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Lorsqu'il arrive à Interpol, Stephen se voit confier le dossier explosif de Anne X, une meurtrière dont on lui attribue environ mille morts. Les premiers commis, alors qu'elle avait douze ans, ont été ses parents et parents adoptifs, transfuge de l'est à l'ouest ? Pourquoi une double famille ? Comment une enfant de cet âge a-t-elle pu trucider quatre adultes et en épargner un ? D'autant que le massacre s'est effectué à l'arme blanche : un sabre de samouraï, qu'un maître japonais, questionné, estime improbable pour une préadolescente.

Les faits sont là pourtant et bon nombre d'exactions commises depuis lors accusent Anne X dans la détermination, la rapidité d'exécution et la manière. A l'époque où Stephen reprend le dossier, soit en 1998, Anne X a 28 ans. Ce dernier est surpris par le peu d'éléments qui lui sont communiqués. Son prédécesseur, une femme, a démissionné pour raisons de santé, atteinte qu'elle est de la maladie d'Alzheimer. Difficile de chercher une ouverture de ce côté. Homme pugnace et méthodique, Stephen avance, souvent à l'aveuglette, mais il avance, ce qui n'est pas du goût de tout le monde. Il raisonne et pose les bonnes questions aux mauvais interlocuteurs et très vite il va apprendre à ses dépens que la vie de criminologue n'est pas de tout repos.

Anne X est une ombre, invisible ou plutôt visible mais jamais reconnaissable, elle est passée maître dans l'art du déguisement, elle est transparente. Sur chaque scène de crime, le scénario se répète invariablement, oui il y avait une femme, oui elle a disparu comme elle est venue et sur deux cent cinquante témoins, tous interrogés, aucun témoignage ne concorde. de plus, lorsque la scène est filmée par des caméras de surveillance, le personnage susceptible d'être le coupable a le visage flou et non reconnaissable.

Il est difficile pour un expert criminologue, psychologue de surcroit, de définir une hypothèse sur des bases aussi mouvantes. Homme de réflexion plus que d'action, Stephen devra endosser son costume d'espion ou, pour le moins d'enquêteur et aller sur le terrain. Les hostilités vont se déclencher mais pas de la part de ceux, celles, dont on aurait pu s'attendre. Qui surveille Stephen, qui place des micros un peu partout dans son espace vital ? Amis protecteurs ? Ennemis destructeurs ? Anne X ? Allez savoir et si c'était tout ce beau monde, hein ?
Michel, SDF lyonnais et le seul ami de Stephen, ils petitdéjeunent ensemble, sur le banc du premier, c'est le confident, c'est lui l'origine du mot transparent, n'est-il pas lui-même transparent pour les autres qu'est-ce qu'un SDF au fond ? Dans l'esprit du commun des mortels, du chaland qui passe ? Qui se souvient d'un type affalé sur un banc avec une couverture dégueulasse sur lui, hein, qui ? Habituellement on regarde devant soi et on passe son chemin des fois qu'il vous tape de cent balles ! Il a raison le Michel et il va devenir les yeux de Stephen. C'est, d'ailleurs ou ici, c'est vous qui voyez, lui qui prévient et constate la surveillance, surtout des pépés balancées comme des Chryslers.

Il finira par trouver Stephen, oh, il y aura une bêtise, une bavure anodine mais conséquente d'un certain service d'une certaine grande puissance, connu sous un sigle de trois lettres dont je ne ferai pas la pub ici, n'émargeant pas chez eux, donc tintin pollop les gars ! C'est vrai, quoi, la même personne, sauf ayant le don d'ubiquité, ne peut se trouver à deux endroits à la fois (j'en connais qui arrivent à être à la messe et au bistrot en même temps, c'est pas donné à tout le monde cependant !). Grave erreur s'il en fut et ce détonateur remettra en cause la véracité des mille morts et l'implication systématique d'Anne dans ces meurtres qui, a n'en pas douter, arrangent d'autres malveillants.

Cette fable philosophique qui replace les puissants là où ils sont, c-à-d dans la boue jusqu'au cou, notamment du fait de leur course effrénée au pognon est intéressante parce qu'habilement contée par un homme qui sait beaucoup de choses que beaucoup savent également mais se voilent la face, sinon l'ordre du monde risquerait d'être changé (voyez ce qui se passe actuellement dans certains pays) et la pyramide aurait des difficultés à rester stable sur ses bases. Il n'y a rien de nouveau, certains nous avertissent régulièrement, mais, hein, avec nos p'tits bras...
Ayerdhal prend un gros risque avec certaines assertions, certaines corrélations que je n'aurais pas osé faire, passer de l'assassinat de Kennedy aux attentats du 11 septembre c'est aller vite en besogne, mais allez savoir...

