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4,26

sur 1056 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
*****

Paul vit l'un des plus beaux jours de sa vie. Il devient l'époux protecteur, bienveillant, tendre et attentionné d'Ana. Rencontrée 3 ans auparavant, il est tombé sous le charme de cette jeune femme souriante, simple et éprise de liberté. Ils ont des projets. Paul a oublié la peur, la honte, la douleur. Il a tout enfoui et croit sincèrement en une vie paisible. Pourtant, quand il aperçoit Joseph, cet ami d'enfance, ce garçon au passé lourd et chargé, c'est un violent retour en arrière… Paul rejoue alors cette époque sombre qui l'a mis à terre…

C'est le roman que j'attendais le plus… Entre l'excitation de retrouver l'écriture sublime de Sophie de Baere et l'appréhension d'aimer cette histoire autant que les 2 précédentes… Les ailes collées est tout simplement une réussite… Je remercie NetGalley et les Éditions JC Lattès pour leur confiance.

Sophie de Baere explore une fois encore les amours interdits. Elle nous offre le récit de vies brisées, de vies bousculées, de vies rapiécées. Elle nous fait cadeaux de personnages attachants et attachés.

Paul, adolescent, attend l'amour. Il rejette l'image que forme le couple de ses parents, deux êtres qui se blessent, qui s'attendent, qui se repoussent. Sa mère, amoureuse d'une ombre, le peine. Son père, éternel absent, attise sa colère.
Quand il rencontre Joseph, c'est un souffle nouveau, de liberté, de force, de fierté. Pourtant, il causera aussi la douleur, la honte, l'effacement de soi…

Le troisième roman de Sophie de Baere est parfaitement maîtrisé. On se laisse porter par ses mots, par cette petite musicalité qui vous berce dans son monde… Et puis, de ces ailes collées, on s'émeut, on s'attendrit, on se bouleverse. On espère tellement fort qu'elles vont se déployer, se révéler, s'épanouir… On se promet de ne jamais laisser glisser le silence, de ne jamais abandonner à son sort un corps qui se cherche et qui souffre, de ne jamais oublier de s'aimer…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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Qu'il est difficile de mettre des mots sur des sentiments aussi forts une fois sortis d'une lecture qui à tout chamboulé à l'intérieur de nous...

Tant d'émotions me traversent en refermant ce livre...

Sophie réussis avec brio à nous transporter auprès de ses personnages.

Les chapitres sont extrêmement courts et vous poussent à tourner davantage les pages qui suivent.

Le titre "Les Ailes collées" prend tout son sens une fois la lecture entamée.

Cet ouvrage fait partie des romans engagés, qui a ici pour thème l'homosexualité et le harcèlement.

Cette solitude... nous pouvons la vivre même si nous sommes entourés.

"Alors, petit à petit, Paul avait appris à faire avec. Au fond, cette indifférence entre le reste du monde et lui ne le gênait pas vraiment ; elle l'accompagnait depuis si longtemps qu'il avait fini par la voir comme une amie, une protectrice."

Les mots utilisés sont impactants et résonnent jusqu'à en faire des échos.

"Tous deux élevés dans le culte du non-dit, ils découvrent l'incroyable puissance de la parole, se délestent peu à peu des bavardages stériles..."

Si je pouvais mettre au-delà de 5 étoiles, je le ferais. Cette lecture m'a énormément marqué et je ne suis pas prête de l'oublier, et encore moins prête à lâcher la main de Paul. Ce personnage restera de ceux dont on croise la route et dont on veut garder auprès de soi encore très longtemps.
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Très belle lecture mais difficile aussi ...

L'autrice écrit tout en sensibilité l'histoire de Paul, jeune homme harcelé, humilié et si peu soutenu par ses parents et le camp professorial.
On est vraiment bouleversée par tous les évènements, par le désarroi, la solitude de ce jeune homme.
Le titre très poétique reflète parfaitement cette jeunesse empêchée, brisée que beaucoup traverse que ce soi comme Paul, ne pas être dans la norme et devoir grandir, se construire malgré tout.

