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3,32

sur 81 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une nouvelle série d'un auteur jeunesse italien dont j'affectionne tout particulièrement les romans.
L'histoire prend place dans la ville tentaculaire de Maximum city, la ville du mensonge à grand échelle. Pour lutter contre la désinformation, un groupe de rebelles fait circuler l'info à l'ancienne par des journaux imprimés main. Son nom : le Typos. Chaque membre de cette organisation à des caractéristiques physiques et des sortes de "pouvoir" spéciaux qui leur sont bien utiles pour se dissimuler aux yeux du gouvernement qui les recherche activement. Dans ce premier tome, il tente de faire éclater aux yeux du monde la situation de l'Ambilie, petit pays africain niché entre les anciennes Ethiopie et Somalie. Avec des moyens ingénieux et des alliés de poids, ils devront s'immiscer dans le grand événement qu'est le concert du Live-Help et déjoue les plans du terrible K-lab, lobby ayant la mainmise sur la ville.
Le style est comme toujours avec Baccalario très abordable et l'histoire se lit toute seule. Et même si j'ai aimé les "pouvoirs" des personnages, je n'ai pas vraiment réussi à m'y attacher tant tout s'enchaîne très vite. J'aurai aussi aimé plus de détails sur le pourquoi de ce monde futur, dont certaines similitudes avec le nôtre font froid dans le dos (comme souvent avec les dystopies).
Une lecture agréable, à conseiller aux jeunes lecteurs pour débuter dans le genre de la dystopie.
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Gipsy, Morph, Dusker et Arlequin sont étudiants en journalisme, dans une société futuriste de 2043 ou la manipulation est reine. Maximum City, la ville où ils vivent est sinistre à souhait et sa banlieue encore plus : pour empêcher les gens de réfléchir et de réagir, il y a un bruit incessant. L'urbanisme est quelque chose comme "cinquante-six kilomètres de cauchemar urbanistique dépourvu de sens, de structure, de coeur". Les bâtiments s'effritent sous les pluies acides. Ce n'est que "jungle de câbles, de micros et de caméras". Voici pour le décor.

Les quatre étudiants font partie d'une organisation ultra-secrète qui édite un journal contre la désinformation perpétrée par K-Lab. Ils communiquent entre eux avec un Close, un téléphone portable au circuit fermé dont les communications ne peuvent pas être captées par des personnes n'appartenant pas au groupe. Pour communiquer l'information entre eux, ils ont caché "dans tous les coins de la ville des centaines de petites chaînes blanches auxquelles on p[eut] attacher des clés USB remplies de données. Il suffi[t] d'avoir sur soi une tablette ou un ordinateur et de passer à côté de ces chaînes pour télécharger ce que les autres y [ont] laissé". Voilà pour les moyens mis en oeuvre.

Les quatre étudiants ont chacun des particularités :
Arlequin est doté d'un sixième sens qui le rend capable de détecter les mensonges : il développe une sorte d'urticaire dès qu'il en entend un. C'est aussi le personnage le plus imprundent, celui qui ne respecte pas les règles et qui s'en vante !
Morph a un visage comme de l'argile : elle peut le façonner à sa guise. Une maladie due à l'extrême pollution de Maximum City.
Dusker est le photographe et le geek de l'équipe. Il est extrêment musclé.
Gipsy sait se faufiler partout et elle possède des branchies artificielles qui lui permettent de rester en apnée une demi-heure et elle ne ressent pas la douleur. Voici l'équipe de héros.

Les membres de Typos, dans ce premier volume, sont mis au fait d'un scandale humanitaire dans le pays africain d'Ambillie, grâce au docteur Frank Malone. le chef d'Etat de ce pays, Makbake, est le propre bourreau de son peuple puisqu'il y a organisé une famine. Il se fait passer pour un bienfaiteur et organise un grand spectacle-concert de récolte de fonds pour son pays, avec la complicité de K-Lab. Voilà pour l'intrigue.

J'avoue que j'ai choisi ce roman pour la thématique de la manipulation de l'information et du journalisme. La quatrième de couverture m'a séduite. Pourtant, j'ai eu une lecture en "dents de scie" avec des moments qui m'ont captivée et d'autres où je me suis ennuyée. L'intrigue est assez diffuse pour être vraiment reconcentrée sur la fin du livre. Beaucoup trop de détails autres en font perdre le fil pendant un peu trop longtemps. L'intérêt du lecteur se reporte alors sur les caractéristiques des personnages ou la description de l'environnement de la triste mégapole futuriste de Maximum City. On apprend un peu tardivement que le créateur de TYPOS est en fait le père d'Arlequin.

