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Le journalisme, que des rubriques '' de chiens écrasés?''
NON! Et Florence Aubenas le montre bien, à travers cette compilation de certains de ses articles parus dans le journal le Monde entre 2012 et aujourd'hui.
Elle dresse un tableau de la France, social et politique, à travers la vie ordinaire de gens ordinaires.
Un journalisme qui montre, qui met le doigt là où ça fait mal... Ce n'est pas très réjouissant.
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Ajouter une critique à ce qu'ont dit les autres lecteurs babéliens me semble inutile. Simplement dire tout le bien que je pense de ce recueil d'articles : enfin, une journaliste parle de nous, ce petit peuple que l'on généralise, que l'on infantilise et que l'on oublie finalement. Je ne ressens pas, au contraire de ce qu'ont écrit certains lecteurs, une vision misérabiliste (enfin pas complètement) mais simplement réaliste de ce que vivent les gens autour de nous : des envies de liberté, du système D, de la lutte quotidienne et donc aussi de la détermination, du courage, de l'abnégation… J'ai lu dans ce livre ce que nos dirigeants ne veulent pas entendre, toutes ces énergies qu'ils ne savent pas mobiliser et qu'ils se mettent à dos à chaque élection, tous ces invisibles taiseux et fatalistes… Un grand merci à Florence Aubenas pour nous avoir fait vivre une deuxième fois, sous une plume très habile.
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Un coup de poing! C'est le genre de livre qui laisse des traces, impossible de l'oublier tant il est angoissant.
Florence Aubenas a compilé des articles parus dans le Monde depuis 2 ans, à la rencontre de "vrais gens".
Je ferai 2 constats: le style est impressionnant de rigueur, elle sait toujours se placer à la bonne distance pour ne pas juger et ne jamais démontrer. Les articles se terminent brutalement, à la façon de F Fénéon, le journaliste qui décrivait un fait divers en 3 lignes.
Enfin, je sors de ce livre la boule au ventre devant tant de détresse; est-ce que notre pays n'est vraiment que ça, des individus en manque de reconnaissance, des jeunes perdus qui hésitent entre la défonce et le refus du travail, des ruraux délaissés, sans espoir et des vacanciers camarguais, qui refusent que disparaisse leur seul espace de liberté...?
Je n'ignore pas les situations de détresse et l'angoisse qui traversent notre pays en ce moment, j'aurais aimé des contrepoints car beaucoup d'entre nous gardent l'espoir, se battent et se contentent de ce qu'ils ont et ce qu'ils sont pour vivre.
J'ai eu l'impression parfois, que la télé aurait pu s'associer au livre pour s'ajouter au concert de misérabilisme, c'est pour ça que je ne la regarde plus!
En revanche, je lirai toujours les livres de F Aubenas: elle a du talent.
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Florence Aubenas journaliste au Monde nous a fait une compilation de ses articles parus depuis 2012.
Vies chaotiques de ces français,qui ne sont pas d'habitude sur le devant de la scène.
La journaliste sait comme a son habitude faire du journalisme engagé sans laisser paraitre un quelconque parti pris.
Du grand journalisme.
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Album photos de notre pays. Ça fait mal. Ça existe ? Eh oui ma bonne dame ! La France d'en bas ? Peut-être. Au choix : soit on en sort bouleversé soit on remet les pieds sur terre. Moi c'est les deux.
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Ce recueil d'articles écrits entre 2012 et 2014 dresse le portrait tout en nuances et sans aucun jugement des "France d'en bas", des personnes "invisibles".

Le bilan est hélas loin d'être positif, entre misère économique, sociale et culturelle et montée des extrêmes. Seuls les articles sur les habitués illégaux de la plage de Piémanson, en Carmague, donnent un ton plus léger à l'ouvrage.
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Entre 2012 et 2014, Florence Aubenas a sillonné la France, de la Haute Vienne à la Camargue, du Havre à Aubervilliers, et de ses pérégrinations furent publiées des chroniques dans le quotidien le Monde. Elle dialogue, elle questionne, elle observe, elle s'attarde parfois, comme sur la dernière plage libre pour faire du camping aux Saintes Marie de la Mer...

Et pour notre plus grand bonheur !


Par ses lignes elle fait vivre les sons des échanges, les chocs des chaises qu'on recule, la chaleur entre les caravanes, les bruits de la ville et l'énergie des femmes et des hommes croisés. Elle reporte les récits d'électeurs du Front National du Nord, de jeunes de banlieue qui intègrent Sciences Po, d'habitués de la dernière plage à Salin de Giraud qui accueille gratuitement des hordes de caravanes dans le bazar et la débrouille...


C'est vivant, sans jugement, une observation bienveillante et journalistique bien évidemment. Pourquoi mais surtout comment, comment on vit et pense dans ce pays, à certains endroits. Comment on vote, comment on décompresse, comment on rêve et comment on stresse.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Ce livre est composé d'une suite de reportages réalisés pour le journal le Monde par Florence Aubenas.

Il nous plonge dans trois mondes :

la campagne ou la France profonde,

le camping ... sauvage,

la jeunesse ... des banlieues,

mondes dont bien sûr on connaît l'existence mais qui trop souvent nous est présenté dans les différents reportages radio ou télévision d'une manière que l'on pourrait appeler caricatural.



Dans ce livre Florence Aubenas ne pose pas de question, ne fait aucun commentaire, elle nous donne à l'état brut, des tranches de vie avec ses bonheurs, ses joie, ses peines et ses difficultés.



Ces textes nous montrent le fossé, ou plus exactement le gouffre, qui sépare une grande partie des français de ceux qui se considèrent comme l' élite.



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J'avais déjà lu le Quai d'Ouistreham de cette journaliste, dont j'avais apprécié le sérieux. Son témoignage avait été assez incroyable et m'avait donné une image bien plus précise de la précarité. En voyant qu'elle avait sortie un autre ouvrage, j'ai voulu le lire.

Dans ce livre, l'auteure rassemble en fait tous les reportages qu'elle publie dans le Monde, où elle est reporter.
Il s'agit de petits reportages, dont on entend peu parler, sauf si on suit sa rubrique, puisqu'il s'agit plutôt du quotidien de français sans histoires, sans fioritures et trop locaux pour faire la une des journaux.

Il n'en s'agit pas moins de drames, de problèmes ou bien, au contraire, de bonnes nouvelles qui valent la peine d'être connus.

Ce que j'ai encore aimé dans cet ouvrage, c'est d'en apprendre un peu plus sur cette tranche de la population française dont on entend finalement très peu parler : Les précaires, voir très précaires, pas forcément dans les banlieues parisiennes, pas forcément une population dite « à problèmes ».

Son style est très simple et assez cru. Il touche son but, décrire en quelques pages le quotidien des gens, les témoignages. Son livre est découpé en plusieurs parties portant sur des thèmes : la politique, la jeunesse ou encore le camping.

Une lecture intéressante donc, que je ne peux que conseiller pour les lecteurs qui apprécient cette journaliste.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Lecture facile sur l'état de la France il y a quelques années
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