir. Il va s'attacher à Patelin et surtout à une jeune femme. A PAtelin, il ne trouvera peut être pas la mer, mais il y trouvera le véritable amour.
Un roman qui nous fait du bien : optimiste et plein d'humour.
Commenter  J’apprécie          100
Dernière lecture de l'année, je la gardais bien au chaud de mon auteur préféré.
Une histoire drôle et triste à la fois.
À Patelin, il n'y a plus de médecin, il faut en recruter un. Pour attirer un jeune médecin, les habitants font passer le village pour une station balnéaire afin d'être le plus attractif possible. Tous les subterfuges sont possibles:le champ de colza devient la mer, les boutiques vendent des articles de plage. Un jeune médecin, Frédéric, arrive alors de Paris.
Il fait la rencontre des habitants tous attachants et surtout de Louise qui revient d'un radio crochet raté à Paris. Louise est triste. Elle est entre deux garçons :Stan, le voyou du village et Frédéric, le médecin.
Qui va gagner l'amour de la jeune fille. Est ce que la supercherie de la mer va être découverte.
Un roman qui detend, plein de tendresse.
Et quelle belle phrase :
"Je n'ai pas vu la mer, la fille que j'aime se tenait devant".
Je termine bien l'année.
Commenter  J’apprécie          90
A la recherche d'un médecin qui voudrait bien s'installer chez eux, les habitants de Patelin cherchent une idée séduisante pour vanter leur village. Un peu fou, le projet de Paco, le facteur, rallie pourtant tous les suffrages et aussitôt tous les villageois se mobilisent pour transformer cette petite commune tranquille en station balnéaire.

Lorsque le nouveau médecin arrive, chacun fait de son mieux pour cacher la supercherie et les jours passent, attachant davantage le jeune praticien au village. Ou du moins à Louise, une de ses patientes. Louise et ses pensées sombres. Louise et Stan, le fils du boucher : une tête brûlée qui ne supporte pas la contradiction.


Fantaisiste et poétique, Presque la mer nous fait voyager à travers les pages par la douce folie de ses personnages et leurs idées rocambolesques. Tout comme Frédéric, le nouveau docteur, j'ai moi aussi voulu croire à la mer. Tout y était : les mouettes, le poissonnier reconverti, les pelles et les seaux, les gaufres... le récit est drôle, attachant, voire romantique; il a un charmant petit goût de vacances et met assurément de bonne humeur. C'est sur les recommandations de Syl que j'ai lu ce titre et je l'en remercie : un joli roman coup de coeur !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
Commenter  J’apprécie          91
Un roman loufoque, avec une dose de poésie surréaliste à la Boris Vian.. et aussi des personnages à la Jacques Tati.. En deux mots nous sommes dans un village appelé Patelin ( et oui !!) au milieu de nulle part où il ne se passe Rien , même pas répertorié sur les cartes et où aucun médecin ne semble vouloir rester .. Alors le conseil municipal se réunit en session extraordinaire et trouve une solution .. puisque les jeunes médecins veulent la grande ville ou la mer .. on va faire croire qu'à Patelin il y a la mer.. les champs de colza sont peints en bleu océan, les habitants sont tenus de se promener en maillots de bain une serviette de plage sur l'épaule,, l'épicerie doit vendre des bouées et jeux de plage … et surtout il faut occuper Frédérique le jeune médecin parisien.. Celui ci d'ailleurs n'est pas insensible au charme de la délicate Louise revenue déçue d'un casting à Paris ; on rencontre dans ce réjouissant roman des personnages décalés comme STAN le beau voyou désoeuvré qui rêve de grands projets, le clan OLSON de parfaits abrutis qui semblent sortis des films des frères COHEN .. et Paco beau-père de Louise , facteur au grand coeur qui tarde à distribuer les factures et autres mauvaise nouvelles aux habitants .. l'auteur signe avec une belle plume un livre à la fois cocasse et tendre, parfait pour passer un moment bonne humeur .. pourquoi pas à la MER ? Au lecteur de découvrir si les apparences seront longtemps trompeuses dans le village de Patelin …Nathalie Bullat le 28 juillet14
Commenter  J’apprécie          70
Jérôme Attal Presque la mer – Hugo & Cie ( 199 pages, 16€)

La mer est au coeur du roman de Jérôme Attal, enfin la mer invisible, la mer fantasmée par les habitants de Patelin,village perdu au milieu de nulle part, accessible après « une trentaine de ronds-points », et « un tas de péripéties déloyales » ( gravillons, nids de poule, trous insondables).
Roman ancré dans la réalité puisque l'auteur aborde le thème de la désertification médicale. Tout le monde connaît la galère pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste.
On suit donc, en chapitres alternés, d'une part le parcours de Frédéric, terminant ses études de médecine, avant de répondre à l'annonce du maire, Serge Ornano.
D'autre part Louise, qui monte à Paris, pour une émission de radio crochet, rêvant de célébrité et d'ailleurs.
Jérôme Attal oppose la vie trépidante à Paris ( « réservoir inépuisable de gens à guérir, à croiser, à oublier. ») à celle dans la France profonde. Il déploie tout son talent de portraitiste , avec le sens des détails,et brosse une riche galerie de personnages très variés y compris les secondaires. ( Broussard, le boucher – Marie-Eve, l'épicière – Mirabelle, une gamine qui prend le docteur pour un conteur).
Ce qui ramifie le récit en moult digressions dont l'implantation de bulles d'habitation, « ouvertes sur la nature », concept à la mode pour des vacances insolites.