L'amour frappe lorsque l'on ne s'y attend le moins et si celui-ci sort en plus de la norme, il est difficile de le vivre intensément, entièrement.

L'autrice fait vivre son protagoniste sur 20 ans, ce qui nous permet de constater que le jeune homme a pu construire sa vie malgré ses blessures, ses drames d'enfance, tant au niveau social que familial.
C'est encourageant même si ce roman est difficile à lire, entre incompréhension, colère et hébétude face aux réactions de chacun.

Une lecture que l'on n'oublie pas.
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17 mai 2003, Paul épouse Ana. Cette dernière lui a réservé une surprise. Elle lui demande de fermer les yeux. Quand il les ouvre, ils sont tous là. Tous, ce sont ces êtres avec qui il partage des souvenirs. Ce sont ses amis : ceux de l'école de danse, ses collègues enseignants, ses anciens voisins, son ami d'école primaire. Et parmi eux, il y a Joseph, qu'il n'a pas vu depuis près de vingt ans. « Paul écoute le chant surgissant du passé » (p. 14), celui de l'été 1983, celui de la rencontre entre Joseph et lui.


Dès le début du roman, j'ai senti que l'auteure allait me bousculer, me raconter une histoire douloureuse, me montrer que l'humain est cruel et que «la vie est quelquefois obscène » (p. 202). Paul raconte les douleurs de l'enfance, au sein d'un foyer déchiré. Il revit les émois de l'adolescence, période à laquelle on aspire autant à se cacher qu'à être remarqué. A cet âge, chaque différence est une entaille dans l'acceptation ; certaines d'entre elles gravent des marques profondes et laissent des cicatrices irréversibles : un bégaiement, une inclination, un geste, un élan, etc… et la foule se déchaîne. le silence fait aussi mal que les mots, l'impassibilité détruit autant que les coups. La fusion des violences, des blessures et des attentes mène à une explosion intérieure, qui conduit elle-même à la destruction. Parfois, les sentiments s'expriment dans ce qui est tu, les preuves se dissimulent dans ce qui n'est pas su par celui qui espère un signe. L'immobilisme peut n'être qu'apparent, la froideur n'est pas toujours le miroir des sentiments, mais pour celui qui en est l'objet, cela fait mal.


L'existence de Paul a vacillé en une soirée. Avec sensibilité, Sophie de Baere décrit l'ouragan qui s'est abattu sur lui. Une douleur en a entraîné une autre, tel un engrenage sans fin. Hélas, lorsque la foudre s'est abattue, ses repères étaient déjà fragiles et sa confiance en lui était déjà ébréchée. de plus, ceux qui auraient dû l'aider, se sont retirés de la scène, les victimes sont devenues coupables et les adultes ont démissionné.


Pourtant, au sein de cette détresse, l'amour est présent. Il est amoureux, amical, familial, charnel, maladroit, empêtré, enfoui ; il est, également, incandescent, superbe, véritable et profond. Il laisse des stigmates, mais aussi des émotions et des souvenirs passionnés. Les ailes collées se détachent et permettent de s'envoler, puis de se poser là où on doit être.


Pendant ma lecture, j'ai eu la sensation de vagues qui me transvasaient d'un rivage à l'autre. La mer était calme, ensuite le vent se levait, suivi de la tempête, puis l'immensité bleue s'apaisait, avant que le cycle ne reprenne. A la fin, avec un sentiment de nostalgie, j'ai rejoint la plage des coteaux, celle où Paul et Joseph se sont connus. Je n'avais pas envie de refermer ce roman, pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Je clôture ce livre, ce magnifique roman, le coeur serré mais tellement enchanté d'avoir parcouru chacune de ses pages.

