AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 134 notes
Au décès de sa très mystérieuse grand mère, Irina, 18 ans, le bas en poche, reçoit un bien étrange héritage. C'est une peau-talisman gravée d'un bien étrange message, accompagnée d'une lettre de sa grand-mère l'enjoignant à ne jamais s'en servir !
Très vite, elle comprend que cette peau permet d'exaucer les voeux, tout en la protégeant de ceux qui lui voudraient du mal. Commence alors une longue et étrange aventure pour Irina, accompagnée de sa meilleure amie dont elle a souhaité la dévotion éternelle. Pourtant, plus Irina utilise la peau, plus elle semble s'affaiblir.

Ce roman m'a beaucoup surprise ! Son début me semblait assez banal, mais peu à peu, un suspense efficace s'est mis en place, faisant de ce roman un véritable page-turner. le lien à Balzac, en réalité présent dès le début mais invisible pour moi et ma très faible culture balzacienne (traumatisée par Eugénie Grandet et le Père Goriot je n'ai pas poussé plus loin l'exploration ... et suis donc passée à côté de la Peau de Chagrin !), se fait de plus en plus fort puis se révèle, et donne ainsi un nouveau tournant à l'histoire, tout en donnant envie de découvrir un oeuvre classique. le suspense monte de plus en plus, jusqu'à devenir insoutenable. Comme Irina et Halima, on ne sait pas trop qui croire, ni de qui se méfier dans cet immense complot. le découpage de l'histoire avec ses ellipses bien choisies contribue à al création du suspense. le style d'écriture, très fluide et efficace est très agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          10
J'avoue avoir un avis assez mitigé sur ce roman.
Au début je n'accrochais pas trop, je n'aimais pas l'ambiance très angoissante où la limite entre la folie et le fantastique n'était pas définie, puis, après, quand il s'est avéré que le roman relevait clairement du fantastique, cette sensation s'est atténuée.
Dans l'ensemble, et après avoir lu la fin, je l'ai trouvé assez sombre, axé sur des questions importantes comme notre rapport à l'argent, et le fait qu'on pense qu'il est essentiel pour vivre.
Le compte à rebours, ce fameux sablier si caractéristique, malgré qu'il ne soit pas clairement signifié, est très présent, et ce, depuis le début : on sent que Iri doit vite trouver quoi faire de sa vie, avant qu'il ne soit trop tard, puis comment et pour quoi utiliser la Peau, en essayant de perdre le moins de temps possible... le temps est un facteur essentiel dans le livre qui guide toute l'histoire, les héros veulent gagner du temps, contre les antagonistes, contre la Peau, ils veulent avoir une longueure d'avance, tout le temps (et c'est le cas de le dire !).
La fin n'est pas joyeuse, elle est triste est malheureusment réaliste (proportionnellement au réalisme du récit dans son intégralité).
Le genre oscille entre le fantastique et le policier, mais le mélange n'est pas désagréable du tout.
Bien écrit et agréable à lire.
Je pense que ce roman est beaucoup plus psychologique qu'on le pense et qu'il faut l'aborder en connaissance de cause pour bien en comprendre toutes les subtilités. Je ne m'attendais pas à ce style de texte, à cette ambiance et cette fin (surtout), mais une fois habituée, la lecture était agréable, fluide et émouvante.
Commenter  J’apprécie          20
La quatrième de couverture a attiré mon attention sur le rayonnage de la médiathèque. Enfin - semblait-il - un scénario original, une intrigue captivante, du contenu dense et curieux.

Je viens de refermer ce roman avec un sentiment de déception.

Je n'en ferai pas le résumé, qu'il est possible de trouver ailleurs, me contentant de regretter cette écriture hachée, une histoire déstructurée, qui part dans tous les sens...
L'auteur nous emmène des cités à Saint Barth, De Balzac à une espèce de polar bizarre, du démoniaque à l'amitié sincère. de multiples personnages insuffisamment construits, une fin bâclée (que fait Halima finalement ?...)