C'est donc un peu "fouillis" et c'est dommage parce que, par moments, ce roman est très divertissant. Dans la dernière partie, le rythme se fait trépidant et le suspens haletant. Là on accroche bien et les pages se tournent toutes seules !

Enfin, je ne suis pas vraiment sûre que cette lecture soit accessible à des lecteurs de 11 ans. Je dirais plutôt 13-14 ans.

Pour finir, un détail amusant accompagne le livre : un exemplaire du journal Typos du 28 novembre 2043. le verso est peut-être à lire avant même de commencer la lecture car il présente bien les personnages.

Une lecture en demi-teinte donc.
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Une ville-monde dans une époque qui pourrait bientôt être la notre, un petit groupe d'adolescent chapeauté par quelques adultes jouent avec le pouvoir. Ils travaillent pour Typos, un journal clandestin qui s'emploie à dévoiler la vérité. Cette ville sans âme est dominée par K-lab, un groupe publicitaire ultra-puissant doté d'une milice pourchassant tous les résistants au pouvoir en place.

Dans ce petit clan de jeunes journalistes, certains ont des pouvoirs bizarres. Tous se battent pour leur conviction, veulent prouver au monde que les personnes de pouvoir cachent tout à la population, celle-ci est devenue un pion, un robot très loin d'être épanouie, ne cherchant plus à s'extirper d'un brouillard trop épais.

J'adore Perdomenico Baccalario, j'ai commencé sa série Ulysse Moore que j'aime beaucoup. Cet auteur me fait voyager à chaque fois. Donc j'étais ravie de le retrouver dans ce court diptyque. Cette fois c'est plutôt futuriste, je dirais même c'est plutôt une dystopie.

J'ai aimé que les personnages ne prennent pas trop de place par rapport aux autres et leur présentation est sympa. J'étais assez sceptique quant à leur pouvoir mais ils s'avèrent assez utile finalement. C'est un roman court qui mériterai un peu plus de descriptions au début sur la société, le journal et la façon de travailler des jeunes. J'aurai préféré que le texte soit plus fourni et plus détaillé. Mais terminant ce roman sur une note positive, je lirais sûrement le deuxième tome.
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Dans une société où le groupe K-Lab dirige sans partage le domaine l'information au profit du pouvoir en place, un groupe de jeunes gens dotés de pouvoirs singuliers ont fondé Typos, une organisation secrète qui contrebalance le discours officiel au moyen d'un journal à l'ancienne...

Un roman jeunesse sur le thème de la désinformation, je ne pouvais passer à côté mais hélas, je dois avouer que je suis très déçue par ce premier tome qui peine à se lancer dans l'action. La présentation de cet univers, des héros et des méchants, tout ça est beaucoup trop long. C'est dommage car le thème est intéressant et il y a de l'action. Je reste sur ma faim mais j'ai le tome 2 sous la main, au cas où...
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Effectivement, comme le mentionne Hillel, le 04/05/2014, c'est la couverture signée Laurent Rivelaygue, vue dans les pages de Babelio, qui a attiré mon regard, et donné envie de lire la critique. Je l'ai placé tout de suite dans ma liste de livre à lire. Que pourrais-je ajouter à toutes ces critiques enthousiastes trouvées sur la page de ce livre.
On sent une certaine habitude, un style pour conduire le lecteur dans son intrigue. Toute son histoire, si elle décrit des scènes et des procédés de « sciences fictions », ne parait pas si éloignée de ce que l'on peut entendre ou voir dans les « Actualités » certains jours, persuadés qu' «on ne nous dit pas tout» comme le proclame Anne Roumanoff !
Il existe un grand pôle K-Lab qui regroupe tous les personnages influents du monde des affaires, de la finance, de la politique etc. On ne peut s'empêcher de penser au groupe Bilderberg.
J'attends la parution du tome 2 Poison Noir avec impatience, qui curieusement colle trop à l'actualité de ces dernières années.
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En 2043, le monde n'a pas changé, les gouvernements, si. Dans la ville de Maximum City, c'est un groupe qui la dirige : K-Lab. Un seul objectif, les profits. Pour cela, il manipule l'information. La résistance est en place avec le groupe TYPOS. 7 personnes aux compétences très particulières qui oeuvrent contre la désinformation. Leur outil ? Un journal.

