De cape et de crocs, acte IV.
Après avoir lu le tome 3, j'ai directement enchaîné sur le suivant... cliffhanger oblige!
Cela commence très fort avec Don Lope et Armand qui se sortent du pétrin avec éclat ! Ils vont ensuite explorer l'île étrange sur laquelle ils ont littéralement atterri (cfr épisode précédant ^_^ ) avec Bombastus.
Boone et ses hommes les suivent de près accompagné de doña Hermine et d'Andreo (j'ai adoré la scène de la poule/perroquet).
Une fois que tout le monde est « réuni » il est temps de passer aux choses sérieuses ! Tous en scène !
Je vais me répéter mais j'adore cette bande dessinée. Elle a tout pour me plaire : les graphismes/couleurs, les personnages (savoureux) et surtout le scénario qui est à proprement parler bidonnant.
Il me reste encore deux tomes à la maison avant de devoir aller chercher la suite à la bibliothèque du coin. Donc je reviens bientôt avec la suite…
Challenge BD 2020
Challenge cycles/séries 2020
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Festival !
Du début à la fin, que des trouvailles originales et drôles.
Les yeux si expressifs dans le noir, au début.
Les hilarants perroquets de la jungle, hommage au capitaine Haddock dans Rackham le Rouge, qui pratiquent le mime gestuel.
La recherche au trésor, fléchée.
Et une pièce de théâtre amateur absolument endiablée qui m'a laissé grosjean comme devant.
Franchement c'est presque trop bien.
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Au fond de la marmite du peuple des Iles Tangerines, Don Lope raconte ses amours, anciens et nouveaux, à Armand... de Dona Ines morte de pyroplasmose à Hermine la gitane...
"Elle était d'une incomparable beauté. Noble, fière. Des yeux ardents, jaunes ! le poil lisse et brillant ! Un museau d'une exquise finesse !..."
Sur cette confession, Armand a une idée lumineuse... comme la Pierre de Lune que lui a offert Séléné. Sortant du bouillon, il brandit le pendentif et fait croire aux sauvages que le Dieu-Disque serait offensé de voir sa délégation mangée.
Aussitôt, la tribu se prosterne et laisse fuir Don Lope, Armand et Bombastus le savant. Leur fuite est vite stoppée par l'arrivée de Sabado, leur chef, l'homme noir des marais. Sabado est un ancien esclave qui s'est échappé d'un navire de négriers. Désolé par l'accueil peu avenant de sa tribu, il les invite à se restaurer et passer la nuit chez lui.
Pendant ce temps, Mendoza fait cap sur l'Atlantique avec Séléné et Cénile. Quant au capitaine Boney Boone, il se sent un peu perdu dans la luxuriance de la forêt en compagnie de quelques membres de son équipage, de Hermine et Andreo...
Au matin, Armand et Don Lope font une belle surprise lorsqu'il surprennent Sabado entrain de cacher un coffret de bouteilles à messages, identiques à celles qui mènent au trésor.
Quelles seront les explications à ce geste ? D'où sortent-elles ? Que sait Sabado du mystère des Iles Tangerines ?
De l'autre côté de la lagune, un cimetière marin, des monstres, une forêt de perroquets, des aventures périlleuses... et une scène de théâtre, une armée de Pierrots masqués, leur roi sans Lune, le prince Jean, les attendent.
Le résumé de cet épisode s'arrêtera à ces questions. Je ne divulguerai pas non plus le cinquième tome pour ne pas dévoiler l'histoire... car beaucoup de réponses sont apportées aux nombreux mystères abordés depuis le début de leur aventure.
Je dirai seulement qu'un peuple appelé les Sélénites, habitants de la Lune, sont prisonniers du cratère du volcan.
Les vignettes se suivent avec une folle imagination. Les décors, de nombreux personnages, des univers complétement différents, des scènes très fantaisistes, de la couleur, du mouvement, des combats, du théâtre... et enfin le trésor.
Si je devais mettre une étiquette à ces deux tomes, je mettrais "opulence". Tout est fastueux, exubérant, fourmillant. Plusieurs fois, je suis revenue sur mes pas pour assimiler les pirouettes du scénario.
