Bad Man

Que dire, que dire, que dire... C'est un roman dont les avis sont assez divisés, et je dois dire que, pour moi, il rentre dans la catégorie des déceptions. Ce n'est pas tout à fait vrai, car je n'avais pas d'attentes particulières le concernant, mais je m'attendais à être davantage embarquée. Je fais donc partie des lecteurs très très mitigés sur ce roman.

Il faut dire que lorsqu'on compare un auteur à Stephen King, c'est assez casse-gueule et ne pas rendre forcément service à l'auteur en question. Et si je comprends la référence au maître de l'horreur, je dois dire que, pour moi, la comparaison s'arrête là.

Mais Bad man, au fait, de quoi ça parle?
Ben est un jeune homme meurtri car il a "perdu" son petit frère, beaucoup plus jeune que lui, dans un supermarché. Sans relâche, depuis cinq ans, il continue à le chercher, gardant espoir coûte que coûte. Il finit par se faire embaucher dans ledit supermarché, pour le meilleur, ou pour le pire.

Je dois dire que le roman a très bien démarré. J'ai lu le premier tiers sans m'arrêter, j'étais happée par la narration que je trouvais assez rythmée. Puis, je ne saurais pas vous dire le point de bascule, mais, d'un coup, j'ai trouvé que ça tournait en rond et que ça devenait long, mais long, mais long... Et j'ai perdu quasiment tout intérêt à cette lecture que j'ai terminée juste pour avoir le mot de la fin. Parlons-en de la fin. ???? Oui, cela montre mes interrogations, ma consternation presque devant cette fin, étrange pour moi.

En fait, dans ce roman, il ne se passe pas grand chose, et le tout m'a paru assez bancal au final, même artificiel parfois.

Les longueurs ne me dérangent pas particulièrement. On peut dire qu'il y en a beaucoup chez King, et généralement, elles ne me gênent pas parce que Stephen King raconte une histoire en même temps. Là, Dathan Auerbach a essayé aussi, mais il n'a pas (encore?) le talent du King pour parvenir à accrocher son lecteur. J'ai eu l'impression, surtout sur la fin, qu'il remplissait des pages, en faisant des descriptions qui n'avaient aucun intérêt, pour combler du vide et donner un semblant de densité.
Pareil pour les personnages, auxquels je m'attache assez vite chez King, mais là, rien, malheureusement. Idem, il a essayé mais ça n'a pas fonctionné. Ce qui fait, au final, que j'étais pressée de passer à autre chose.

En bref, une lecture qui m'a quand même ennuyée sur une bonne moitié, qui ne m'aura pas emportée et qui me laisse sur un sentiment d'inachevé.

Pour la petite anecdote, j'ai cherché la motivation au fond de mon lit pour me lever de bonne heure (et de bonheur) et m'apprêter à sortir pour prendre une belle (c'est subjectif, je sais) photo pour vous parler de ce livre. Je me suis donc massé la volonté comme un entraîneur de boxe masse les épaules de son poulain entre deux rounds (mon combat était d'ailleurs intense : rester bien au chaud ou affronter une météo capricieuse), en fredonnant « Eye of the tiger ». Gonflée d'une détermination nouvelle, j'y suis donc allée fièrement, avec une idée en tête – prendre ladite photo du livre dans le parking d'un supermarché, avec les caddies en fond de scène (le ridicule ne tue pas, paraît-il) – le tap tap tap de mes talons sur le bitume marquant le rythme. Et là (suspense), à mi-chemin (nouveau suspense), je m'aperçois que j'ai oublié d'emmener le livre avec moi !... Que faire ? Rebrousser chemin pour aller le chercher ? le tigre de la chanson n'étant déjà plus qu'un chaton, j'ai donc envisagé un plan B : le petit chariot de course de « mémé Alice » ferait l'affaire.

Avant toute chose, je vous préviens tout de suite : il ne se passe pratiquement rien dans ce roman, tout est dans la psychologie des personnages et, surtout, dans les dialogues qui sont criants de vérité. Ainsi, on suit le morne quotidien de Ben qui se retrouve à travailler dans le même supermarché où son petit frère, Eric, disparut cinq ans plus tôt. Rongé par la culpabilité, il met tout en oeuvre pour retrouver Eric, quitte à placarder sa photo partout et à frapper à toutes les portes en quête d'indices.

Le point fort de l'intrigue repose, comme mentionné, sur les échanges entre les personnages et, bien évidemment, sur les réflexions de Ben, qui le poussent à creuser toutes les pistes. La narration est quant à elle enveloppée dans une brume épaisse, qui crée une atmosphère inquiétante, nous faisant douter de tous, voire même de Ben.

Le dénouement, comme un chien qui se mord la queue, fait alors naître chez le lecteur un sentiment de colère, mais aussi une énorme tristesse.