Typos mélange deux genres qui se ressemblent : le polar hard-boiled et le cyberpunk. le point commun vient du pessimisme et de la dénonciation du système. D'un côté le crime organisé, voire un gouvernement mafieux, de l'autre, des multinationales qui dirigent le monde. Quant aux lecteurs qui ne sont pas habitués au cyberpunk, voici un petit cours :
Le cyberpunk est un sous-genre de la sciencefiction, ayant pour cadre un monde technologiquement avancé (génétique, informatique), mais dont le ton est plein de cynisme (d'où le terme "punk"). ce sont les multinationales qui dirigent le monde, les héros sont désabusés. Les auteurs de Cyberpunk empruntent leur style au roman noir.
Dans ce premier tome, il est question d'un gouvernement a affamé son peuple pour pouvoir profiter de l'aide internationale. le groupe K-Lab a manipulé les informations pour que le délit soit caché. Si on s'attarde sur les protagonistes qui demandent de l'aide, on ne saura pas grand chose des héros. On connaît leurs caractéristiques (ils ont tous quelque chose de spécial), leur portrait est brossé, mais ça s'arrête là. C'est la même chose pour les ennemis. En particulier Ronda Cubash, la propriétaire de K-Lab. "On ne pouvait joindre Ronda Cubash que par téléphone, à un numéro qui changeait tous les jours et qui devait être calculé mentalement par les rares agents connaissant la formule qui permettait de le trouver à partir de la date du calendrier". Son âme damnée, Cartablanca, bien qu'aussi mystérieux, agit selon sa propre logique. Il semble que ce personnage évolue tout au long de la série. Et si les personnages sont rapidement brossés, le récit fait une large place à l'action. Dès le premier chapitre nous sommes plongés dans l'histoire. Les rares moments de calme expliquent les actions à venir.

Malgré ses thèmes issus du polar et du cyberpunk, Typos ne va pas au bout de son propos. Peut-être parce qu'il est destiné à la jeunesse. On trouve du cynisme, on dénonce le gouvernement et les entreprises mafieuses, mais c'est presque trop gentil. le gros point noir vient de la fin. Sans vous en dévoiler le contenu, les moyens employés rappellent fortement les anciens feuilletons (Un chapitre s'arrêtait sur un suspens insoutenable et la résolution tenait du Deux Ex Machina).
Faut-il pour autant laisser de côté ce roman ? En fait, il faudra attendre la fin de la série. Venant de l'Italie (on parlait de mafia...), Typos est une série doublement collective. Premièrement, l'idée vient de Pierdomenico Baccalario et Tommaso Percivale. le concept est de faire 12 tomes sur cette série. Chaque tome étant écrit par un auteur différent (Pierdomenico Baccalario, Guido Sgardoli, David Morosinotto, Tommaso Percivale, Alessandro Gatti, Mario Pasqualotto, Mark Menozzi, James Oliver, Miriam Dubini). Ces auteurs signent tous individuellement un tome mais (et voilà le deuxièmement) s'ils ont tous un style différent, ils sont rassemblés en collectif. Collectif qui a un nom : l'immersion et un site. Bresf, des auteurs qui en veulent (ça rappelle La Revue Dessinée ou La Ligue de L'Imaginaire). le titre Typos n'a pas été choisi à la légère. Il rappelle la typographie d'un journal, mais c'est aussi l'acronyme du groupe de résistance ( The Young Press Organization - le S signifiant Squadra (équipe en italien)). Si, dans la parution originale, les titres sont numérotés 0.1, 0.2 (rappelant les mises à niveau en informatique), etc. On peut se demander pourquoi Flammarion les a remplacés par 1, 2, 3 en édition française. Par contre, la couverture française, réalisée par Laurent Rivelaygue, est magnifique. Un artiste à suivre puisqu'il est l'auteur de Kevin et les Extraterrestres.