Une lecture moins facile, plus compacte dans sa richesse, elle s'ouvre sur une partie plus fantastique et "lunaire"... pour une conclusion digne d'un bouquet final de feu f'artifice.
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Alors qu'il devrait constituer la clé de voûte de l'intrigue principale, le quatrième tome, le Mystère de l'Île étrange, semble pour moi le moins bon de la série de Cape et de Crocs.
Peut-être par excès de mystère, j'ai eu tendance à franchement décrocher au cours de cette partie de l'aventure de Don Armando et Don Lope. Alors qu'ils se sont lancés dans la découverte de la fameuse île, les bons mots, si chers à ce pastiche du théâtre classique français que constitue vraiment cette bande dessinée, se font extrêmement rares, voire sont inexistants. Difficile d'ailleurs, dans cette optique, de trouver une citation digne de ce nom à tirer de cet opus... Dans la même veine de réflexion, on peut voir une autre preuve d'épuisement dans l'utilisation des personnages des pirates : ils ont l'air d'avoir déjà perdus tout leur potentiel scénaristique ; on a franchement l'impression qu'ils ont été lessivés trop vite par l'intrigue trop lisse à leur encontre.
Heureusement, malgré tous ces éléments bancals, on devine bien que l'intrigue est faite pour nous tenir en haleine et on cherche (dans l'espoir que ce ne soit pas vain) à découvrir où vont bien pouvoir aller nos deux héros anthropomorphes après avoir atteint l'île du bout du monde...
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Ce tome souffre-t-il de la lecture trop proche du précédent?
Il m'a semblé, en effet, un peu en dessous des opus antérieurs.
Certes, l'histoire se lit toujours avec un immense intérêt et je n'ai pas boudé mon plaisir mais il m'a semblé qu'il y avait moins de réparties drôlatiques et de bons mots dans l'ensemble.
Sinon, avec ce tome, la dimension théâtrale de cette oeuvre prend la dimension incongrue de la mise en abîme et c'est, il faut le dire, assez réussi.
Côté dessin, de très bon il semble s'affiner de tome en tome et c'est un vrai régal pour les yeux.
Petite mention pour le dialogue dans les pages de reliures de ce tome...quel expressivité juste avec des regards! Quelle bonne idée - et quel talent.
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Don Lope : Je m'en fus dans la sierra, où je vécus tel un sauvage… hurlant à la Lune ! attaquant les troupeaux ! chassé par les bergers et leurs chiens !... Jusqu'au jour où… cherchant querelle à un agneau près d'une fontaine… je vis mon reflet dans l'onde pure, près de celui de l'innocente créature. Et ce reflet… c'était celui… d’une bête !
Hermine : Calmez-vous, Don Lope ! Ce n'est qu'une farce ! Une farce italienne...
Don Lope : Peu me chaut, señorita : je suis espagnol !
- AHRR ! Vous commencez sérieusement à m'échauffer l'atrabile ! Qu'y a-t-il, cette fois ?
- Ben... C'est rapport au partage !
- L'or, c'est bien joli... mais si on a bien suivi, vous, vous allez devenir lord à l'amirauté... Nous aussi on veut des titres !
- Bon. Toi ! Tu seras duc de Westminster ! Toi ! Duc de... duc d'York !
- Et moi ?
- Toi ? Euh... Archevêque de Canterbury, ça te va ?
- Dix contre un ? c'est trop peu ! croyez-vous, téméraires, que les lents moulinets de vos lourds badelaires puissent venir à bout de mon vivace estoc ?
Je me ris vile meute, et vous prend tous d'un bloc !
- Nous avons cependant quelque sujet de nous plaindre de vos sauvages amis.
- Vraiment ?
- Figurez-vous qu'ils voulaient nous manger !
- Voilà qui est facheux !
- Il doit s'agir d'un malentendu ! Permettez-moi de vous convier à souper, mais cette fois du bon côté des couverts !
Une interview d'Alain Ayrolles pour Les Chimères de Vénus aux éditions Rue de Sèvre. Entretien réalisé au FIBD d'Angoulème 2024.