Les testaments

Je n'avais pas du tout accroché à La Servante Écarlate, que j'avais lu avec l'idée de regarder ensuite la série du même nom, adoptée du roman.
Je suis fan de la série, j'ai ainsi voulu tenté la suite du roman : Quelle surprise ! J'ai vraiment beaucoup aimé cette brillante conclusion que j'ai trouvé facile à lire et captivante !

La série m'a sans doute aidée à mieux me plonger dans l'univers de Gilead/Galaad.

J'ai aimé retrouver sous un nouveau jour l'ignoble Tante Lydia, et de nouveaux personnages, et me surprendre à deviner un peu les enchaînements d'événements concernant l'histoire des uns et des autres.

Je suis contente d'avoir persévéré et d'avoir lu cette suite que je recommande vivement à tous, fan ou pas du roman initial et de la série.

La tant attendue suite de la Servante écarlate est arrivée. Ou du moins, j'ai enfin pu la lire. Replonger dans l'enfer de Galaad est toujours difficile, que ce soit dans les livres ou la série.
On note rapidement que Atwood s'inspire de la série. On voir apparaître Mayday et bébé Nicole.
Le récit est raconté par plusieurs personnes sous forme de témoignage à la première personne.
On en découvre un peu plus sur la façon dont Galaad s'est construite et comment elle fonctionne. Mon sang s'est glacé un peu plus à chaque page.
Le rythme du récit est un peu inégal
c'est assez lent au début et endiablé à la fin. J'ai lu les derniers chapitres en apnée tellement j'avais peur que nos héroïnes ne réussissent pas.
Dernier point négatif, j'ai vu venir à des kilomètres les twists sur l'identité de bébé Nicole et de la source.
Mais bon, je finis ce livre ravie que Galaad ait implosé de l'intérieur et que ce ne soit qu'un mauvais souvenir.
Puisse la fiction inspirer L Histoire...

Personne n'aime les critiques dithyrambiques, mais je n'ai absolument rien à redire sur ce roman, je l'ai juste adoré!
Sans être une suite directe de "La servante écarlate", "les testaments" reprend tous les éléments de l'univers que l'autrice a brillamment construit: la violence institutionnalisée, la peur de faire un faux pas, la sensation permanente d'inconfort. C'est un texte puissant, qui sans apporter trop de détails sur le précédent opus, y fait référence de façon intelligente tout en nous exposant les balbutiements qui sonnent (peut-être) le glas de la république de Gilead, et ce à travers le témoignage de trois personnages intéressants (y compris la célèbre Aunt Lydia, que vous connaissez sûrement si vous connaissez l'univers d'Atwood) dont les destins entremêlés nous offrent un récit riche, haletant et diablement bien écrit.
Beaucoup de gens sont déçus que ce ne soit pas une suite directe, mais finalement je crois que ce n'est pas plus mal. En effet, une si longue période entre l'écriture du premier roman et du deuxième explique très bien le hiatus qui sépare les personnages des deux récits. Bien sûr, la frustration est compréhensible, surtout pour les lecteurs qui n'ont jamais regardé la série (comme moi) et qui s'attendaient à revoir Offred au moment où elle est entrée dans le van noir à la fin du premier roman.
Finalement, outre l'histoire que je trouve passionnante, on ne peut que saluer la plume de Margaret Atwood qui, à 82 ans passés, arrive encore à hypnotiser le lecteur avec son écriture fine et intelligente (je n'ai pas lu le livre en français mais j'imagine qu'il doit être bien traduit vu les critiques positives).
Donc voilà. Je dis au revoir à Gilead, et même si c'est sans regret que je laisse le terrible régime fanatique derrière moi, je dois dire que je suis triste que l'aventure soit terminée pour moi.
Bravo Madame Atwood!

J'ai découvert sur le tard La Servante écarlate par le biais de son adaptation télévisuelle. Cette suite romanesque nous replonge immédiatement dans l'univers froid et terrifiant de la République de Gilead (ou Galaad, c'est selon), en se concentrant sur la vie de trois personnages clés qui vont chacun contribuer à précipiter le destin de cet impitoyable société totalitaire.
Selon moi, Margaret Atwood a écrit l'une des oeuvres dystopiques les plus percutantes de notre époque. Mais à y regarder de plus près, s'agit-il vraiment de romans d'anticipation, ou bien d'un véritable rappel à l'ordre quant à la condition de millions de femmes aujourd'hui dans le monde ? En effet, tout autour de nous se cachent ici et là des régimes théocratiques dont les ressorts n'ont pas grand chose à envier à l'horrible système imaginé par Atwood.
Peut-être est-ce finalement là l'essence même de la contre-utopie, à savoir nous mettre sous le nez une réalité vis-à-vis de laquelle nous avons soigneusement appris (volontairement ou non) à détourner le regard.