L'écriture est de haute volée, un peu trop car il faut lire avec un dico, personnellement j'ai supprimé le dico, donc les termes scientifico-neurologico-médicaux relatifs à des maladies des boyaux de la tête, me resteront étrangers, sans remords, vrai ! Néanmoins c'est bien écrit, facile à lire et poignant, l'enquête difficile, les différents services d'espionnage ou de défense des territoires concernés sont, habilement, rendus. Bref pas d'ennui lors de cette lecture.

Et puisqu'on parle de psy...quelque chose, le transfert bien connu est agréablement mené et sympathique dans son contexte et celui du livre.

Je recommande cette lecture qui peut convenir à tous.
Je ne connaissais pas Ayerdhal, qui est un pseudo, je ne regrette rien !

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ayerdhal et Marc Soulier ne font qu'un. L'homme, né à Lyon en 1959 et connu comme auteur de SF, écrit en 2004 « Transparences », thriller paru aux Éditions Au diable vauvert. L'ouvrage obtient la même année le Prix Polar Michel-Lebrun de la ville du Mans et le Grand Prix de l'Imaginaire. le livre compte 603 pages.

L'action commence à Lyon, en 1998. Stephen, psychologue et criminologue, travaille pour Interpol. Decaze, son boss, lui confie un jour le dossier Ann X, du nom d'une ado qui à 12 ans a assassiné de sang froid ses parents ainsi qu'un couple d'amis, et qui -devenue femme- se trouve soupçonnée d'avoir commis un millier de meurtres, pour la plupart réalisés à l'aide d'un wakizashi, sabre japonais de 30 à 60 cm de long. Stephen se lance à la recherche de la criminelle multirécidiviste mais Ann X, autonome, agoraphobe et autotrophe, possède le pouvoir de se rendre transparente (as du maquillage et de l'électronique, elle semble utiliser un logiciel de morphing), à tel point que les images prises par les caméras de vidéosurveillance sont floutées et que les témoins de ses crimes ne peuvent dresser son portrait. La criminelle est introuvable. Elle se joue des pièges que lui tendent toutes les agences du monde entier (FBI, NSA, BRD, KGB, DST, DGSE …), tuant tantôt à cause d'un harcèlement sexuel dont elle aurait fait l'objet, tantôt sur un coup de sang. Stephen se lance dans une enquête difficile : on lui cache manifestement des éléments essentiels du dossier, il y a du traficotage voire de l'effacement de mémoires chez les témoins qu'il rencontre et de la manipulation de fichiers informatiques (la guerre des polices fait rage) ; en outre, il fait l'objet de filatures organisées par une taupe d'Interpol. Quant à Ann X, elle semble bénéficier d'une protection de haut niveau. Curieusement, la meurtrière tente à plusieurs reprises d'entrer en contact avec lui, sous les apparences féminines les plus diverses, apparemment au mépris de sa propre sécurité. Existe-t-elle seulement ? Elle n'a ni nom, ni photo, ni empreintes. N'est-elle pas un prétexte à crimes politiques déguisés en meurtres crapuleux, le fruit d'une passe d'armes entre agences autour de transfuges exfiltrés et devenus gênants ?

Il y a de l'action, des rebondissements et du suspense. La tension est réelle : il y a quand même une chasse à l'homme, pardon, à la femme. Les personnages sont crédibles, voire attachants (tout en nuances et en contradictions) et les dialogues sont particulièrement croustillants (cf. ma citation). Stephen n'est pas un enquêteur infaillible : il croit reconnaitre Ann dans le reflet de chaque vitrine, dans le visage de chaque jeune femme qu'il croise, et la tueuse lui échappe. On pourra saluer la précision et le côté vivant des situations « filmées » par l'auteur dans différents coins de la planète (bon, l'essentiel de l'action a quand même lieu à Lyon, ville natale de l'auteur). Et les meurtres perpétrés par Ann X sont décrits de façon pour le moins originale, comme des ballets gracieux, photographiés au ralenti, image par image, mais terriblement efficaces : il fallait oser ! Mais l'ouvrage est un peu rébarbatif, inutilement complexe : toutes les hypothèses se croisent, la liste des non-dits est interminable et beaucoup de raisonnements plausibles tombent à l'eau. Par ailleurs, Ann X apparait trop tard (dans la dernière partie du livre) et sa présence n'occasionne qu'un déferlement de parlotes et d'états d'âme entre Stephen et elle : ils ressemblent à deux individus psychologiquement instables, incapables de se définir et de s'en tenir à une ligne de conduite : on est loin de Rambo et d'Angelina Jolie ! Enfin, le thriller est truffé de clichés, d'invraisemblances (Ann X aurait inventé à 16 ans une théorie des interactions proprioceptives à partir des recherches sur la gravitation quantique : vous y croyez ?), de pseudo analyses psychiatriques et de considérations politico-humanistes assez fumeuses, tenant de la théorie du complot ou relevant du slogan "sauvons-la-planète-de-l'impérialisme-américain".

