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3,17

sur 202 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je cherchais de la « bonne littérature érotique » et Histoire d'O semblait être une référence en la matière. de fait, si le rythme est parfois perturbant, le style est à mon goût, cru sans être vulgaire. Les règles de la décence littéraire – ne me demandez pas d'énoncer ces règles ! – sont respectées. La décence-tout-court en revanche est sérieusement bousculée – c'est le principe d'un roman érotique, me direz-vous.

Histoire d'O est un récit choquant pour la place qu'il accorde aux femmes, parce qu'il est écrit par une femme, et par son contenu qui se voudrait érotique et s'apparente bien vite à un film d'horreur. de l'érotisme à la torture, il y a deux mots : sadisme et masochisme. Pauline Réage les poussent à leur paroxysme… et l'ensemble en perd rapidement toute sa dimension érotique. Si le premier chapitre invite le lecteur à développer ses instincts voyeurs, les suivants tournent rapidement en rond et se transforment en étalage sordide de techniques de torture et d'humiliation de plus en plus absurdes… jusqu'à frôler l'ennui. La volonté de choquer certainement efficace dans les années 60 me semble trop grossière pour notre XXIe siècle blasé, et la surenchère SM manque décidément de finesse et de subtilité. Je me suis finalement lassée de ce livre qui a pourtant marqué son époque et les codes du genre… Ne serait-il pas temps justement de renouveler ces codes ?
Lien : https://synchroniciteetseren..
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Ça était une lecture très déstabilisante et j'ai terminée ma lecture avec la sensation d'être écrasée et de ne plus pouvoir respirer mais sans pouvoir dire si j'ai aimé ou pas l'oeuvre, l'écriture m'a beaucoup déplu, les personnages sont fantomatique à l'exception du personnage de Sir Stephen, et arrivée à la fin j'étais incapable de comprendre ce que je ressentais face à ce roman.

Je ne comprenais pas du tout l'intérêt du roman au début; car la première moitié du livre est très inconsistante et n'a fait que me révoltée et j'avais beaucoup de mal à continuer à tourner les pages.

L'histoire traîne en longueurs et en descriptions interminables et qui nous désespère et nous fatigue. Sans parler de la perversité de l'oeuvre. La plume de l'auteur est vraiment perturbée par ces fioritures qui obscurcisse chaque passage, ce qui rend le récit très dense mais très lourd.

D'ordinaire j'apprécie les descriptions dans un roman mais pas là, il y en a partout, elles ne servent à rien, je prend par exemple la description du bois que O utilise pour allumer la cheminée, et qui prend une demi page (rien que pour ça). On n'est pas entrain de lire du Proust où les description sont l'essence du récit.

Et en plus de ralentir notre lecture, elles sont mal faites, au point que je n'arrivais plus à me représenter ce que l'auteur me décrivait. C'est agaçant et j'ai posée plusieurs fois mon livre parce que ça m'agaçais et je n'arrivais jamais à entrer dans l'histoire.

De plus, les personnages sont fantomatiques et n'ont aucunes personnalités, surtout les femmes que l'auteur s'acharne à rendre insipides et sans réactions aucunes. A l'instar de O qui ressemble à un pantin avec lequel Renée s'amuse à son gré et le repose dans un tiroir quand il a fini. Mise à part Sir Stephen, qui est le seul personnage ayant une personnalité bien construit et captivante à suivre.

Ce qui m'a profondément énervé c'est le mot "amour" dans la bouche de ces personnages alors que Renée l'amène dans un manoir, où il regarde d'autres hommes abuser d'elle, il essaye de la séduire de tant à autre, quand il sent qu'elle en a assez, pour la forcer à rester. C'est vraiment malsain et écoeurant. C'est peut-être de ce point de vue là que j'ai étais plus enclin à apprécier le personnage de sir Stephen car contrairement aux autres protagonistes, il est très franc et explique bien à O qu'il ne s'agit nullement d'amour dans tout ça.

Ce n'est pas une histoire d'amour, j'ai lu ça tout au long du récit, lorsque O dit à Renée qu'elle l'aime, mais l'auteur confond l'amour et la dépendance affective, ce qui n'est pas pareil.

Mais surtout, le plus abjecte dans cette lecture c'est la notion du viol qui devient un fantasme sous la plume de l'auteur. Ça m'a également révoltée dans "Le bonheur dans l'esclavage" de Jean Paulien qui introduit le roman, lorsqu'il dit qu'il apprécie qu'une femme assume haut et fort ce que les autres femmes désir secrètement : se faire avilir, humilier et violer.

NON. Les femmes ne fantasment pas sur le fait de ce faire violer et briser, c'est quelque chose d'horrible et d'autant plus monstrueux de penser ça. Que les femmes désire être dominée par leur compagnon pendant leur moment intime, ça se comprend et tant que les deux amants en ont envie, c'est très bien...(Suite sur le blog).
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Finalement pas si intéressant que cela. J'avais vu le film quand j'étais jeune et il m'avait plu, mais le livre me semble dépassé aujourd'hui.
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Un classique, mais je n'ai pas du tout aimé...
Je n'ai aimé ni l'écriture, ni les personnages, ni l'histoire...
Je crois que c'était bien trop "hard" pour moi
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mieux écrit que 50 nuances de Grey....mais pas forcement mieux sur le fond (sans mauvais jeu de mot) ou comment la question de la soumission (surtout feminine) qui taraude tout la Culture n'est pas forcement approfondie (re-pardon...)); en effet qu'ece qui peut motiver l'heroine a vouloir ce sort et accepter les jeux de POUVOIR? d'ailleurs peu de sensualite dans ce livre . .....ma culotte est restee deseperement seche si je me permet une confesssssion....perso je ne vois pas en quoi une femme qui jouis dans la soumission serait une transgression???tu parles d'une jouissance bourgeoise....Par contre a quand un roman audacieux d'un homme qui jouis d'etre soumis et ecris par un homme????????on attend toujours .......
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[Livre audio lu par Valérie Lang]

Quelle histoire déchirante d'humiliation, de soumission et de jeux de pouvoir ! Plutôt qu'un texte érotique, je trouve que c'est le récit du lent délitement d'une femme, son renoncement à exister, sa destruction volontaire avec la complicité d'hommes et de femmes de peu de scrupules. Il y a bien une certaine justesse dans ce désir féminin de s'offrir, qui m'a touchée, mais je ne peux pas dire que cela m'ait vraiment plu. Il aurait fallu un peu d'humour, de joie amoureuse, de décalage, ou au moins une écriture sensible pour être charmée. C'est littérairement plat, descriptif, esthétique (focalisation sur les matières et la couleur rouge), d'une froideur intellectuelle malgré le propos. Plus proche de la chirurgie que de la sensualité. Un livre érotique, certes, par ses descriptions, mais qui laisse un goût amer dans la bouche.

Valérie Lang a une belle voix nasale. Elle change de rythme au grès du texte. le tempo est parfait. La lecture est posée. Très agréable. Elle a trouvé la sobriété adéquate pour ce texte violent et cru. On a l'impression d'écouter une histoire anodine si on n'y prête pas garde.

[Écouté dans le cadre du Prix Lire dans le noir 2013]
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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