Et si vous n'avez toujours pas compris, je confirme : j'ai indéniablement aimé ce livre qui, je le reconnais, peut sembler long, comme le sont les heures passées par les personnages dans les rayons, comme le sont aussi et surtout les heures passées à ressasser ce jour où tout a basculé et à culpabiliser, mais l'auteur a su choisir les mots pour mettre son récit en tête de gondole – même si la fin me semble peu crédible pour diverses raisons.

Ce livre est-il fait pour vous ? Si vous aimez les histoires marquées par une intrigue au rythme effréné, je ne pense pas. Si vous aimez les histoires où l'auteur vous balade lentement, mais sûrement, au rythme des phrases qui ondulent comme un serpent se balançant au son de la mélodie s'échappant du pungi dans lequel souffle le psylle, alors oui.

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Annoncé comme étant un "Shining au supermarché" j'aurai dû me méfier 😒

Bad man tourne autour d'une disparition d'enfant particulièrement énigmatique avec une atmosphère très particulière.

Le grand frère est enfermé dans sa douleur et sa culpabilité, sa famille se délite, lui, continue à se battre pour retrouver son petit frère.
Cette première partie avec son ambiance, ses mystères, ce climat de suspicion, cet amour fraternel, annonçait un roman percutant et très touchant.

Mais c'était sans compter sur la suite qui se perd dans des sempiternelles longueurs et détails sans importance où l'auteur tente de nous faire croire que tout le monde est suspect (d'une façon très maladroite) tout en jouant avec le surnaturel. Rien n'a fonctionné avec moi. Ni les personnages que j'ai détesté, ni la pseudo intrigue et surtout pas la résolution qui n'a ni queue ni tête.

Je retiendrai le jeune Ben qui a été un personnage touchant de part son abnégation et son obstination dans la compréhension des évènements qui ont conduit à la disparition de son petit frère.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Un thriller intéressant par son contexte (le supermarché) et son côté mystérieux mais les longueurs, le manque d'action, et les révélations finales auxquelles je n'ai pas cru une seconde, ont généré une belle déception.
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Que dire… à part que je n'ai pas aimé ce livre.



J'ai faillit abandonner plus d'une fois et j'ai dû au final me forcer pour le lire, décomptant les pages restantes avant la fin. 



Un roman où il ne se passe rien, d'ailleurs, il s'agit plutôt d'un roman d'atmosphère où une ambiance un peu (très) parano règne.



Le roman tourne en rond, les longueurs sont assommantes.


Je ne me suis attachée a aucun personnage, n'ai eu aucune empathie pour eux et la fin m'a laissée dubitative. 



Sans compter le nombre de fois où on se perd dans le récit, est-on la nuit ? le jour ? le personnage est-il chez lui ? Encore au supermarché ? Qu'est-ce qu'il fout dans ce bois ? 


Au final ce livre n'avait aucun sens pour moi…

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J'ai vraiment accrochée avec l'ambiance de ce livre et le côté supermarché glauque surtout … les personnages sont captivant et intriguant l'histoire m'a happée, j'ai beaucoup aimée le personnage qu'incarné Ben et son ami Marty .. vraiment une total réussite pour moi, seul petit bémol la fin que j'aurai peut être souhaitée différente … mais pourquoi pas.

J'ai énormément apprécié ce roman. L'ambiance est lourde, pesante. L'atmosphère est résolument noir.
On est ici dans la thématique de la disparition d'enfant. Ben, jeune ado, va perdre de vue son petit frère Eric dans un magasin et il ne le reverra pas. Cinq ans après, il se fait embaucher dans ce même magasin, plein de mystères.
Ce roman prend son temps pour mettre en place le décor, l'atmosphère devient de plus en plus pesante, de plus en plus glauque, de plus en plus noire. C'est un vrai régal. On se sent aspiré petit à petit, et il ne nous lâche plus jusqu'au dénouement.
J'ai adoré le personnage principal Ben, très attachant, très immersif. il est maladroit, pataud. Il est malheureux, très marqué par la disparition de son frère mais tenace, prêt à tout pour le retrouver. Sa quête frise la folie par moment, mais quel courage, quelle ténacité. Je suis encore admiratif, un personnage tellement atypique, mais tellement emblématique.
On est en permanence au bords du gouffre dans ce thriller psychologique, lourd, pesant mais tellement prenant. Un coup de coeur pour moi, je me rappellerai longtemps de ce récit et de ses personnages. Je vais suivre avec attention ce jeune auteur dont j'ai vraiment aimé la plume dans ce roman.

Je n'ai pas tardé à embarquer pleinement dans « Bad Man » tellement le texte était happant. Bien écrit, intéressant, on joue tout de suite cartes sur table. le contexte est clair et bien développé.