Trop de mélanges pour que ce roman apporte un réel plaisir de lecture, dommage.
Commenter  J’apprécie          10
Mes souvenirs de la peau de chagrin étaient assez flous au moment de ma lecture de ce livre-ci, si bien que je suis pas en mesure de vous faire une comparaison, mais je dois dire que j'ai beaucoup aimé cette version-ci de l'histoire, avec sa mise à jour et l'adrénaline qui monte, mais aussi la réflexion toujours présente.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
Commenter  J’apprécie          10
Bon, Balzac j'ai vraiment du mal. J'ai été traumatisée par le Lys dans la Vallée, que j'ai sûrement voulu lire trop jeune et que j'ai mis 2 ans à lire sans m'en laisser vraiment de souvenir, sauf un ennui abyssal et une envie de ne pas retourner vers Balzac...
Bref, ici c'est de Gaël Aymon et d'un roman ado dont il s'agit. J'ai eu un peu de mal avec les personnages au départ, et j'ai mis un peu de temps à comprendre que l'objet dont il s'agissait était une peau (oui, je ne devais pas être concentrée). La construction en 3 partie m'a plus, même si j'y ai trouvé quelques faiblesses et problèmes de cohérence (avec l'attitude d'Irina notamment). La société secrète n'est pas assez exploitée non plus. Mais le pacte faustien m'a intéressé, les questionnement qu'il soulève aussi. Et le livre se lit facilement.
Et surtout : il m'a donné envie de lire Balzac ! La peau de chagrin m'intrigue maintenant, j'ai bien envie de me laisser tenter et de redonner une chance à l'auteur.
Commenter  J’apprécie          130
La vie d'Irina n'est pas un long fleuve tranquille : elle échoue à l'examen d'entrée à Sciences Po et dans le même temps hérite d'une grand-mère quasi inconnue. Surtout, elle hérite d'un objet bizarre enfermé dans un coffre qu'elle lui demande de ne pas ouvrir. Mais pour Irina, la tentation est trop forte. A ses risques et périls....
J'ai vraiment adoré ce roman entre policier et fantastique, petit frère, ou cousin de la peau de chagrinDe Balzac (nom du lycée d'Irina, d'ailleurs). le fil se déroule petit à petit, nous découvrons le pouvoir de cet objet, jusqu'aux derniers chapitres qui dévoilent le tout et nous réserve quelques surprises. le petit côté philosophique sur la fin, les interrogations d'Irina, obligent aussi à réfléchir à ses propres voeux. Une histoire vraiment originale qui plaira sans aucun doute à nos jeunes, la lecture est facile, l'intrigue originale. Et avec un peu de chance ils auront envie de lire un peu de classique !!
Commenter  J’apprécie          30
En commençant ce livre, j'y ai vu rapidement des similitudes avec "La peau de chagrin", et me suis enflammée de constater qu'il n'était mentionné nulle part qu'il s'agissait d'une réécriture YA de ce roman classique.
Et pour cause : en réalité, ça n'en est pas une !
Une fois que j'ai compris cela, je suis rentrée dans ce roman avec plaisir, le lisant comme un page-turner, et découvrant le propos, mais aussi le questionnement explicite que pose l'auteur à ses lecteurs. Pendant un long moment, on navigue sans trop être sûre de la dimension fantastique de l'ouvrage, l'auteur nous laissant mariner, nous donnant autant d'indices d'un côté comme de l'autre, ce qui est délicieusement agacant.
Si je suis assez peu convaincue par le découpage du roman en 3 parties (comme pour la peau de chagrin - était-ce vraiment utile ?), il me semble toutefois qu'on a ici un roman très bien maitrisé, et à mettre dans toutes les mains (et surtout celles des ados). C'est chouette, c'est moderne, il y a tous les ingrédients nécessaires pour passer un bon moment, titiller le cortex et on en ressort avec des réflexions plein la tête !
Je connaissais l'auteur par son roman "La planète des 7 dormants", roman de SF que j'avais également beaucoup aimé, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il sait se diversifier.
Bref, si, bien sûr, ça n'a pas la même puissance qu'un Balzac, c'est clairement l'ouvrage parfait pour entendre parler de ce grand auteur, acquérir quelques notions littéraires sans trop y faire attention, et puis quelques question existentielles pour continuer sa route !
Commenter  J’apprécie          50
Irina ne connaissait pas beaucoup sa grand-mère, histoire de famille compliquée... Elles se voyaient en cachette à la fin de sa vie. Connaissant sa fortune, difficile d'expliquer la vie misérable qu'elle a eu jusque-là avec une mère alcoolique. Cette pseudo-étrangère a-t-elle voulu se racheter en la couchant sur son testament? Un héritage mystérieux accompagné d'une mise en garde... Sorte de peau prétendument maléfique, assurément magique!

Le titre, met tout de suite dans l'ambiance, Gaël AYMON nous offre un thriller sombre découpé en trois actes qui voient évoluer habilement les personnages autour de questions très philosophiques comme la différence besoins/envies ou encore le sens que l'on donne à la vie. Je trouve Irina et Halima particulièrement bien travaillées. Tout au long du récit, elles gagnent en maturité en même temps que la tension augmente. Un adversaire rode et si le talisman semble protéger son porteur il est aussi son pire ennemi...

Gaël AYMON fait plus que revisiter le célèbre roman De Balzac, il se l'approprie, il l'ancre dans L Histoire et fait de la peau de chagrin un mythe, un héritage aussi convoité que redouté. C'est tellement bien fait qu'on est vite tenté de vérifier le vrai du faux dans les recherches autour de la peau. Une grande réussite pour ce nouveau roman qui rend le plus bel hommage à un grand classique de notre littérature. Coup de coeur!!!

Votre avis m'intéresse...


https://www.facebook.com/eternelAdo/
https://www.instagram.com/eternelado/
https://journalduneternelado.blogspot.fr/
Lien : https://journalduneternelado..
Commenter  J’apprécie          20
Commenter  J’apprécie          00
Irina vient d'échouer au concours Science Po. Sa grand-mère vient de mourir. Bref, que de joie dans ce début de roman. Pour tout héritage, elle ne reçoit point d'argent mais une Peau, qui exauce tous les souhaits, en échange d'un peu de sa vie. Alors elle demande d'être riche ( original !). Quand elle reçoit un chèque de plusieurs millions de dollars, elle comprend vite que la Peau n'y est pas étrangère.

Un récit plutôt entraînant, même si il m'a paru un peu brouillon sur certains points. Tout d'abord, on ne sait pas si sa mère meurt à cause d'un de ses souhaits, ou si c'est une coïncidence. Ensuite, l'incendie se passe de manière totalement bizarre : on ignore qui l'a déclenché et dans quel but. Enfin, je trouve étrange qu'on gaspille les derniers jours de sa vie et ses derniers pouvoirs à chercher quel est le sens de la vie, alors qu'on sait qu'on va mourir.

En résumé, plusieurs choses dans cette histoire sonnent faux, et tout s'enchaîne beaucoup trop vite, alors qu'on a à peine le temps d'entrevoir la personnalité des protagonistes.

Balzac serait-il content de cette Peau de chagrin 2.0 ?
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (266) Voir plus



Quiz Voir plus

Ma Réputation

Où vit Laura?

Berlin
Londres
Paris

16 questions
131 lecteurs ont répondu
Thème : Ma réputation de Gaël AymonCréer un quiz sur ce livre

{* *}