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221 pages
Balland (01/06/1986)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Jennifer, célèbre chroniqueuse londonienne, est envoyée en reportage dans une petite ville du Midi. Elle entend, entre autres, profiter du climat passionnel d’élections municipales pour, partant d’un microcosme caractéristique, mieux faire comprendre à ses lecteurs cette France profonde qui n’est souvent pour eux que l’occasion de vacances ensoleillées. Dans cet arrière-pays niçois, deux clans s’affrontent depuis des décennies pour la possession de la Mairie ; la lu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jennifer O'Connors est une jeune journaliste anglaise. Elle vient en Provence pour couvrir les élections municipales locales. Elle se rend à Baumeille, un petit village où deux famille se disputent la mairie.
Peu à peu Jennifer va découvrir les magouille et les dessous de table qui régisent ce petit bout de France. Des dessous sordides pour une lutte pour le pouvoir. Ici tous les coups sont permis même les plus odieux. Et entres ces deux familles la luttent est acharnées, entre faux témoignages, tentative de chantage et meurtre il n'y a qu'un pas.
Jennifer va en faire les frais et notre jeune héroïne sera une proie facile elle qui jongle ici entre conscience professionnelle et turpitudes amoureuses .
Voilà ce que nous propose ce bon premier roman d'une journaliste de TF1
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Renaud Chauvières ponctuait chacune de ses phrases d’un sourire qu’il savait irrésistible.
« Sûr et content de lui, le “futur” maire ? Au moins, avec lui, pas de difficultés pour le faire avouer. Il parle tout seul ! »
Le docteur Chauvières interrompit le cours de sa méditation :
– On va directement chez mes parents.
Jenny répondit qu’elle préférait passer à l’hôtel pour se changer. Mais il insista, un peu trop fortement au goût de la jeune femme.
– Je tiens à aller à l’auberge de la Maguelonne auparavant, répéta-t-elle agacée.
Surpris par la fermeté de son ton, Renaud promit d’être un chauffeur docile. Jenny, amusée, retrouva son sourire.
– Lescudier, le propriétaire de la Maguelonne, est un copain. Je vais lui demander de vous dorloter !
– Merci, mais ça fait dix ans que je me dorlote toute seule !
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Qu’il se fût agi de la jolie Lady Di, des frasques du prince Andrew avec une étoile du porno ou du cancer de Margaret, aucun des habitants ou invités de Buckingham n’avait jamais provoqué en elle cette soif d’écrire qui la tenaillait dès qu’elle s’emparait d’un sujet. Quand Smitty s’en étonnait, elle lui répondait avec une indiscutable autorité :
– Il n’y a rien à dire sur la famille royale !
– Mais enfin, Jenny, il faut bien parler de la reine !
– D’autres le feront mieux que moi !
– Cette fausse modestie dissimule autre chose...
– Écoutez Smitty !
– Ne m’appelez plus Smitty !
– Avouez que M. Smith, pour un rédacteur en chef, c’est d’un commun !
– Appelez-moi donc Gordon, comme mes amis.
– Je ne peux pas : on dirait une marque de gin !
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Jennifer avait un style très personnel, tout au présent et à la première personne. A vingt-neuf ans, elle était l’un des reporters les plus cotés de la presse écrite. Elle s’insurgeait contre tout et tous avec une efficacité redoutable : s’en prenant aussi bien à Pinochet ou au Kremlin qu’aux dealers de Soho. Elle dénonçait l’invasion de l’Afghanistan avec autant de véhémence que la disparition des vendeurs ambulants de hamburgers victimes de la concurrence des fast foods. Elle touchait à tout, fouinait partout, toujours à la recherche d’un fait divers peu ordinaire. Dès qu’elle s’attaquait à quelque chose ou à quelqu’un, rien ne l’arrêtait. Elle devenait obstinée, intraitable, prête à bouleverser sa vie pour en savoir plus ou défendre « sa » cause.
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Ce qui plaisait à Jennifer dans Portobello Road, c’est qu’il lui semblait toujours être en vacances en sortant de chez elle. Elle traînait souvent à la recherche de quelques vieilleries pour une collection d’objets anciens jamais commencée, tant il lui était impossible de se décider sur la nature et l’époque. En fait, elle aimait surtout toucher, sentir, farfouiller dans le bric-à-brac des brocanteurs pour découvrir un objet qu’elle marchandait à l’infini puis reposait sous le regard furieux du marchand.
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« Viens Jenny, on rentre à Londres. Le reportage est fini. » Smitty m’a dit ça et je l’ai docilement suivi. Il est vrai que je n’avais plus rien à faire là-bas, le trio infernal avait voulu ma peau, Renaud a été incapable de me protéger, et s’il m’a sauvée, c’est seulement par hasard. Mais il n’a pas rompu avec le « clan ». Elles le tiennent depuis si longtemps sous leur emprise... Elles triomphent ! Elles qui voulaient la victoire à n’importe quel prix !
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