Floride. Eric, trois ans, disparaît au supermarché du coin, alors qu'il était sous la supervision de son frère adolescent, Ben. Pendant des années, celui-ci fera tout ce qui est en son pouvoir (bien mieux que la police !) dans l'espoir de le retrouver. Empli de remords et de désespoir, son petit frère devient son obsession. Entre distribution d'avis de disparition, de portraits vieillis, et appels au commissariat, Ben décide d'aller plus loin, de retourner aux sources; il se dégotte un boulot de nuit là-même où Eric s'est volatilisé. Peut-être y trouvera-t-il des indices, des traces, des gens ayant vu quelque chose…car le mystère plane toujours.

Timide, renfermé mais garçon honnête au coeur bon, Ben possède d'excellentes capacités de déduction pour son âge, c'est un personnage que j'ai bien aimé côtoyer. Ses collègues Marty, Frank et la vieille Beverly sont également intéressants.

L'environnement de ce livre est plutôt confiné. En effet, il n'y a pas beaucoup de personnages et l'action se déroule en peu d'endroits différents. Les passages de jour sont souvent complètement absents et c'est sur le quart de nuit que l'on retourne inlassablement au supermarché, ce qui peut paraître lancinant après un moment. Il ne s'y passe pas grand-chose, les nuits sont longues, les personnages prennent au final plus de bon temps à glander qu'à travailler – mais qui suis-je pour juger, haha – et le patron, M. Palmer, n'est pas ce qu'il y a de plus sympathique.

On sent le temps passer, les rebondissements ne sont pas toujours extravagants. Parfois, Ben est complètement seul et cette atmosphère de solitude, de silence et de vide est bien décrite. Travailler seul de nuit doit être bien étrange, un moment favorable pour lâcher la bride de l'imagination.

À aucun moment, je n'ai ressenti de terreur. Dans « Bad Man », il ne faut pas s'attendre à avoir peur ou à vivre des expériences surnaturelles, nous sommes bien loin des frissons. le tout reste étonnamment assez lucide, très terre-à-terre. Je pense qu'il faut plutôt voir ce roman comme un suspense, une recherche d'enfant disparu, à la différence ici que la police n'est plus très impliquée puisque cinq ans ont passé. Il s'agit d'une immersion dans une famille éclatée par un drame sans nom, des séquelles vécues par chacune des parties, et c'est du côté de Ben que nous observons les mécanismes lents d'une descente aux enfers. Psychologiquement, cela doit être vraiment dur à affronter.

Jusqu'aux trois quarts du livre, j'ai été captivée malgré le sentiment d'être une souris piégée dans une cage à tourner en rond. Mais pour la dernière partie, j'ai perdu intérêt parce que l'histoire prend une direction qui ne tient plus vraiment la route avec le début. C'est surtout cela qui m'a déplu. Dommage que la chute ait pris cette tangente.

Honnêtement, sans être le roman du siècle, je craignais m'ennuyer plus que cela…
Le texte est néanmoins bien manié et pour moi, cela aura amélioré globalement les manques.
Je pense que Dathan Auerbach reste un nom à surveiller.

CHALLENGE USA

Oeuvre "à la Shining" mais qui n'en a pas grand chose en fin de compte. le cadre posé est intéressant et la plume de l'auteur assez fluide mais bon sang qu'est-ce qu'on s'ennuie (en restant poli). Les personnages sont attachants mais le rythme de l'oeuvre est beaucoup trop lente pour en faire un page-turner digne de ce nom et la fin... Que dire de cette fin qui m'a laissé sur ma faim sans laisser plus d'informations au lecteur ?
En résumé, lecture plutôt agréable mais dont vous pouvez vous passer sans souci 👍

C'est une histoire tellement triste, un roman noir très surprenant.
Quelques secondes d'inattention de la part de Ben et son petit frère disparaît sans laisser de traces.
Le personnage de Ben est incroyable : obèse, handicapé, il est victime de discrimination et n'est pas tellement soutenu pas son père qui tente de sortir sa nouvelle épouse de l'état dépressif dans lequel l'a plongée la disparition de son petit garçon.
Ajoutez à cela un job à l'endroit du drame, des personnages secondaires étranges qui ne font rien pour aider Ben…
Vous comprenez facilement que cette ambiance trouble et très particulière qui oscille entre réalité et folie m'a beaucoup plu même si quelques passages m'ont paru un peu longs !

Alors Shining au supermarché pourquoi pas mais encore faut il que le suspens et l'angoisse soient au rdv. Car on tourne pas mal en rond, les rebondissements sont quasi inexistant, aucun empathie ne se crée pour le personne du frère éploré. C'est un peu brouillon, les chapitres se finissent en nous alléchant et au final rien ne se passe et on a l'impression que ce schéma se répète indéfiniment.
Et puis trop de descriptions, tuent la description...
Bref j'avais fondé beaucoup d'espoir dans cet auteur (inconnu pour moi) avec une 4ème alléchante et je suis redescendue direct assez bas tellement j'ai été déçue.
Next !!!!!