Avec « transparences », vous êtes à mi-chemin entre plusieurs genres : la SF ou la fantasy (une Ann X en justicière parfaite, invisible et poursuivant un idéal inatteignable, un mirage en effet miroir, un samouraï en jupons, le fantasme de l'idéal féminin, toute en griffes et en velours, le chainon manquant entre la barbarie et l'humanité, à la fois messie et égérie d'un groupe animé de mauvaises intentions) ; le thriller ; le roman d'espionnage ; la critique sociale (Michel, SDF, est le copain et le réconfort permanent de Stephen, celui dont l'amitié fait souvent mal aux tripes) ; le roman de gare (Stephen est un Don Juan qui s'ignore, un séducteur bio et -quel veinard- les femmes se précipitent pour le rejoindre dans son lit) ; un manifeste contre l'enfance en danger (Ann X serait une victime avant d'être une tueuse froide et redoutable) ; un essai assez gauche et fortement idéalisé de pseudo stratégie politique. Était-ce voulu ? Fausse bonne idée. Si la lecture de « Transparences » reste le plus souvent agréable, la fin est « too much ». Je ne mets que 3 étoiles.
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En commençant ce roman je n'avait aucune idée de ce que c'était (il traînait sur les étagères de mon copains), et je l'ai donc lu sans en attendre grand chose.

J'ai adoré le plus grosse partie du livre : j'aime comment un soupçon de fantastique se mèle en réel et pour moi qui ne suis pas fan de film d'espionage ou de complots interplanétaires je me suis surprise à me prendre vraiment au jeu.

Le roman se met en place comme un policier pépère façon enquête derrière un bureau et les choses évoluent de bien des façon. J'ai eu l'impression de voir une succession ou un savant mélange légèrement distillé de policier, de thriller, de fantastique façon super héros, de roman d'espionage, d'avolutions psychologique et de jeu politique. Tous bien dosés et réussi, s'enchaînant bien et agréablement. le personnage principal est plutôt interessant et assez original, les personnages secondaires sont un peu bateau mais font marcher l'ambiance du roman. Quand à Ann, je ne vous le dirai pas ;).

Par contre, il y a pour moi un gros coup de mou dans le dernier quart du roman où on a l'impression d'avoir tous les éléments en main et d'être tauraudés en long en large et en travers par les états d'âme du héros. Qui ne sont pas inintéressants mais le tout traîne en longueur.

J'ai également été assez peu convaincue par l'épilogue, un peu trop convenu. Cependant ça ne va clkairement pas jusqu'à gacher le reste de l'histoire.

Le style est globalement agréavble à lire. Certains passages sont clairement beau, le style travaillé et crée des ambiances variées. Ce livre n'est pas super facile à lire et demande un peu d'attention, surtout parce que le style est par moment un peu alambiqué avec des informations importantes pas si martelées que ça... pour notre grand plaisir !
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Un bon mélange de fantastique, thriller et critique de la société. J'ai adoré.
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Ayerdhal est le pseudo de Marc Soulier écrivain français de SF né à Lyon en 1959, pourtant avec Transparences, un thriller, il obtient le Grand Prix de L'Imaginaire en 2004. Stephen, criminologue et profiler travaillant pour Interpol doit traiter le dossier de Ann X, meurtrière à douze ans de ses parents et d'un couple d'amis et depuis soupçonnée d'un millier d'autres meurtres ! Tous ces crimes ont un point commun ils ont été réalisés à l'arme blanche, poinçon, sabre de samouraï, couteau etc. Avec la collaboration d'agents du FBI, de la NSA et de la BRD il va tenter de piéger cette femme qui semble posséder un pouvoir presque surnaturel, savoir se rendre invisible ou du moins transparente, au point que les témoins de ses crimes sont incapables d'en faire un portrait et que même les caméras de vidéosurveillance ne restituent que des images floues de ses crimes. Au fil de son enquête Stephen va découvrir qu'Ann X est peut-être protégée par des services gouvernementaux, que lui-même fait l'objet d'une filature, et que la meurtrière semble vouloir se rapprocher de lui. Un roman assez complexe à lire car l'imbroglio entre les services spéciaux et les aspects fantastiques du scénario en rendent la compréhension immédiate assez ardue. Par ailleurs le thème moderne et la description des meurtres comme des ballets gracieux et agiles où un sabre tranche un membre, un poinçon s'enfonce dans un cou (ambiance Kill Bill le film) opposés au style d'écriture légèrement à l'ancienne (langue écrite parfaitement maîtrisée, absence de néologismes ou franglais gratuit etc.) font de ce roman quelque chose d'assez original et donc réussi.
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Ayerdhal, je le connaissais comme auteur de science-fiction. Mais je n'ai jamais réussi à trouver un de ses romans en bibliothèque. Alors je me suis rabattu sur ce thriller, qui apparaît comme une bifurcation dans son oeuvre.
L'histoire peut paraître intéressante, on se trouve dans une sorte de mélange entre Kill Bill et La Mémoire dans la Peau.
Mais il y a beaucoup de parlotes, de savoir qui est avec qui, qui veut trouver la femme, qui veut sa mort. Donc le lecteur se trouve toujours dans le flou, un peu comme Bellanger.
Quand on arrive à la fin, on se rend compte que ce n'est pas du tout crédible, que c'est hautement improbable. Et quand on se retrouve face à un tel sentiment, il y a de la déception.
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Stephen, Québécois, grand séducteur malgré lui, psychologue spécialisé en criminologie, travaille au siège d'Interpol à Lyon. Dans sa partie, c'est un génie. Un sacré caractère aussi, authentique, droit, farouchement indépendant, mais aussi têtu comme une mule avec un zeste de rébellion et une forme de naïveté.

