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Le deuxième tome de la série Garulfo se titre « de mal en pis », j'avoue que ça a été mon avis aussi…

Déçu du rythme mis dans cette bande dessinée, du dessin qui s'est affaibli un petit peu : je venais de dévorer de Cape et de Crocs et je m'attendais au moins à retrouver le même style ou le même entrain de la part d'Alain Ayroles pour cette oeuvre plus ancienne, mais non. Attention, l'ensemble est réjouissant tout de même, disons-le, mais j'avoue trouver que ce deuxième tome a peiné à m'entraîner de manière dynamique dans une histoire cousue de fil blanc.
Garulfo fait, dans ce deuxième tome, le chemin inverse qu'il avait fait dans le premier, avec quelques péripéties mais venant principalement de personnages secondaires qui, s'ils ne sont pas inintéressants ou peu mis en valeur, nous auraient intéressés sur l'histoire principale, celle de Garulfo, avait été traitée comme elle le méritait. Les dessins de Bruno Maïorana ne sont pas non plus désagréables, loin de là, mais de là à s'extasier je ne m'y risquerai pas.

Cette fin du premier cycle, et même le premier cycle en entier, me laisse donc mitigé sur l'intérêt de cette série Garulfo : autant on sent que le talent d'Alain Ayroles n'est pas loin, autant à aucun moment l'enthousiasme ne m'a pris en lisant le début des Garulfo. C'est bien dommage. Heureusement, le tome suivant relève le niveau en matière de mise en abîme et de renouvellement du contexte narratif…

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Je me suis vraiment régalée avec cette lecture de la suite des aventures de la grenouille Garulfo. J'ai d'ailleurs relu le premier tome juste avant afin de me replonger pleinement dans l'histoire.

Garulfo, transformé en prince, est menacé de tous les côtés. Naïf et attachant, il continue malgré tout à croire en la bonté de l'Homme. le récit a des allures de conte philosophique.

Mais c'est aussi très drôle. Il est assez rare que je rie en lisant un livre. J'ai passé un excellent moment. Les répliques, les situations, les personnages... Tout est extrêmement bien ficelé. Plusieurs événements inattendus sont parvenus à me surprendre. le scénario est bien construit et évite la facilité dans laquelle l'auteur aurait pu tomber.

La qualité du texte est remarquable. Les dessins plongent parfaitement le lecteur dans cet univers de conte, de fantasy.

Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants, j'aime la "princesse" Pipa et le pourfendeur de dragons par exemple.

C'est original et très drôle . Je vous conseille absolument cette série.
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Ben oui, ça va de mal en pis pour notre gentil Garulfo, grenouille transformée en prince par amour des humains. Ces humains moins nobles qu'attendus. Notre prince en devenir vogue d'aventure en désillusion et de déconfiture en déconvenue sans jamais perdre son magnifique sourire. Et que dire de sa dernière rencontre avec son meilleur ami Fulbert le canard, une planche magistrale de manichéisme. C'est satirique à souhait.
Garulfo court beaucoup, se sauve des pièges tendus jusqu'à l'affrontement avec le dragon.
Cette rencontre ultime permet d'unir le prince Anjalbert et la servante Pipa. Jouissif!
Une finale avec madame la fée redonne à Garulfo son allure verdâtre et la promesse de nouvelles aventures. Fin d'un premier cycle.
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Même sous sa forme humaine, Garulfo est traqué par des marauds. Quand, en plus, le Roi se met à douter de sa véritable nature, les choses se corsent pour notre naïf ami…

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Après un premier tome qui m'avait beaucoup plu, voici la suite des aventures de Garulfo, la grenouille (et non le crapaud) devenu prince.

Avec Alain Ayroles aux manettes, on ne peut qu'apprécier et se délecter de tant de finesse dans le scénario et les textes.

Le thème principal reste l'Homme et sa perfidie, la peur qui régit ses actes, sa xénophobie, ses fourberies et traîtrises que Garulfo va découvrir devant nous, témoins d'une grande désillusion. Mais à côté de cela, certains sont fort heureusement bons, justes, droits, et l'arrivée de Garulfo dans leurs vies va bouleverser l'ordre des choses (ça et un dragon rouge…).

J'ai tout de même été un peu moins séduit que par le premier tome, en espérant que la suite ne décline pas (ce dont je doute !).
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Prince grenouille simplet, cherche moyen de retrouver sa mare (et sa rainette).