Une histoire bouleversante, qui aborde un large éventail de thèmes que je me garderais bien de dévoiler ici, tant il m'a été appréciable de les découvrir au décours de ma lecture. La plume de l'autrice est aussi simple qu'elle est incisive. Elle décrit avec beaucoup de finesse et de talent l'être humain, les méandres de son esprit et de ses réflexions. Les joies, les souffrances, les peurs, l'amour, la colére, les regrets... Tout y passe, un véritable tourbillon d'émotions que l'on traverse avec le personnage principal, Paul, mais aussi avec les différents personnages secondaires. En refermant ce roman je suis sûr d'une chose, la merveilleuse capacité de résilience de l'être humain n'a d'égale que son extrême cruauté.

Il existe un vraie talent à savoir retranscrire la VIE, sur du papier et à fortiori a travers des personnages fictif. En levant le nez de mon livre, je n'aurais pas été étonné de voir Paul traverser mon salon le regard dans le vague perdu dans ses pensées. Pour moi, il s'agit d'un véritable don.

Ce livre est une merveille.






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Après avoir été très touchée par ses deux romans précédents, "La Dérobée" (2018) et "Les corps conjugaux" (2020), je ne pouvais passer à côté de ce troisième opus au titre qui évoque un envol empêché, une liberté mise à mal.
Nous suivons les pas de Paul pendant deux périodes marquantes de sa vie, à l'adolescence en 1983-1984 puis après son mariage en 2003-2004.
Paul, 14 ans, est un adolescent mal dans sa peau, bègue, sensible, seul. Il ne se sent pas aimé et pas compris ni par son père qui le rejette car il a honte de ce fils qui lui ressemble si peu, ni par sa mère trop envahie par l'amour trahi qu'elle porte à son mari. Un jour apparait Joseph, 15 ans, qui a vécu une vie de bohème avec sa mère et une amitié très forte se noue entre les deux adolescents qui permet à Paul de prendre de l'assurance, d'être lui-même. Mais un évènement contraint Joseph à partir au Canada chez son père; Paul reste seul face au harcèlement, aux insultes, à la violence de ses camarades de classe jusqu'au drame.
Nous retrouvons Paul Le jour de son mariage avec Ana, enceinte. Celle-ci a voulu lui faire plaisir et a invité tous ceux qui ont compté dans la vie de Paul dont Joseph, installé dans la région comme charpentier. Et toute son adolescence lui saute au visage, les sentiments qu'il a tenté d'enfouir pendant 20 ans refont surface avec encore plus de force.
Sophie de Baere retrouve des thèmes qui semblent lui être chers : la difficulté d'être parents, l'adolescence cabossée, le premier amour qu'on ne peut oublier, qui remplit tout l'espace. S'y ajoutent le harcèlement scolaire, l'indifférence des adultes de l'Éducation Nationale qui donnent au roman ses pages les plus terribles, les plus éprouvantes qui m'ont rappelé le très fort "Raisons obscures" d'Amélie Antoine.
L'auteure prête toute sa sensibilité à ses personnages et nous offre de magnifiques portraits complexes, loin de tout manichéisme, d'hommes, de femmes et d'adolescents qui se débattent comme ils peuvent dans une vie qui ne fait pas de cadeau.
De très belles pages, où la sensualité s'exprime avec poésie, sont consacrées aux premiers émois, aux premiers désirs adolescents. D'autres, très émouvantes, nous rappellent que notre adolescence ne peut être oubliée, enfouie, enterrée et qu'un jour un évènement important (deuil, mariage, naissance) nous y replongera, nous obligeant à l'affronter et souvent à la comprendre, à l'accepter. La musique, très présente, est un vecteur de souvenirs qui se réveillent avec les premières notes de chansons qui ont scandé notre passé, comme une madeleine de Proust auditive.
Magnifique roman qui confirme, s'il en était besoin, une très belle plume qui parle si bien à nos émotions.
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Il faut s'attendre, en entrant dans ce roman, à tout délaisser pour le dévorer, envoûté par l'écriture si juste de Sophie de Baere. Depuis cette ville balnéaire de la côte d'émeraude, elle compose un cocktail de thèmes de société, pour nous dépeindre un monde impitoyable, notre monde, avec réalisme et sensibilité.

