L'histoire commence par le suicide de "l'Aurélie" dans un petit village reculé du Jura au cours des années 20. le reste du récit portera sur les fâcheuses conséquences de cet acte dramatique.
Avec "
La table aux crevés", j'ai découvert un drame d'autant plus crédible qu'il est décrit dans un style rural. On sent une plume d'une autre époque car elle décrit des vies d'un autre temps.
J'ai été un peu déçu car je ne m'attendais pas à ce type d'histoire. Je pensais en effet que l'on apprendrait pourquoi cette pauvre Aurélie s'est suicidée. Mais non. Elle était fatiguée de sa vie, c'est tout et c'est juste le point de départ de l'histoire.
Le moins que l'on puisse dire c'est que cette femme que l'on devine bonne, attentive et besogneuse à la tache n'a pas été gâtée par la vie, ni en amour...et
Marcel Aymé insiste bien sur ce point car il fait dire et agir son veuf d'une façon...comment dire ? ...pas très délicate!
Un roman régional assez dure qui -à mes yeux- a le seul mérite de nous rendre concrète la vie des petites gens de la campagne jurassienne de l'entre deux guerre.