Malgré son côté dénonciateur du système, du progrès (on se rapproche de la trilogie d'Andreas Eschbach), Typos est trop timoré pour qu'on sorte pleinement satisfait de la lecture. Maintenant, le titre de ce premier tome est Fragments de Vérite. Attendons la suite pour voir l'évolution.

TYPOS T1 : FRAGMENTS DE VERITE
AUTEUR : PIERDOMENICO BACCALARIO
EDITIONS : FLAMMARION
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Quatre adolescents au service d'une organisation, Typos, dirigé par un milliardaire réfugié en orbite sur un satellite abandonné, en mission pour lutter contre le discours officiel d'un gouvernement totalitaire et corrompu. Leur arme: un journal. L'idée de concevoir la presse comme organe de résistance est excellente. L'histoire est pleine de ces irréductibles qui ont flirté avec la mort pour la liberté d'expression. Mais, ici, très vite l'intrigue dérive vers autre chose. le quatuor n'est pas sans faire penser aux jeunes "effacés" de Bertrant Puard. Donc un sentiment de déjà lu. Et si les chapitres sont courts, la lecture n'en est pas pour autant très simple pour de jeunes lecteurs.
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Typos est un roman court et dynamique qui vous plonge dés la première scène dans le vif du sujet. Mais les personnages de Typos sont encore des héros qu'on a du mal à définir. Ils n'ont pas une personnalité très précise à part quelques traits distinctifs et surtout, pour certains, quelques pouvoirs bien utiles... Ce qui est le plus intéressant dans la série Typos, c'est l'idée originale de cette organisation chargée de rétablir par de menus moyens la Vérité. Si l'histoire semble en apparence assez éloignée des séries d'espionnage qui font fureur auprès des adolescents, on en retrouve pourtant tout le sel avec des personnages obligés de s'infiltrer, de jouer des rôles pour réussir leur mission, et un rytme haletant et captivant. L'histoire mise en scène dans cette première mission de Typos, un scandale humanitaire, à quelque chose de déjà vu mais l'auteur parvient à tenir notre attention tout au long des 250 pages.

Chronique complète sur Lirado
Lien : http://www.lirado.fr/typos-f..
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Mon avis:
Je remercie les Éditions Flammarion et plus particulièrement Brigitte Gautrand pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat.


Informations:
"Typos" est un roman jeunesse de 264 pages. Il est destiné aux lecteurs dès 11 ans.
Ce petit livre comprend 31 chapitres assez courts. La police d'écriture est suffisamment grande pour permettre aux lecteurs une lecture agréable.
Personnages : Seth Lear, Arlequin, Sybil Grace, Morph, Dusker, Gipsy, Ronda Cubash, Franck Malone, entre autres ...

Un mot sur l'histoire:
Typos est une organisation fondée par Seth Lear. Les membres de ce groupe, tous étudiants en journalisme, luttent au quotidien et mènent des enquêtes pour connaitre la vérité dans un monde ou le mensonge est coutumier. Adrénaline, courage, détermination et héroïsme sont quelques mots qui correspondent plutôt bien à ce que vous allez trouver dans ce roman.

Mes ressentis:
Les romans d'espionnage ne sont pas ma tasse de thé, mais là, le résumé m'a intrigué, je me suis donc lancée dans cette lecture avec élan, d'ailleurs, je l'ai lu assez rapidement puisque les pages se tournent très vite. Certains passages sont très forts et m'ont emportée, d'autres en revanche sont un peu ennuyeux et m'ont laissée perplexe. Si j'ai aimé la base de l'histoire, j'ai très vite été surprise par la complexité du récit. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus simple étant donné que ce roman est destiné aux lecteurs dès 11 ans, mais l'auteur n'a pas lésiné sur les détails ainsi que sur les personnages. Il y en a beaucoup à découvrir, des filles, des garçons, au caractère bien trempé et au courage exemplaire. L'avantage, c'est que ce sont des adolescents et qu'il est très facile de s'identifier à eux. Même si j'ai trouvé ce premier tome un peu lourd et laborieux, je pense qu'il trouvera sans difficulté son lot de lecteurs, car il est tout de même entrainant et la fin nous laisse sur une note positive qui nous donne envie de connaitre la suite.

Les plus :
La feuille de journal qui est glissée entre les pages du roman est vraiment un plus. Cela apporte une petite part de réalité à l'histoire. Un petit objet appréciable à découvrir et a exploré.