Sa mission : effectuer une méta analyse d'une multitude de dossiers de meurtres irrésolus, mais qui renvoient à un personnage tellement énigmatique que la question de son existence-même se pose. Ce personnage, c'est Ann X, parricide à 12 ans, soupçonnée depuis lors de plus de 1000 meurtres, exclusivement à l'arme blanche.

On a beaucoup parlé de Lisbeth Salander, la fantastique héroïne de Millenium, mais avec Ann X, Ayerdhal a créé l'une des héroïnes les plus fabuleuses de l'histoire du roman. Avec tout le respect (et même l'amour) que j'ai pour elle, Lisbeth Salander peut aller se rhabiller. Ann X, c'est l'archétype de la femme fatale, douée de talents à la qui nous emmènent à la limite du fantastique, notamment cette faculté à la "transparence" qui donne son titre au livre ; un mélange de Kill Bill et de James Bond au féminin, une intelligence qui ferait passer Einstein pour un déficient mental, le tout mis en musique par Ayerdhal dans son style unique et inimitable, sans parler d'un suspense qui monte crescendo : un pur régal.
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Ayerdhal nous fait suivre un criminologue d'Interpol.

Ce dernier met à jour une sérial killler avec plus de 1000 victimes à son actif.
Comment repère t il ces assassinats a première vue complètement distinct et répartis sur toute la surface du globe? I'auteur des crimes est une jeune femme qui utilise une arme blanche ou un ustensile à sa portée. Personne ne se souvient d'elle, les vidéos sont trouble.

Ce livre comporte quelques longueurs notamment les discutions entre deux personnages. Mais, de façon contradictoire, cela donne une atmosphère au livre. Même si quelquefois, on a envie de donner des coup de pied au cul du grand québécois qui sert de héros, il arrive à nous surprendre comme pour les autres personnages qui le côtoie. Passer à coté de ce livre serait une erreur. Donc, à lire!!!!!
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Plutôt du coté du polar que t la SF, un bon bouquin qui rappelle, par certains cotés, les “Racines du Mal” de Dantec. Une histoire croisée entre une tueuse extraordinairement intelligente et l'inspecteur de police qui la traque. le suspense ne se relâche jamais et on fini le livre trop tard dans la nuit parce qu'enfin, “ce n'est juste pas possible de le reposer comme cela sur la table de nuit, et que demain on verra bien si je suis fatigué”. Transparence fait parti des livres qui ne sont ni des chefs d'oeuvre littéraires ni des chocs SF, mais dont la lecture est agréable et dont on garde le souvenir. Sa suite ( " Resurgences" ) est tout a fait trés bien aussi !
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Un bon polar - à moins que ce ne soit un thriller ? Derrière une intrigue bien bâtie et des rebondissements bien menés, l'auteur semble jouer avec les genres. Plus proche d'un roman d'espionnage que d'une intrigue de Patricia Cornwell, ce récit aborde aussi, sans lourdeur, la critique sociale, d'abord au travers du personnage de Michel, SDF "transparent" aux yeux du monde du fait de sa misère, puis par la révélation progressive d'Ann X. Véritable super héroïne, Ann X redoutable tueuse en série devient progressivement victime vengeresse... Un livre fort sympathique, malgré quelques éléments peu crédibles.
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