On croise le maire qui mobilise tout un village pour insuffler à Patelin l'attrait qui pourrait attirer les touristes. On est médusé par son subterfuge de la voiture peinte.

Quant à Paco, le facteur, « l'homme providentiel », il fédère, avec son idée farfelue, tous ceux qui croient à son projet : faire venir la mer jusqu'à Patelin.
Comment réussir ce challenge ? Un peu de peinture bleue, les mains des élèves de l'école du village, et le tour est joué, les champs oscillent comme les vagues. de l'étage de la « Villa des bons soins » , on peut apercevoir « une large bande bleue verte » qui figurera «  à merveille la mer souveraine et scintillante ». Les habitants deviennent des estivants, lunettes de soleil, attirail de plage sous les bras, qui se rendent à la mer. le pot aux roses ne risque-t-il d'être découvert ou quelqu'un ne va-t-il pas vendre la mèche ? Suspense.

Fréderic, le médecin non autochtone, lui, il croise chez Paco une silhouette qui le convoque. « Au lieu d'une étoile filante, il découvrit une frêle jeune femme », et l' émotion physique qu'il ressentit « tenait à la fois de l'attraction et de la terreur ».
On peut s'étonner que le jeune médecin n'éprouve pas l'appel de la mer, comme l'écrivain national de Serge Joncour, qui, lui, ressent l'appel de la forêt.
Mais , investi de sa mission, il consulte, rédige des ordonnances. Serait-il, en plus, psychologue pour prescrire une thérapie plus qu'originale afin de débarrasser Louise de sa mélancolie ? Louise, « corsetée dans un costume de pensées sombres », Louise qui sait le gratifier d'un sourire « léger comme un volant de badminton » .
Et Fréderic subjugué, qui « mourrait d'envie » de « la contempler des heures durant ».

Stan, l' amoureux éconduit,le voyou du village, fait irruption où on ne l'attend pas , créant du désordre. Il fomente alors sa vengeance qui , mise à exécution, sème la panique et menace de ruiner l'avenir d'un village. A nouveau la solidarité aura le dessus.

Comme le déclare Eric Vuillard : «  Une des fonctions de l'écriture, c'est peut-être de rendre leur intensité aux images ». Jérôme Attal réussit à merveille ce tableau représentant « la mer opalescente », les cabines « striées de couleurs primaires ».
L'oeil du lecteur moissonne une pléthore d'images. Une touche exotique se glisse avec les repas japonais de l'unique auberge du village.

A travers Louise, il stigmatise la cruauté de ces concours de chants, et dénonce ce miroir aux alouettes qui génère tant de déçus parmi ces « chanteurs jetables ». On devine , en filigrane, l'auteur compositeur, connaissant ce monde implacable.

Jérôme Attal radiographie avec brio la vie d'un village et ses ouailles.
De multiples passages pourraient être mis en scène. On imagine facilement les saynètes du médecin en partance pour Patelin avec tous ses bagages, y compris la cage de Spéculum, pour qui les voyages étaient « synonymes de transpiration … et de spéléologie » ou le départ pour la plage avec ce défilé incessant sous les fenêtres du docteur, tout comme le repas en tête à tête, prélude à d'autres ordonnances.
Scène plus tendue et violente pour l'agresseur agressé par les piranhas.
Le récit est ponctué de truculents dialogues, comme celui entre le maire et Frédéric au sujet des déjections des mouettes «  intelligentes et respectueuses » !

L'auteur brode des comparaisons inattendues : « la paupière droite aussi mobile qu'un store vénitien ». La comédie tourne à plein régime, saupoudrée d'humour, de jeux de mots («  Beach Party / biches party ») et nous invite à préférer la fragilité du rêve à la réalité peu roborative. Les gens ont besoin d'illusion pour avancer dans la vie, affirme Woody Allen. On note aussi des références cinématographiques et musicales.


Si certains s'intéressent à la première phrase d'un roman, c'est la dernière qui retient notre attention. L'image qu'elle suscite a quelque chose de romantique, convivial, après le travelling sur cette procession empreinte de bonheur.
La mer aurait-elle scellé les destins contrariés de Louise et Frédéric ?
Jérôme Attal, à l'esprit inventif, signe un roman irrigué par les bons sentiments, baigné dans une atmosphère onirique, qui peut être classé dans la catégorie des « feel good book ». Presque la mer, un récit qui peut être lu même loin de la mer.