Les moins :
Je ne suis pas certaine que ce livre convient aux lecteurs dès 11 ans, je trouve l'histoire un peu trop complexe. Il y a beaucoup de personnages et le sujet est quand même ardu. Je le conseillerai plus facilement aux lecteurs dès 13 ans.

Pour conclure:
Typo est un livre jeunesse bien particulier. Ce premier tome nous plonge dans une histoire de pistage et de quête de vérité. Les personnages sont attrayants et le sujet est probant malgré quelques petites longueurs et certains passages un peu complexes. Un effort de concentration est indispensable pour bien assimiler les informations et avoir une lecture fluide et agréable. Je le conseille aux ados aimant les romans d'espionnage.
Pour finir, une petite surprise vous attend ICI
Lien : http://leslecturesdelily.blo..
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Typos permet d'imprimer clandestinement des tracts. Les hommes d'un laboratoire sont à leurs trousses.

Typos = Morph, Gipsy, Arlequin, Dusker, Sybil Grace, Seth fondateur et père d'Arlequin.

Ils se réunissent tous et vivent dans un souterrain pour éviter de se faire repérer.

Ils doivent protéger un médecin, Franck, torturé, révolutionnaire, qui veut faire passer un message lors de la visite, bien encadrée, d'un dirigeant africain qui va recevoir les honneurs.

Mais rien ne se passe comme prévu.

Un nouveau roman pour adolescent et même pour public un peu plus jeune qui sera initié au polar, au roman mêlant une très belle enquête. le cadre futuriste ne peut que leur plaire. Pour un public averti, cela se laisse lire sans difficulté, même si pour ma part, je ne l'ai pas trouvé assez prenant malgré tout. Est-ce dû au fait que cela soit le premier tome et que nous faisons connaissance avec tous les personnages de l'organisation Typos et de K-Lab puisqu'Arlequin a eu la vie sauve ?

Tous les ingrédients du policier sont en place. de jeunes personnages atypiques, ayant chacun une particularité bien à lui, une sombre organisation, une autre qui tente de faire le bien, une société aux prises avec la corruption, des morts, des poursuites, des blessures.

Lorsque j'ai vu le titre du roman, je ne m'attendais pas à ce que cela se passe dans un monde futuriste. Mais comme je ne lis jamais les résumés des éditeurs, j'ai été agréablement surprise tout de même. Typos, pour moi, correspondait à la Grèce, à Rome.

Typos oeuvre pour la liberté. Ils veulent donner de l'espoir à ceux qui sont embrigadés, à ceux qui doivent faire face à la corruption des états, des régimes politiques totalitaires. Ils ne veulent plus que les informations soient falsifiées.

Cette organisation tente de rester cachée car si elle est découverte, tous seront emprisonnés, voire tuer. Leur chef principal, père d'Arlequin, est dans l'espace et il tente d'organiser de là haut toutes les opérations, en collaboration avec le docteur et professeur Sybil Grace, qui est là pour soigner les membres de l'organisation également. Etant donné que leurs adversaires sont de plus en plus près, n'y aurait-il pas un traître au sein de Typos ? Dès lors que les opérations peuvent être dangereuses, tout est arrêté et les communications coupées car le web 2.0 peut être étonnamment dangereux.

Entre les nouvelles technologies, nouvelles médecines avec extraction d'images, mémoire rétinienne, reprogrammation des cerveaux, changements morphologiques, tous les ingrédients du futur y sont.

Avec ce premier tome, l'auteur permet de nous interroger sur les Etats, ce qu'ils tentent de trafiquer, de couvrir. Il restera toujours des personnes pour tenter de faire le bien et elles sont peu nombreuses. Elles doivent se cacher pour survivre, faire attention. L'espoir, est malgré tout, toujours là dans les mots de Pierdomenico Baccalario. Il n'y a aucun temps mort, on ne s'ennuie pas. L'auteur a inventé des personnages qui semblent incompatibles, mais ils ont tous complémentaires dans leur caractère, dans leur art. Ces adolescents, pour la plupart, étudiants, sont bien encadrés, même s'ils tentent de conserver une part de liberté pour mener à bien la mission confiée.

Personne n'aimerait vivre dans cette ville du futur, sans âme, qui est très bien décrite par l'auteur.
Lien : http://jelistulisillit.wordp..
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