Il y a d'abord le harcèlement scolaire qui est LE problème de société actuel et existait déjà en 1983, lorsque commence cette histoire. L'acharnement d'un groupe, le laxisme des enseignants, le déni des parents, tout y est et tout contribue à la détresse des jeunes « différents ».

Il y a aussi cette famille qui ne s'aime pas, ou du moins qui ne montre pas ses sentiments. Et pourtant l'amour est là, animal, instinctif mais enfoui, parce qu'on ne montre pas ces choses-là. Une impossibilité peut-être, une faiblesse sans aucun doute. Alors les enfants, les adolescents, souffrent seuls, de ce manque d'amour qui les fait entrer dans le monde totalement démunis.

Il y a l'homophobie, sociétale et inébranlable, qui veut que l'on soit « dans la norme » pour s'intégrer, pour réussir sa vie. Et si le piano que joue Paul est une marque d'excellence, la danse ça l'est moins pour un garçon ; mais bon, disons qu'avec Travolta ça peut encore passer.

Et surtout, ce qui explose dans ce roman, c'est LE grand amour, celui qu'on ne vit qu'une fois et qu'on ne dépasse jamais, celui qui va rythmer notre vie, la détruire parfois parce que rien n'a autant d'importance que cette passion. C'est la mère, pour le père qui la trompe et la délaisse, et c'est Paul et Joseph qui s'attirent comme des aimants depuis leur première rencontre à 14 ans.

Mais tout semble n'aboutir qu'à l'échec, tout vient s'échouer sur le mur d'une vie rugueuse et sans joie. Pourtant ce qui est beau dans cette histoire, c'est cette flamme qui subsiste même lorsque que vingt années passent et qui continue de briller, immuable. J'ai juste regretté que les personnages se dévoilent si tardivement, le père notamment, car nos sentiments se sont déjà construits, faussés certainement.

Un roman puissant et déchirant, fait de chapitres courts et de pages qui défilent sans que l'on s'en rende compte, un roman qui nous aspire dans un tourbillon d'émotions d'où jaillissent la révolte, la passion et l'espoir.
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Deux époques.

1983, l'âge des Chamallows et des Car en sac, des premières pelles, des premières cigarettes, des premières boums et des premiers émois.
L'âge aussi des rencontres qui changent une vie.
Paul et sa jeune soeur Cécile grandissent dans l'ombre d'un père qui a cessé d'aimer leur mère et d'une mère qui se consume d'amour pour un homme qui ne l'aime plus.
Garçon solitaire, bègue et chétif, Paul s'efforce de donner le change, de s'intégrer auprès de ses pairs et de s'occuper de Cécile du mieux qu'il le peut.
L'amitié de Joseph, qui est tout ce qu'il n'est pas, lui ouvre les portes de la reconnaissance, de la fantaisie, du bonheur simple d'être ensemble et d'être soi.
Un instant d'abandon, et cet équilibre précaire est brutalement détruit. Paul entame alors une lente descente en enfer.

2003, l'âge des choix raisonnables. Cécile, puis Paul, tentent d'échapper au modèle parental et à la lourde chape qui pèse sur leurs frêles épaules.
Mais on ne se défait pas si facilement de ses rêves, de ses fantasmes, ni de son identité réelle.
Surtout lorsque le passé refait brutalement surface.

Depuis l'enfance Paul a les ailes collées par son éducation bourgeoise, le déni parental, la honte et la peur du qu'en dira-t-on. Restera-t-il à jamais empêtré dans un simulacre de normalité, ou bien parviendra-t-il à prendre son envol et à vivre sa vraie vie ?