J'étais sortie mitigée de ma lecture du premier tome. Peu être que j'en attendais trop après avoir vu la magnifique adaptation. J'avais en contraste trouvé les personnages un peu fades en comparaison de la complexité et de la force que j'attendais de leurs part. J'ai quand même donné une chance à la suite et je ne suis pas déçue. Les personnages m'ont immédiatement plus parlés et je me suis prise d'empathie pour eux. La narration a plusieurs point de vue ajoute un vrai complément à cette dystopie effrayante mais si plosible. Je pense que la boucle est bouclée avec ce roman qui laisse moins de place à l'imagination que le premier volume mais sait on jamais, peu être que Mme Atwood va sortir une suite en 2053 ?

J'avais adoré La Servante écarlate. Mais pour moi, la fin n'appelait pas vraiment une suite, ce roman se suffisait à lui-même. J'étais donc dubitative, mais aussi très curieuse de cette "suite". Je précise que je n'ai pas vu la série du même nom.
J'ai donc replongé dans cette République de Galaad, une quinzaine d'années après les évènements de la Servante écarlate et surtout après cette sidération imposée à la population en rétrogradant la femme à un statut très inférieur. Cette fois, l'intrigue est construite grâce aux voix de 3 femmes qui prennent la parole à tour de rôle. Une jeune fille qui est née et qui a grandit sous ce régime dictatorial, qui n'a rien connu d'autre que la propagande. Une jeune femme qui a grandit libre au Canada et qui se trouve impliquée à Galaad. Et une femme plus âgée, qui a connu le monde d'avant, et qui a une position privilégiée dans ce nouveau monde injuste.
Je ne croyais vraiment pas que cette suite pourrait être à la hauteur et je me suis trompée. Et si ce fut pour moi aussi appréciable, c'est tout simplement parce qu'il ne s'agit pas tout à fait d'une suite eu sens strict du terme. J'ai beaucoup apprécié découvrir un autre point de vue de cet univers, de sa naissance. le statut de la femme est bien entendu au centre de l'histoire, mais d'autres sujets importants sont évoqués ici, comme par exemple, jusqu'où peut-on aller par instinct de survie, quels choix est-on prêt à faire pour sa propre cause et pour une cause universelle.
Ça pose réellement question et j'avoue avoir été particulièrement intéressée par le personnage de Tante Lydia. C'est probablement un peu morbide, mais ça donne à réfléchir sus ses capacités d'adaptation pour reprendre le contrôle.
Un bon coup de coeur pour moi pour une suite surprenante, sur un ton très différent du premier roman de cet univers.
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Même s'il s'agit d'une dystopie, c'est avec une grande joie que j'ai lu Les testaments de Margaret Atwood. La Servante écarlate laissait beaucoup de questions en suspens, et voilà quelques réponses sur l'origine de Gilead, grâce à des témoignages de trois personnages. Brillante idée que de mettre en scène le personnage de Tante Lydia, car cela permet d'expliquer comment une femme peut en venir à se mettre au service d'un régime qui oppresse les femmes.
Il faut souligner également que c'est remarquablement bien écrit, que ce soit au niveau du style (j'espère que c'est également bien traduit car je l'ai lu en anglais) qu'au niveau de la construction.
A ceux et celles qui craignaient de trouver une suite ne correspondant pas aux développements de la série, le livre est précisément excellent car il s'ajoute à la série sans aucun souci.

J'ai découvert le roman dystopique "La servante écarlate" en premier lieu grâce à la série du même nom, qui m'avait été conseillée par un amie.

C'est donc tout naturellement que j'ai voulu lire l'oeuvre qui a inspiré la série, "La servante écarlate". J'avoue avoir été un peu "déçue" car la série m'avait tellement transportée, j'attendais beaucoup du livre, et j'avais trouvé le personnage de June un peu "pâle" dans le livre par rapport à la série. de plus, "La servante écarlate" avait été écrite dans les années 80, je crois, donc l'écriture ne m'avait pas trop emportée. Malgré tout, ça reste une magnifique oeuvre, d'autant plus glaçante que Margaret Atwood a toujours expliqué que toutes les situations présentées dans le roman ont déjà eu lieu quelque part dans le monde (et autant dire que la situation des femmes à Gilead, le pays imaginé par M. Atwood, est loin d'être joyeuse).

Malgré une petite "déception" pour la "Servante écarlate", j'ai donc persisté et lu "Les testaments", la suite donc, écrite 35 ans après. Et comme j'ai bien fait ! La suite s'éloigne beaucoup de la série (ou la série de la suite, je ne sais pas dans quel ordre tout cela a été fait !) mais la plume m'a beaucoup plus convaincue. On découvre Gilead au bord de l'explosion, 15 ans après les évènements de "La servante écarlate", à travers l'histoire de 2 jeunes filles, l'une ayant grandi à Gilead et l'autre au Canada, et à travers l'histoire également de Tante Lydia, un des personnages les plus odieux de "La servante écarlate" et fondatrice de la République de Gilead. Toutes 3 vont se retrouver et oeuvrer pour la disparition de cette République qui honnit les femmes, avec un grand courage et beaucoup de détermination. de très beaux portraits de femmes, donc.

