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3,57

sur 221 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette bd n'est de loin pas la pire que j'ai lue dans ma vie. Il y a de bonnes idées mais exploitées trop maladroitement pour convaincre le lecteur. En effet, le récit n'est pas assez crédible et le dessin beaucoup trop angulaire pour me plaire. Néanmoins, la description de ce monde apocalyptique est plutôt réussie. Nous sommes dans un genre de Starship Troopers mais en moins spectaculaire. J'ai toujours su que les insectes étaient nos pires ennemis !

C'était la toute première bd de ce jeune auteur et donc il y a des défauts de jeunesse inhérents. J'aurais envie de lui dire de poursuivre et de travailler encore car il y a quelque part de bonnes potentialités. J'ai senti en tout une nette progression dans le graphisme avec son « Adrastée » paru deux ans plus tard.

On sent l'influence d'une série comme Walking Dead même si le sujet est sensiblement différent. L'auteur a réussi quand même à créer un univers intéressant. C'est un coup d'essai loupé mais profitable.
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Autant j'ai pu entrer sans problème dans le magnifique "Carbone et Silicium" (même si je l'ai lu deux fois pour tenter de mieux "comprendre" le cheminement des personnages, même si j'ai eu un peu de mal à "accepter" le graphisme disons... décalé que Bablet adopte pour les humains ou les humanoïdes et quoique je ne doute pas que Bablet puisse opter pour un traitement plus figuratif et fluide de la figure humaine si on considère la maîtrise dont il fait preuve pour le reste de son imagerie), autant cette fois j'ai été très déçu !

Certes, on a déjà dans ce premier opus un aperçu de ce qu'il sait faire en matière de création d'un monde urbain en déshérence, mais il manque ici les "respirations" de quelques échappées dans la grande nature désertique, les ciels et la lumière, grandioses parfois, dont il agrémente "Carbone et Silicium". L'ambiance est ici trop uniformément oppressante et terne, presque étriquée malgré la maîtrise des perspectives, et cette fois sa manière de traiter la figure humaine, déjà délibérément géométrique, ne passe pas !

Ces considérations esthétiques étant posées, je dois dire que le propos m'a laissé indifférent, voire m'a vite rebuté. On sent bien déjà les prémisses de sa fascination pour la fin d'un monde, mais j'ai trouvé la narration confuse et n'ai pu m'attacher à aucun personnage. D'ailleurs je n'en ai pas retenu les noms !
Quant à ses vers géants je préfère ceux de "Dune" et quant à ses insectes celui de " La métamorphose", quoique je ne les aie pas vus puisque ni Herbert ni Kafka n'ont pratiqué la BD...

Grosse déception donc.
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Voilà bien un album où je ne trouve pas grand-chose à dire !

La Terre a été envahie par des gros insectes, bien grouillants. On suit un petit groupe de trois mecs, trois survivants, qui, au passage, en tue un 4ème par erreur. Et il y a aussi une femme « hybride », un insecte, dans une enveloppe humaine. Elle a pour but d'empêcher la reine insecte de continuer de nuire et de détruire d'autres planète. Oui car pour la Terre, c'est fini, plus rien à faire.
Et là, gros spoil (sarcasme car action prévisible, enfin spoil quand même), le dernier humain restant, oui le dernier, car les autres humains ont trouvé la mort, arrive à tuer la reine dans une attaque suicide. Et le récit se termine 150 ans plus tard, l'hybride et son gosse insectoïde se baladant dans une ville en ruines… Mouais… Gros bof !
Ai-je eu de la sympathie pour les personnages, pour leur présent ou leur passé ? Qu'ils meurent ou qu'ils vivent cela m'importait peu. D'ailleurs pas moyen de me souvenir de leurs prénoms.

Pour ce qui est des dessins : c'est du Bablet. On accroche ou on accroche pas du tout à son style. Dans l'ensemble j'aime assez bien et les paysages sont assez bien rendus. Pour ce qui est des teintes, des couleurs utilisées, c'est pas toujours ça, même si je comprends que cela puisse être terne dans un monde post-apocalypse.

Alors que penser de cette BD ? Eh bien pour ma part pas grand-chose à en tirer. A part le peu de dialogues ce qui permet de mieux se plonger dans cette ambiance de fin du monde. Sinon, le récit n'a pas pris avec moi. C'est assez plat, et rien ne fait qu'on peut s'accrocher aux personnages.
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Je découvre le reste du travail de Mathieu Bablet, après son remarqué Shangri-La et Carbone & Silicium , que j'avais tout deux beaucoup appréciés. Cet album est visiblement une de ses premières publications, et je dirais que cela se ressent.

Le dessin est toujours aussi particulier, avec une façon de rendre les proportions parfois étrange (notamment des pieds) mais aussi une certaine force de détails dans les paysages. C'est bien détaillé, parfois trop, avec des environnements qui pèsent dans les cadrages. Cependant, l'environnement détaillé donne aussi plus de poids au rendu de l'après-apocalypse. La thématique est très présente dans son oeuvre, et on sent ici que cette utilisation du dessin est toujours au service du propos. Les environnements urbains étendus sont un peu sa marque de fabrique, mais ils sont toujours au service de son message (qui parle toujours d'un univers technologique développé, mais qui mène à la perte).

Cela dit, la BD est un peu faible au niveau scénario, je dois le confesser. C'est une histoire d'apocalypse où trois personnages évoluent dedans, avec chacun un regard sur ce qu'il se passe et une volonté qui le maintient. Mais le tout est mêlée avec les insectoïdes et l'anomalie, fusion d'humain et d'insectes qui évolue aussi dans ce paysage. Entrecoupé par l'autre protagoniste, femme qui semble connaître l'avenir et réapparait ponctuellement.
L'ensemble est confus, un peu trop à mon goût, et certaines choses sont assez nébuleuses même la BD finie, notamment le rôle de l'anomalie dans tout ça. C'est aussi confus dans la thématique : parler du dernier homme sur Terre, de la façon dont chacun le vit, ou parler d'une fin ? C'est pas très clair, et au final j'en retire des idées confuses pas toujours très abouties.
Cela dit, l'ensemble me fait tout de même penser à l'auteur, dans le sens où certaines de ses thématiques semblent déjà poindre et prendre forme, de façon plus concrète et réussie, dans les albums suivants. Une sorte de première oeuvre brouillonne qui développe un propos qui s'étoffera ensuite. Clairement pas indispensable, sauf fan de l'auteur, c'est une oeuvre d'un auteur en devenir. Dans tous les cas, ses autres BD semblent bien plus pertinentes à mes yeux.
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