Devenu prince charmant, et ayant chamboulé les habitudes du château - sur le point d'épouser une princesse sortie de nulle part, si ce n'est de l'imagination de son futur beau-papa - la tête de notre batracien ne tient plus qu'à un fil… Tout le monde veut sa peau, en fait.
Et puis finalement, prince, c'est pas terrible. Très surfait, comme situation.

Comment se sortir des innombrables embrouilles dans lesquelles il s'est fourré ? Çà, seul Garulfo a les moyens de palier à ces interrogations…
…Et les réponses sont géniales d'humour et d'inventivité !

Un second opus dans la veine du premier, du tout bon.
Textes, dessins, stratagèmes mis en place qui s'emboitent impeccablement ici, c'est un régal.

Rien à redire sur ce génial dépoussiérage de l'imagerie populaire, liée aux contes traditionnels plutôt « médiévaux ».

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suite et fin des aventures de l'humain Garulfo ?
Mais alors comment est il possible qu'il y ait autant de tomes dans la série ?
Je me suis amusée : c'est simpliste, idiot même parfois, mais au moins c'est facile à suivre et pas de prise de tête,
ça fait du bien de se reposer le neurone parfois
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Le premier tome était un peu barré, le deuxième est totalement déjanté. Garulfo, qui a tout fait pour devenir humain, dans le tome 1, commence sérieusement à déchanter. Lui qui a conservé toute sa naïveté de grenouille, se heurte avec incompréhension à la méchanceté des humains. Roi, princesse, intrigants, chevaliers, sorcières, dragon...tous les ingrédients du conte sont là, mais tellement agités que ça en devient une joyeuse cacophonie et le pauvre Garulfo est de plus en plus largué. Ah, s'il pouvait redevenir une grenouille, comme il serait heureux !
Une parodie très drôle.
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Il était une fois dans le royaume de Brandelune, au bord d'une mare, une grenouille prénommée Garulfo. Cette grenouille, qui était un mâle – car les grenouilles ne sont pas les femelles de crapauds – rêvait d'une improbable destinée… Garulfo voulait devenir un homme ! Sa condition de grenouille ne lui offrant que désillusions successives, c'est donc armé de ses seuls verbe et courage qu'il part à la conquête de son humanité… Son destin est en marche lorsqu'il est capturé par un sbire de « Madame la fée… »…

S'inscrivant dans les codes des contes et de la fantasy féérique, partant d'une morale simpliste (la nature face à l'humanité), le premier cycle de Garulfo est constitué des deux premiers volumes d'une série qui en compte six. Ce livre premier est un récit délirant, une farce s'amusant avec nos souvenirs d'enfance pour mieux faire rebondir l'histoire dans d'improbables retournements et quiproquos. le moteur principal du récit est ce décalage permanent entre réalité et conte de fée, entre dialogues où tournures de vieux français et argot s'affrontent, entre la naïveté du héros et sa situation. Tout est ainsi prétexte au burlesque surtout lorsque les grandes figures du genre apparaissent (le chevalier, la princesse, le roi, les fées…). Alain Ayroles prend un plaisir certain dans cette forme de dérision. Pour sa part, Paul voit même en Garulfo une sorte de Candide moderne sans la portée philosophique mais avec cette part d'humanisme.

(...)

Lire l'article complet sur le blog collectif kbd :
Lien : http://blogkbd.wordpress.com..
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Transformé en prince charmant et projetée au milieu des humains, notre ex-grenouille Garulfo, découvre lentement le côté négatif de l'être humain et, rejetant sa vision idyllique de l'homme, aspire à nouveau à sa vie de batracien.

C'est au milieu de ce conte humoristique, à la critique sociale encore plus prononcée que dans le premier tome, que Garulfo va comprendre à ses dépens que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs et que souvent, le vrai bonheur est de ce contenter de ce que l'on a ! Ce tome clôture un premier cycle agréable et d'une naïveté touchante.
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Dans ce tome Garulfo continue sa quête et découvre un visage moins idéaliste du genre humain. Finalement, la petite grenouille ne sera jamais aussi bien que dans sa peau verte, accompagnée d'une gironde petite rainette.
Uns BD à dévorer en faisant attention toutefois à ne pas mourir de rire, tant les anachronismes, détournements, quiproquos et comiques de tous styles s'enchainent pour notre plus grand bonheur.
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