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3,57

sur 228 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce nouveau monde, la Terre a été envahie par les Insectes (mais des insectes du genre énorme et un peu plus intelligent de Gypsy l'araignée) et pour des raisons encore inconnues. Seul un trio de jeunes hommes est encore là, errant dans un New York dévasté par les miettes de l'architecture et le calme ambiant.

Attirée par les dessins et cette histoire sombre, j'ai commencé cette aventure sans attente et elle ne m'a absolument pas déçu, bien au contraire. Un rythme plutôt lent, qui nous balade sans vraiment nous dire explicitement qu'elles sont les enjeux et le potentiel dénouement de l'histoire. Tout est flou et pourtant, l'histoire est bien mise en place.

J'ai tout autant adoré le graphisme avec un coup de crayon détaillé, les décors urbains sont très réalistes et la palette de couleurs utilisée donne une ambiance un peu glauque et terrifiante.

En bref, j'ai carrément adhéré à l'univers, aux dessins et à l'ambiance. Je pense fortement que je vais lire les autres oeuvres de l'auteur avec un grand plaisir !
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Oeuvre de Mathieu bablet, que j'ai découvert à travers carbone et cilicium rien de plus que LA BD que j'ai le plus aimé à ce jour.

Je me suis réjouis de retrouver son talent dans cette lecture. Comme toujours je suis fan de ses dessins, ses magnifiques planches où je savoure chaque petite détails des images.

Lecture qui nous permet de réfléchir sur plusieurs concepts, les règles de vie en communauté, le sens de la vie, la rigidité d'un cadre , la bienveillance humaine et enfin le désire de vouloir contrôler.

Dès le début on commence a s'attacher à un personnage qui disparaît très vite, ce qui annonce que la suite de la lecture peut être truffé de disparitions et je m'oblige a ne pas m'attacher aux personnages mais non! Rater c'est en effet avec empathie que tous me touches.

Super roman graphique, super dessin
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Je continue ma découverte de Bablet... avec sa meilleure bd selon moi que ce La belle mort !
Pourtant composée avant Shangri-la, je la trouve bien moins naïve que son "chef-d'oeuvre".
Oui, je n'avais pas vraiment aimé Shangri-la et son côté "donneur de leçon", et à cause de ses dialogues et idées déjà vu partout depuis des décennies en SF.
Non clairement La belle mort est ma préférée de l'auteur !
Un univers post-apo, un peu d'horreur, des idées et questions intéressantes... c'est tout ce qu'il me fallait ! Et un dessin sublime, comme toujours.
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Que penser de cette BD de Mathieu Bablet ?

J'ai découvert l'artiste (parce que pour moi il s'agit bien de ça) avec Adrastée, coup de coeur phénoménal qui est pour moi un bijou du genre.

Je continue mon exploration de l'oeuvre de Bablet avec "La belle mort", il semblerait sa 1ère BD.
On y retrouve les thèmes des suivantes, c'est-à-dire un questionnement sur l'humanité et notre place sur Terre.
Le trait est toujours aussi reconnaissable, vertigineux et regorgeant de détails.
Cependant, parce que oui il y a un cependant, je n'ai pas (encore) tout saisi le sens de cette histoire, j'en cherche encore la conclusion, le pourquoi. Mais comme avec les autres oeuvres de Bablet, une relecture permet souvent d'en apprécier les sens cachés et de comprendre de nouvelles choses encore et encore...
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En résumé : Bande dessinée. Dans une ville ravagée où la nature reprend peu à peu ses droits, une poignée d'hommes survit au jour le jour en attendant de rencontrer leur destin.

En détail :

Dans cette histoire, la Terre a été dévastée par une attaque d'insectes géants, le décor est une grande ville en ruine, avec des immeubles éventrés et des infrastructures abandonnées. Les quelques survivants se cachent et sont toujours en mouvement, pour trouver de la nourriture et un lieu leur permettant de se poser quelques jours. Les insectes sont omniprésents dans les planches, il y en a de toutes les tailles qui grouillent, donc si blattes et gros vers vous dégoûtent, ce n'est peut-être pas la bonne histoire pour vous.

Les dessins des immeubles, des appartements, les perspectives, sont travaillés avec soin. Une place relativement importante laissée à la végétation malgré le décor très urbain. Il y a beaucoup de détails à scruter, les personnages sont en perpétuel mouvement et le lecteur découvre avec eux de très nombreux lieux. Pour se déplacer, les protagonistes utilisent le parkour, les courses poursuites sont impressionnantes et les déplacements plutôt classes en général.

Les planches sont travaillées avec à chaque fois une couleur prédominante en fonction du contexte : la nuit, la fin de journée avec le soleil qui se couche, les scènes en intérieur, etc. Les tons utilisés collent très bien avec l'ambiance dévastée de la ville en ruine. Les couleurs sont variées et accompagnent parfaitement les rebondissements de l'intrigue.