Comme le 1er opus, "Les testaments" est une oeuvre féministe engagée, qui ne laisse pas insensible et nous rappelle en tant que femme que rien n'est jamais acquis. C'est une superbe suite qu'à écrit là Margaret Atwood, une vraie belle réussite ! Je ne peux que conseiller de lire l'ensemble de cette oeuvre. Me concernant, je vais sûrement lire d'autres ouvrages de cette autrice très talentueuse et engagée 😉.

Super ! Autant le "1er" à été difficile à lire et m'a laissé sur ma faim (peut être à cause du fait que j'avais regardé la serie) autant celui ci est très fluide et se lit très facilement.
Quand on a vu la serie avant il est un plus genial, quand on ne l'a pas vu il permet de se plonger et de comprendre le système de Galaad.
passionnant du début à la fin

Retour à Gilead...
Si vous avez aimé " La servante écarlate", si vous vous intéressez au monde imaginé par l'auteure, vous ne pouvez pas manquer " Les Testaments ".
Il est vrai qu'il ne s'agit pas d'un roman "rond" la première partie du récit, les protagonistes sont moins développés, il y a un peu plus d'action, c'est aussi un roman moins intime. Dans "La servante écarlate, c'est Defred (Offred dans la VO) qui prend la parole tout au long du récit alors que "Les testaments" est plus tourné vers l'extérieur avec moins de détails, c'est donc un roman très différent et même si j'ai préféré la première partie, c'est une très belle lecture que j'ai beaucoup appréciée!
Le récit commence 15 ans après la fin de "La servante écarlate" et nous est raconté du point de vue de trois narrateurs très différents, Tante Lidia (l'un des piliers de Gilead), une fille de commandant née à Gilead qui ne connaît rien d'autre, et une autre fille qui vit au Canada.
Les trois histoires finissent par converger et se terminent en une rébellion ainsi qu'un désir de déstabiliser le règne de terreur de Gilead.
Des trois points de vue, Tante Lydia est, de loin, la voix la plus convaincante. Les chapitres qui lui sont consacrés sont fascinants. Grâce à ses écrits secrets, nous avons un aperçu détaillé de la chute des États-Unis et des méthodes utilisées pour capturer et convertir les femmes au système de croyance des Fils de Jacob, les fondateurs du nouveau monde. Nous sommes également au courant du fonctionnement interne de Gilead et des machinations de ses dirigeants, hommes et femmes.
C'est aussi un livre fascinant,, j'ai aimé en savoir un peu plus sur le monde de Gilead, les états indépendants, les états en guerre, et le monde des Tantes en profondeur, la façon cette dictature a été développée..... En bref, il y a de nombreux détails qui, si vous vous avez aimé "La servante écarlate", vous fascineront comme ils l'ont fait pour moi.
J'avoue pourtant avoir eu quelques appréhensions au début, une certaine peur que le livre soit un rien trop "Hollywoodien", trop basé sur la série (très bonne adaptation du livre mais avec un tas d'évènements que l'on ne retrouve pas dans le livre MAIS n'égale pas la lecture du livre ni l'écriture de Margaret Atwood). Je me demandais même si cette suite était bien nécessaire, j'avoue, pour la première fois, j'ai douté de la grande dame de la littérature canadienne! Et pour cause, "Les testaments" est sorti en 2019, juste après la sortie les premiers épisodes de l'adaptation. Je me demandais si Margaret Atwood n'allait pas trop se baser sur la série qui date de la même année, 35 après la sortie de "La servante écarlate" sorti en 1985.
Je me suis heureusement trompée, car même si "La servante écarlate" reste à mon humble avis le meilleur de ces deux romans, Atwood nous offre une suite digne de ce nom!
Ces livres sont classés comme "dystopies" mais Margaret Atwood l'a dit à plusieurs reprises : tout ce qui se passe dans l'histoire, que ce soit dans la première ou la deuxième partie, ne sortent pas seulement de l'imagination de l'auteure! Toute l'horreur, qu'il s'agisse de la guerre, de l'inégalité entre les commandants et les autres, le rôle des femmes réduit à des faire des ouvrages manuels ou simplement de se reproduire comme les servantes. C'est tout simplement un système de castes! Les épouses des commandants, les Tantes, les Marthas, les servantes...La guerre, inutile de rappeler tous les exemples. La dictature, qu'elle soit de gauche ou de droite, les guerres au nom de croyances et de religion. Margaret Atwood n'a rien inventé! Elle a simplement observé attentivement ses semblables, et a écrit un livre certes effrayant, parce que tellement réel!
Ce livre ne répond pas à toutes les questions que nous nous posons après avoir terminé "La servante écarlate" mais même si nous n'avons pas toutes les réponses, Margaret Atwood termine le roman sur une note plus optimiste que dans la première partie. La fin est très satisfaisante car cette ouverture que nous laisse l'auteure nous apporte un peu d'espoir!