Des thèmes qui prennent aux tripes, une plume sensible et juste, des chapitres courts qui insufflent du rythme au récit : ce magnifique roman, déjà récompensé par le Prix Maison de la presse 2022, mériterait d'autres distinctions
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Sorti en début d'années en format papier, ce livre avait suscité un grand nombre de chroniques élogieuses. Pour ma part, j'étais passé à côté mais j'ai pu me rattraper avec la version audio.

Lorsqu'il revoit Joseph, Paul se souvient des évènements qui ont bouleversé son destin. Dès lors, ses secrets refont surface et amènent avec eux les remords et les regrets.

Même si la complexité de la famille et l'enfance sont au coeur de l'histoire, ce texte est surtout une ode à la différence. Il est aussi un constat de la difficulté à se faire accepter tel que l'on est. La société a des normes autoproclamées et si un individu ne rentre pas dans les clous, il est de suite mis de côté. Pour ne pas dérangé ce mode de pensée, la plupart des gens préfèrent souvent taire leur véritable nature qu'affronter la vindicte populaire. La tranquillité vaut parfois mieux que la liberté.

« Les ailes collées » est une boule d'émotion qui vous écrase l'estomac. Sans jamais tomber dans le pathos, l'autrice arrive avec brio à créer une empathie envers son héros. Tout son parcours chaotique devient le nôtre. L'injustice du monde nous agresse alors jusque dans nos tripes. Certaines scènes sont si douloureuses que j'en ai serré les poings, impuissant !

Pour ce qui est de l'écoute, la voix de Bernard Gabay accompagne avec délicatesse la brillante écriture pleine d'humanité.

Avec sa fragilité exacerbée, cette histoire va titiller votre sensibilité et vous émouvoir aux larmes. Sophie de Baere nous offre un roman intense sur la complexité de l'amour sous toutes ses formes. Ma première lecture de cette écrivaine ne sera pas donc la dernière tant elle m'a chamboulé. Je vous exhorte à genoux à lire ce coup de coeur d'une puissance émotionnelle folle, qui vous marquera au fer rouge !
Lien : https://youtu.be/twHAS6W7znU
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Ma chère Sophie, généralement je commence mes chroniques avec un petit résumé du roman pour mettre en appétit mes lecteurs. Cependant, pour vous, j'ai décidé de bousculer mes habitudes comme votre roman m'a bousculé et bouleversé. J'ai la chance de vous suivre depuis le début : "La dérobée" puis "Les corps conjugaux"..

Deux coups de coeur pour vos précédents romans, jusqu'à aujourd'hui où vous sortez "Les ailes collées". Pas de suspense, votre nouveau roman est un énorme coup de coeur comme on n'a rarement en tant que lecteur. Ce genre de roman qui reste gravé, ce genre de roman où on se demande comment passer à autre chose après.

Ma chère Sophie, vous voilà au sommet de votre art car ce roman : quelle force, quelle puissance, quel talent ! Paul et Joseph sont à jamais gravés dans ma mémoire !

Cette plume qui ne change pas depuis "La dérobée" monte en puissance : délicate, fluide, d'une intense émotion, qu'il est impossible de lâcher votre roman jusqu'à la dernière page, et quelle page que la dernière de votre roman !

17 mai 2003 : Paul et Ana se marient, pour faire plaisir à son mari, Ana retrouve et invite d'anciens amis dont un certain Joseph : le passé resurgit, les bouleversements profonds, les souvenirs douloureux, un amour enfouit et l'été 1983 est sous nos yeux, dans nos mains !

Mais quel grand, très grand roman ! Pas besoin de long résumé et long discours pour vous donner envie de lire ce roman aux sentiments sincères et brutes. Courez chez votre libraire, acheter, lisez, choyer ce roman ! Sophie, je crois bien vous avoir fait ici une terrible déclaration d'amour et vous le méritez amplement !
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