Commenter  J’apprécie          61
J'ai offert Presque la mer à ma maman, un peu par hasard, le résumé me plaisait, la couverture avait attiré mon regard. Je ne connaissais pas encore Jérôme Attal. D'ailleurs, je ne le connais toujours pas vraiment car je l'ai manqué au Chapiteau du livre de Saint-Cyr-sur-Loire cette année – tristesse.

Quand elle a commencé a le lire, elle m'a dit qu'un personnage portait le même prénom que moi. Enfin, plutôt que deux personnages portaient le même prénom que moi. Et quand on s'appelle Marie-Eve, ça n'arrive pas souvent. Ça n'arrive pas tout court.

Forcément, du coup, je voulais le lire. Je voulais savoir si l'une des Marie-Eve était une héroïne, un personnage que tout le monde aime, plein de panache, de sagesse, inoubliable, une belle femme que tout le monde aime parce qu'elle est aimable. Bref, j'imaginais déjà une Marie-Eve fantastique ! Tant qu'à avoir un personnage qui porte mon nom, autant rêver qu'il soit aussi mythique que Bridget Jones !

Je suis un peu tombée de ma chaise quand j'ai découvert que l'une des Marie-Eve était assistante dans une émission de télé-crochet et que tous les lecteurs allaient l'oublier dès le chapitre terminé. Et que l'autre était l'épicière de Patelin. Pas méchante, plutôt maligne et écoutée, mais mal dégrossie. Ceci dit, elle semble avoir la même suspicion que moi pour les macarons que j'ausculte méticuleusement avant de les manger au cas où ils seraient remplis de crème au beurre, mais elle, elle les écrase avec son poing. Insortable, cette fille. Ceci dit, j'ai un jour craché par terre, devant toute ma famille, le canapé du pain surprise que je venais de mettre dans ma bouche (quelle idée aussi de faire des petits sandwichs à l'andouille !). Donc bon, finalement, peut-être que je suis un peu comme la Marie-Eve de Patelin. Ou qu'elle est un peu comme moi… Tristesse. Je suis donc repartie avec mes rêves d'héroïne chevaleresque en traînant des pieds, mon épée raclant le sol…

Marie-Eve n'étant pas l'héroïne de Presque la mer, il y a plein d'autres choses à dire sur ce roman. L'histoire est très touchante. Imaginez tout un village inventant la mer pour faire venir un médecin ; donnant des noms à leurs maisons – la villa des flots bleus, la villa des dauphins -, passant sur la place du village en tenues de plage et transats… Je vous laisse découvrir les autres idées qu'ils ont eues, elles sont vraiment chouettes. Une telle farce ne peut qu'être découverte à un moment ou à un autre, mais la surprise pour le lecteur sera de savoir comment le médecin réagira.

Presque la mer est un roman plein de poésie, touchant, qui donne le sourire. C'est bien écrit et fantaisiste. Une belle découverte. J'espère que j'aurai un jour l'occasion de rencontrer l'auteur, de lui faire dédicacer ce livre. A mon nom. Enfin, peut-être plutôt à celui de ma maman, c'est son roman après tout !
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          41
Comment un trou paumé au beau milieu de nulle part, judicieusement nommé « Patelin », peut-il espérer dégotter un jeune médecin pour remplacer l'ancien qui va prendre sa retraite ? C'est la question qui agite un maire et ses administrés. Et comme les habitants ne sont pas dénués d'imagination, la solution ne manque pas de poindre le bout de son nez : on va allécher le chaland en lui assurant que Patelin se situe à côté de la mer… Bien sûr, cela va demander aux autochtones quelques ruses habiles, défilés en maillots de bain, coups de peinture çà et là, et le tour sera joué ! Patelin, c'est presque la mer, et un « presque », ça peut aussi se remplir par autre chose que le va-et-vient hypnotisant des vagues…

« Presque la mer » est un roman de Jérôme Attal paru aux éditions Hugo & Cie : la conception et la mise en page sont très soignées, depuis la couverture jusqu'à la quatrième de couverture, en passant par chaque page. Cela donne envie d'emblée de dérouler chacune pour profiter du soin accordé aux détails graphiques. « Presque la mer » envoûte aussi dès le départ par sa drôlerie, la bonne humeur distillée derrière chaque trouvaille stylistique, même si on peut avoir l'impression que l'auteur force souvent le trait de l'écriture. Sur la durée, d'ailleurs, il peine à tenir les promesses drolatiques du départ : lentement, mais sûrement, on s'enfonce dans une mièvrerie doucereuse, les bons sentiments l'emportent sur l'humour caustique, le manichéisme pointe à l'horizon d'une mer qui s'étiole et l'on termine l'intrigue en soupirant : c'était presque… excellent !
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (117) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20264 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}