Si je n'ai pas tout saisi de l'intrigue (je pense que c'est volontaire, pour garder un peu de mystère dans le récit), j'ai passé un bon moment à observer les planches et à suivre ces personnages qui ne savent pas quoi faire d'eux, doutent de leur avenir et tentent de trouver un sens à toute cette histoire.

Ceux qui l'ont lu, qu'en avez-vous pensé ?

Du même auteur : Carbone & Silicium
Dans le même genre : Girls' last tour, manga en 6 tomes.
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L'auteur de Shangri-la, Mathieu Bablet nous offre un très beau volume (belle édition de Label 619) avec un travail graphique remarquable. Même si l'histoire reste un peu sombre avec le thème des derniers hommes vivants sous fond d'attaque mondiale d'insectoïdes, j'ai beaucoup aimé les paysages urbains travaillés et le contexte.
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Je reviens toujours à Mathieu Bablet. j'aime le graphisme, les couleurs et je me laisse surprendre au détour des pages par ses envolées architecturales.
Il n'y a qu'avec lui que j'arrive à m'immerger dans les mondes dystopiques qu'il nous propose.
Le sens du détail et le propos réfléchis en font pour moi un incontournable du genre.
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J'ai découvert Mathieu Bablet par « Shangri-La ». J'ai été immédiatement attirée par l'époustouflante couverture de « La belle mort », son premier album, primo édité en 2011, réédité en 2017. On y trouve bien déjà le style de Mathieu Bablet, qui a une signature graphique très identifiable. Il a sa façon de dessiner les personnages, on aime ou n'aime pas. Voutch a ses grands nez, Bablet a ses nez droits, ses mentons pointus et ses pieds plats. Mais c'est un indéniable grand dessinateur de l'hyper urbain gigantesque, déshumanisé, de la densité et de la désolation, du fourmillement. Les planches aquarellées sont d'une incroyable richesse et précision. Je lis ses ouvrages très lentement, tant je ne veux rien manquer des détails auxquels il a pensé. Les cadrages sont très cinématographiques, plongées, contre-plongées et autres variations de points de vue en camera drone, on tourne autour des personnages, c'est très enivrant. Un régal.
Par contre cette histoire de fin de l'humanité a comme un gout d'inachevé. le début est très surprenant et captivant, avec l'extrait d'un texte sur le dernier homme (référence non citée, hélas), la course pour la survie en milieu post apocalyptique hostile est bien rendue. Et puis quand les envahisseurs, les insectoïdes, sont enfin visibles, finalement ce n'est plus si tendu, l'histoire perd progressivement en intensité. Dans les courses poursuites je commence à voir davantage les incohérences, les protagonistes font des sauts dignes de super-héros de mangas, je perds leur faiblesse et donc leur humanité, je ne suis plus dans le même paradigme. Et quand je commence à voir des incohérences, j'en trouve d'autres, par exemple comment ils ont trouvé suffisamment à boire alors qu'ils sont les derniers survivants et que tout est à l'arrêt ? Une fin court-circuitée, bien trop rapide et facile, qui m'a laissée sur ma faim.
Mais j'en garde tout de même un grand plaisir visuel.
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Post-apo, survivalisme, quête du soi et définition de l'humain quand société s'écroule. A ceci est ajouté une invasion extraterrestre sans visage et la réalisation d'une quête supérieure d'un ordre cosmique.

Mathieu Bablet nous prend par la main dans un univers vide et calme à fendre l'âme, où le désert urbain plein de ses biens abandonnés fait échos aux repères perdus des survivants dépossédés de leur propre humanité, de leur conscience, de leur vie.

Une plongé mélancolique vers la fin du monde et la création d'un nouvel ordre, la fin anecdotique du genre humain tel que l'on s'en souvient, ce petit accident de l'Histoire qui n'a finalement pas grand sens.

Bablet est un conteur à n'en point douter, il émane toujours une poésie douce amère de ses effondrements fantasmés ou l'humain est, plus que tout, dérisoire.
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LA BELLE MORT, c'est une bd qu'on avait offert à un ami alors qu'on avait très envie de la lire.

Du coup, j'ai fini par l'acheter. C'est le genre d'histoire dont vous vous souviendrez car c'est totalement barré.

On suit un groupe de survivants d'une attaque mondiale menée par des insectes gigantesques. le truc c'est que ces 3 hommes sont seuls sur terre maintenant. L'ambiance est top entre eux. C'est super à suivre.

Mais attention ! D'autres personnages vont rentrer en jeu: les insectes. Une bande d'insectes rebelles font aussi parti des protagonistes. Ils en ont marre du joug de la reine.

Alors je vous en dis pas plus mais sachez que c'est totalement assumé et qu'au final j'ai passé un très bon moment. Je l'ajoute à ma liste de bd OVNI!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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